[Astra, Lost in Space], Le Taishô tout chaud

[Cyril]

Je partageais assez l'avis général jusqu'au tome 3 : un manga sympa, voire très sympa, avec des personnages classiques mais drôles et attachants (et les strips de fin de volume sont bien vus). Le gros plus, c'était la découverte de la nature de chaque planète rencontrée, avec ses spécificités, ses bizarreries (d'un point de vue terrien), sa faune et sa flore (pas d'êtres humanoïdes en revanche) : de quoi intriguer tout autant, voire davantage, que la découverte des différents personnages.

Et puis le tome 4 a apporté un gros changement, passant du simplement sympathique et divertissant à excellent. On y retrouve classiquement les aspects aventure et exploration mais surtout des révélations importantes sur les origines des jeunes héros du manga et une grosse surprise à la fin du tome. Vivement le dernier volume !
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[melvin]

J'ai lu également ce 4ème tome et le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteur n'est pas avare en révélations et événements surprenants au cours de son histoire, surtout pour une série aussi courte !
On avait fini au volume précédent sur un cliffhanger alléchant et encore une fois, nous avons le droit dans ce nouvel opus à 2 révélations marquantes (une au milieu et une à la fin). De quoi nous mettre l'eau à la bouche avant de conclure, très bientôt, une série à la fois généreuse et sympathique à découvrir.
Ce n'est que du pur divertissement, classique par certains aspects, mais de bonne facture et fait avec le cÅ?ur. Je dois dire que la série malgré ses petits défauts propose un type de shônen finalement trop rare, ce qui explique son prix manga taishô, même si cette récompense est sûrement un peu dure à porter pour ce titre.
Mine de rien, j'aimerais bien en lire plus des petits shônen en 5 volumes comme ça !
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[herbv]

C'est vrai que ce tome 4 est nettement meilleur que les deux précédents (en même temps, ce n'était pas dur). Et effectivement, les deux révélations sont bien amenées. Après, ça ne mérite toujours pas un prix comme le Manga taishô, ça manque vraiment de profondeur ou d'originalité.
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Taliesin]

J'ai lu le volume 3 il y a maintenant quelque semaines et je partage assez le point de vue de Gemini sur la fameuse révélation du volume et le côté un peu cliché. Je n'ai donc pas encore lu le volume 4, mais je trouve la série sympa à lire, mais très basique par ses personnages super stéréotypés. Même l'exploration des différentes planètes ne me plaît pas tant que ça. Et sinon, oui, il y a même eu un épisode... à la plage (ah la la).
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Gemini_]

Alors que j'avais commencé la série à reculons, je la termine en mettant le dernier tome sur le haut de ma pile de lecture, par-dessus ceux de My Hero Academia, Black Clover ou encore Chihayafuru reçus dans la même commande. C'est tout dire, car il s'agit de mes séries les plus addictives, celles que je dévore à chaque nouvelle sortie. Mais en l'occurrence, j'avais très envie de connaitre le fin mot de l'histoire d'Astra - Lost in Space. La preuve qu'elle aura réussi à me séduire et à me passionner, sur la longueur ; car contrairement à d'autres titres qui commencent fort et s'écroulent, Astra - Lost in Space s'apprécie d'autant plus au fil des pages, passant de récit d'aventure/survie (je viens seulement de percuter que nom de la première planète est un anagramme de "survival") à une histoire bien plus riche qu'il n'y paraissait. Celle-ci trouvant son apogée dans cet ultime volume.

Il fallait donc surmonter une entrée en matière linéaire, quoique servie par un dessin percutant et un certain humour donnant du charme à l'ensemble, prendre le temps de s'attacher aux personnages, pour vraiment découvrir ce qui fait toute la saveur de la série. Le mangaka nous prouve savoir depuis le début où il voulait aller, et il a construit son récit en fonction. Celui-ci s'avère ni trop long, ni trop court - même si la fin paraitrait presque facile par rapport aux péripéties vécues jusque-là - ce qui n'est pas si fréquent dans le monde des manga. Je peux désormais comprendre pourquoi elle est repartie avec le Manga Taisho.

Astra - Lost in Space n'est pas un chef d'oeuvre, mais il s'agit d'un titre efficace, divertissant, et même surprenant. Cela fait plaisir.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[sushikouli]

A force, vous donnez envie !
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[Cyril]

Même avis que Gemini : ce tome 5 est vraiment très bon et la série a grandement gagné en qualité depuis le tome 4 (ce qui ne signifie pas qu'elle était mauvaise avant). On a ici les réponses à toutes les questions que l'on pouvait se poser, et même davantage, la révélation du traître amenant de nouvelles informations importantes, attendues pour certaines et pas pour d'autres. La conclusion est classique mais efficace, avec une morale que j'aime bien et des informations sur ce que sont devenus tous les personnages. Mon seul regret serait qu'on n'a que 4 strips à la fin - il y en avait 3 à 4 fois plus dans les 3 volumes précédents.

Un bon petit shônen de SF, d'autant plus appréciable que le genre est rare
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Tuc]

Pas grand chose de plus à dire sinon dire que j'ai aussi beaucoup aimé de bout en bout. Parmi les révélations du dernier tome, l'une d'entre elle était prévisible, même si la question était le comment.
Chaque personnage a droit à sa conclusion, ça se fait naturellement, sans forcer, une série vraiment très bien pensé
Dans les bonus entre chapitre l'auteur explique qu'à la base il voulait faire une histoire plus longue et introduire 15 personnages, je me demande ce que ça aurait donné comme série. Le fait de rallonger l'histoire aurait peut être diluer l'intrigue alors que là ça reste assez frais

Quand je pense que j'avais hésiter au départ à cause d'un trait un peu enfantin au niveau de la couverture donnant une impression de "littérature jeunesse". Au final l'histoire est plutôt profonde (par exemple les questions d'éthique au niveau de la génétique sont très actuelles) même si elle peut quand même se lire relativement jeune, je dirais ado
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Collection MS
Collection BDovore et Carré Magique

[herbv]

Je vais faire mon rabat-joie mais j'ai trouvé ce tome 5 très moyen, à la narration lourde, les diverses révélations reposant sur des dialogues interminables et empreints d'une atmosphère larmoyante vite gavante. � l'arrivée, je ne comprends toujours pas comment cette série a pu remporter le prix Taisho vu ses défauts formels.

Sur une bonne histoire, présentant de bonnes idées, l'auteur a réalisé un récit poussif, à la narration généralement ratée (pour les tomes 2, 3 et 5) ou très classique (le tome 1). Seul le tome 4 est assez efficace, effectivement. Le dessin est certes agréable mais ne présente aucune audace ou originalité.

On voit bien que le mangaka était dans un registre, celui de la SF, qu'il ignore et qu'il ne maitrise pas. Cela reste un shônen sympa qui a la bonne idée de ne pas durer, mais rien de plus. Dommage car il y avait de quoi faire quelque chose d'excellent avec un meilleur récit...
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair