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ATOM, le nouveau magazine
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 07/05/18 09:07    Sujet du message: Répondre en citant

Obata est un grand timide qui n'aime qu'une chose : dessiner. En interview, les questions sont toujours deux fois plus longues que ses réponses. Y compris au Japon. Alors, lui demander de faire une conférence, je pense que c'était pire que lui proposer de gravir l'Everest.
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XaV
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Mai 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 07/05/18 10:11    Sujet du message: Répondre en citant

Shampoo a écrit:
Ito etant un de mes auteurs fetiches, je ressort de ce numéros très deçu, pas un mot sur les adaptations ciné (meme si elles ne sont pas toutes exceptionnelles) une bibliographie loin d'etre complète, et puis c'est pas comme si un anime etait sortit cette année sur ses oeuvres...

Pour les bibliographies publiées dans ATOM, le but n'a jamais été de proposer quelque chose d'exhaustif, mais plutôt quelque chose de pertinent: ce sont avant tout des bibliographies critiques.

Pour celle d'Itô, puisque c'est moi qui m'en suis occupé, j'ai rapidement été face à un problème de taille: une bonne partie de sa production consiste en des histoires courtes, avec, pour certaines, trois éditions successives et des changements notables dans la constitution des anthologies. Bref, traiter tel ou tel recueil de la "Itô Junji Kyôfu Manga Collection" me semblait assez peu intéressant, et j'ai donc proposé l'approche qui est dans le magazine: un traitement individuel des récits longs d'une part, et une analyse transversale des grandes thématiques de son Å?uvre (c'est d'ailleurs ce que j'explique en introduction de la double page thématique).
Il me semble avoir couvert la quasi-totalité de sa production (j'ai lu et relu quelque chose comme une petite trentaine de bouquins pour la préparation du papier), en abordant des choses inconnues ici, comme Yûkoku no Rasputin ou son adaptation de Dazai Osamu.

Pour la question des adaptations, je pense qu'il y a un parti-pris dans ATOM de s'intéresser aux créateurs avant tout -- et donc de se focaliser sur Itô lui-même, plutôt que sur les travaux dérivatifs de ses Å?uvres. Ensuite, il y a aussi une question de place: le magazine ne fait "que" 130 pages, le dossier Itô en compte 16, c'est déjà très conséquent.
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 07/05/18 12:23    Sujet du message: Répondre en citant

XaV a écrit:
(j'ai lu et relu quelque chose comme une petite trentaine de bouquins pour la préparation du papier), [...] Ensuite, il y a aussi une question de place: le magazine ne fait "que" 130 pages, le dossier Itô en compte 16, c'est déjà très conséquent.

Oui bah c'est pas assez ! (Et puis, je suis sûr qu'en plus t'as demandé à être payé !)


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Shampoo
Mangaversien·ne


Inscrit le : 18 Sept 2011

Message Posté le : 07/05/18 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

Okok Sourire j'ai pas fais attention aux 16 pages, c'est qu'il se lit vite cet article.

Merci pour les réponses.

En ce qui concerne la bio, j'ai toujours cru que toutes les oeuvres de l'auteur présenté y figuraient, mea culpa.
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XaV
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Mai 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 07/05/18 16:02    Sujet du message: Répondre en citant

Shampoo a écrit:
En ce qui concerne la bio, j'ai toujours cru que toutes les oeuvres de l'auteur présenté y figuraient, mea culpa.

Je ne suis pas allé voir ce qu'ont fait mes petits camarades, mais celles dont je me suis occupé jusqu'ici ont rarement été exhaustives. Tagame et Yamakawa étaient parcellaires, alors que celle de Terasawa était plutôt complète, même chose pour Furuya (mais c'est plus facile quand un auteur enchaîne les longues séries, tant pour l'analyse que pour des questions de place dans le magazine). Quand à celle de Tezuka (dans le numéro de janvier), elle était très loin du compte.
En ce qui me concerne, j'aborde l'exercice comme un tout: une sorte de long texte, fragmenté en quelques morceaux, et qui vise à retracer l'évolution de l'auteur au fil de sa carrière. Donc moins un inventaire qu'une vision globale.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 07/05/18 19:49    Sujet du message: Répondre en citant

XaV a écrit:

Pour la question des adaptations, je pense qu'il y a un parti-pris dans ATOM de s'intéresser aux créateurs avant tout -- et donc de se focaliser sur Itô lui-même, plutôt que sur les travaux dérivatifs de ses Å?uvres.

Pourtant, il y a eu plusieurs articles sur des adaptations dans Atom, mais plus sur des versions live qu'animées. Dans ce numéro-ci, par exemple, on a une interview de Sono Sion. Dans le n°2, il y a un texte de Kurosawa et dans le 4, une interview de Miike.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Aniki
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Nov 2003

Message Posté le : 07/05/18 20:09    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
A propos de l'interview de Shirahama, d'ailleurs, un petit ajout : je pense que ça aurait été intéressant (mais après, il y a aussi des problèmes de place) de mettre les oeuvres artistiques citées à côté des planches de manga pour que le lecteur fasse le lien entre les deux.


J'aimerais beaucoup mais en + de la place, se pose une question de droits de reproduction... Sauf quand les Å?uvres tombent dans le domaine public, et encore.
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XaV
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Mai 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 07/05/18 22:51    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
Pourtant, il y a eu plusieurs articles sur des adaptations dans Atom, mais plus sur des versions live qu'animées. Dans ce numéro-ci, par exemple, on a une interview de Sono Sion. Dans le n°2, il y a un texte de Kurosawa et dans le 4, une interview de Miike.

... ce qui ne fait que confirmer ce que je disais: dans les trois cas, on est face à des cinéastes qui sont des créateurs à part entière, et que l'on va interroger par rapport à cette création particulière qu'est l'adaptation.
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Therru
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Avr 2007
Localisation : Liège

Message Posté le : 13/05/18 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas encore lu tout le magazine, juste la partie qui a motivé mon achat, c'est-à-dire évidemment celle consacrée à Rumiko Takahashi.

Dans les points positifs, j'ai trouvé l'interview très bonne, intéressante et j'en ai appris davantage sur cette auteure d'exception, comme le fait que c'est une lectrice avide (elle a carrément un hangar pour y ranger sa bibliothèque !), qu'elle rend toujours ses pages dans les temps (ce qui montre que sa discipline de travail doit être exemplaire, surtout si c'est une grosse lectrice), et elle confirme ce que je ressentais à la lecture de ses oeuvres, c'est-à-dire qu'elle place les personnages au centre de son récit, ce qui rend ses histoires si attachantes. J'ai aussi apprécie la réflexion sur le fait qu'elle cadre différemment ses cases dans Inu-Yasha par rapport à ses débuts, du fait qu'elle voulait souligner l'aspect plus "épique" de la série.
Bref, une lecture instructive et agréable.

J'ai aussi trouvé les critiques des oeuvres en marge bien écrites et bien représentatives des oeuvres. Je me suis souvenue d'ailleurs à la lecture de celle consacrée à "La Tragédie de P" de l'histoire du pingouin et madame Kakei, et j'ai reversé ma petite larme.


J'ai par contre moins apprécié celles consacrée à ses trois oeuvres majeures, "Urusei Yatsura", "Maison Ikkoku" et "Ranma 1/2".

C'est parfois juste une différence d'opinions. Je trouve par exemple "Urusei Yatsura" pas du tout répétitif, moins que "Ranma 1/2" notamment, parce que les caractères, les capacités et les origines des personnages sont tellement plus variés, ce qui permet une bien plus grande variété de situations. Après certes, forcément, il est mieux d'espacer ses lectures, mais c'est plus parce que ce sont des histoires disjointes et que l'humour se prête moins à une lecture intensive qu'un thriller ou autre. J'ai un peu tiqué au passage qui donne l'impression que le chroniqueur reprend R. Takahashi sur l'influence du Manzai dans son oeuvre pour la substituer à la comedia dell'arte aussi en début de chronique, mais je vais sans doute chercher trop loin.

Celle sur "Maison Ikkoku" est inutilement verbeuse (et un brin pédante) et un peu perchée sur certains éléments (le passage sur "voix intérieure et voix extérieures" par exemple), mais de nouveau, c'est l'avis de son auteur.

Par contre, j'ai davantage de problèmes avec le vocabulaire utilisé pour "Ranma 1/2". L'usage du terme "transsexualité" pour désigner Ranma est complètement erroné par exemple. Une personne transexuelle s'identifie à un genre différent de son genre de naissance, et cherche à diminuer/effacer son inconfort physique et/ou mental en faisant sa transition physique vers le genre auquel il s'identifie.
Sauf que Ranma est né garçon et s'identifie comme un garçon, qu'il soit Ranma fille ou Ranma garçon. � aucun moment il ne remet en cause ou doute de son identité. C'est pour ça que l'impression de fan-service est quasi-nulle, parce que Rumiko Takahashi lui fait conserver sa personnalité et son caractère, peu importe son apparence, et surtout, le personnage ne fantasme pas du tout sur son corps féminin, le traitant juste comme une partie de lui-même, qui lui mène la vie pas facile parfois mais il sait bien qu'il pourra redevenir lui-même facilement plus tard. Il est à l'aise avec ses deux genres, mais préfère son corps de garçon, parce que c'est celui auquel il s'identifie.

Ses transformations garçon-fille lui permettent surtout d'accepter d'autres défis ou de se retrouver dans des situations plus variées que si il était purement un garçon (le corset lors de la bataille des gourmets qui l'empêche de redevenir lui-même, le bikini super-moche qui l'entraîne dans les océans, la stupidité hilarante de Kûno qui ne le reconnaît jamais)...

Après, pour un public transsexuel, il y a forcément quelque chose qui résonne, mais dans le manga même, le sujet n'est pas du tout traité ou représenté par les personnages. Maintenant, si on considère que sa recherche d'un "remède" à ses transformations est considéré comme une forme de dysphorie, à l'extrême rigueur, mais l'attitude de Ranma marque plus une petite honte passagère qu'un vrai inconfort psychologique et physique.

Je trouve aussi et surtout déplacé que le terme "transsexualité" dans le texte soit sur un pied d'égalité avec l'idée de travestissement, qui vise soit à tromper l'autre (espionnage par exemple) soit représente un fétichisme (souvent à connotation sexuel, et ça ne colle pas du tout, vu que Ranma refuse de porter des sous-vêtements ou des vêtements féminins sauf si la situation l'exige) ou bien un acte rituel ou théâtral. Déjà parce que cette idée (totalement fausse) que les personnes transsexuelles essaient de tromper les autres est dommageable et perpétue un préjudice, ensuite parce que Ranma ne se cache pas et ne cherche pas à tromper ou à se dissimuler.
Ses camarades apprennent vite son secret, tous ses rivaux le savent aussi, et personne ne le traite différemment. Les rares fois il se cache, c'est face à sa mère (à cause de son imbécile de père et pour créer une nouvelle dynamique en contraste avec les autres, et elle finit tout de même par l'accepter à la fin quand il est honnête avec elle et que l'auteure doit boucler son manga), et les seules personnes qui ne connaissent pas sa condition, ce sont Kuno et Kodachi (parce que c'est hilarant et ça le reste jusqu'à la fin). Dans quasiment tous les autres cas, c'est parce que sa condition lui permet d'élargir ses champs du possible (comme le combat de cérémonie du thé, où il est ouvert à son identité avec l'homme qui l'a enlevé en plus).

Bref, même l'idée de travestissement est en grande partie fausse, parce que aucun personnage ne cherche vraiment à tromper ou à tricher avec leur transformation. Pire, il y beaucoup de personnages qui se transforment dans le titre, et pas en humain.

Ces transformations, c'est avant tout un point de départ pour créer des situations rocambolesques et varier les dynamiques entre les personnages.

L'idée aussi que Akané est différente me paraît fausse. Akané est très féminine, très appréciée de ses camarades, très bien intégrée dans sa famille. Elle a juste un caractère pas facile, est mauvaise cuisinière et est un peu violente, mais c'était déjà le cas pour pas mal de personnages dans "Urusei Yatsura". Je ne pense pas qu'il y ait une volonté de la part de l'auteure de renverser les codes des genres ou quoique ce soit dans cette série en particulier, parce qu'elle allait encore plus loin quelque part avec "Urusei Yatsura" (où les personnages les plus forts de la série sont tous des femmes). Elle fait juste vivre des personnages entiers, et ces personnages ont tous une forte personnalité avec pas mal de défauts plus ou moins gros.

Bref, cet avis est beaucoup plus long que ce que je pensais (heureusement que je n'ai pas encore lu tout le magazine) et je vais juste appuyer sur le bouton "envoyer" maintenant.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 13/05/18 17:54    Sujet du message: Répondre en citant

Sur la différence entre UY et Ranma, je suis d'accord avec la critique : je trouve la première beaucoup plus répétitive, même si elle se place dans un univers plus large, parce que, contrairement à Ranma, les personnages n'évoluent pas, quasiment jusqu'à la fin - et même à la fin, ça reste très léger. Dans Ranma, il n'y a pas autant d'évolution que dans Maison Ikkoku mais il y en a quand même davantage. Mais comme tu le dis, c'est une différence d'opinion, donc quelque chose d'assez subjectif.

Sur la transexualité de Ranma, ce n'est pas un sujet que je connais et qui m'intéresse particulièrement : pour moi, dans le manga, le changement de corps de Ranma est surtout source de gags, même si le personnage évolue dans son rapport à son corps féminin au fil du manga. Il souhaite quand même toujours trouver un remède à cette malédiction (il y aurait quand même une solution assez simple qui consisterait à retourner en Chine pour se baigner dans une source de l'homme...).

Citation:
aucun personnage ne cherche vraiment à tromper ou à tricher avec leur transformation.


Ryoga utilise souvent sa transformation pour se faire câliner par Akane et Genma pour tenter de passer inaperçu lorsqu'il risque d'avoir des ennuis (avec Happosaï ou avec sa femme). Et Ranma l'utilise également assez souvent, après quelques volumes, pour obtenir certains avantages ou tromper des adversaires.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 13/05/18 20:12    Sujet du message: Répondre en citant

Ranma n'est clairement pas transexuel, il ne cherche pas à devenir une fille. C'est d'ailleurs le principal enjeu lié à sa mère, puisque son père et lui devaient se faire seppuku s'ils n'arrivaient pas à en faire un garçon viril. Or, la réaction de sa mère lorsqu'elle découvre sa malédiction résume tout ce qu'il y a à savoir : en garçon ou en fille, Ranma est bel et bien viril, aucun problème, mission accomplie.

Par contre, pour Tsubasa ou Konatsu, ce thème est plus pertinent, même si ces deux personnages sont probablement là pour contrebalancer la double identité de Ranma ou la personnalité de Ukyo.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !
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Therru
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Avr 2007
Localisation : Liège

Message Posté le : 13/05/18 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
Dans Ranma, il n'y a pas autant d'évolution que dans Maison Ikkoku mais il y en a quand même davantage.


Bof bof bof, je vois pas trop en quoi en fait.
Déjà aucun personnage n'a vieilli et comme dans UY, il n'y a pas de vraie marque du passage du temps, donc aucun personnage n'a réellement pu changer ou gagner en maturité.
Il n'y a aucun arc narratif qui conserve son impact, au mieux on gagne un personnage. Par exemple, Ryoga ne renonce pas à Akané alors qu'une fille s'intéresse à lui. Kuno ne saura jamais que Ranma était la fille à la natte. Happosai est toujours un vieux pervers. Taro le collant n'a jamais réussi à faire changer son nom. Tous les scénarios tournant autour de la fin des transformations (savon, source cachée) ont lamentablement échoué.
Aucune intrigue amoureuse n'est résolue non plus, tout le monde essaie de saboter le mariage à la fin, alors que chacun et chacune ont un ou une soupirant à leur côté.
Aucun des personnages n'a levé son pouvoir de transformation non plus.

Il y a juste quelques nouvelles techniques qui font leur apparitions, ce qui est normal pour un titre d'arts martiaux.

Non, tous les personnages sont plus ou moins toujours les mêmes qu'au début, si ce n'est que Ranma et Akané sont un peu plus ouverts l'un à l'autre (et encore, leur dynamique n'est pas vraiment modifiée, et ce rapprochement a été illustré à de nombreuses reprises avant la fin). La mangaka a juste modifié un peu l'apparence d'Akané au début en lui coupant les cheveux parce qu'elle ne parvenait pas à saisir sa personnalité auparavant, jusqu'à cette action (et c'est vrai qu'avant, elle ressemblait beaucoup à Shinobu).
La seule "intrigue" que R. Takahashi a résolue, c'est de réunir Ranma et sa mère, et c'est tout.

Puis dans UY, certaines choses changent tout de même. Ataru et Mendo passent de purs rivaux à amis de bêtise, Shinobu les largue tous les deux et se retrouve avec le lapin de pâques, Rei et Ran sont de plus en plus proches, Les corbeaux tengus et Kurama se souviennent de chaque précédente rencontre, on en apprend toujours davantage sur le passé d'enfant de Lamu avec ses amies de l'espace, sur sa famille aussi (on rencontre ses parents, son cousin, etc.)...
Maintenant que j'y pense, j'ai l'impression qu'il y avait tout de même plus de profondeur dans les personnages dans Urusei Yatsura...

Cyril a écrit:
(il y aurait quand même une solution assez simple qui consisterait à retourner en Chine pour se baigner dans une source de l'homme...


Autre preuve que la série ne fait pas évoluer ses personnages, c'est que la résolution de leurs problèmes se régleraient en quelques jours avec un avion, un bateau, ou même à la nage. Donc le but n'est pas de créer un environnement réaliste ou de faire grandir des personnages, mais de mettre des personnages dans une certaine position et de voir comment ils s'en sortent.

Cyril a écrit:
Ryoga utilise souvent sa transformation pour se faire câliner par Akane


Oui, et c'est le seul à profiter de la situation, mais il ne pourra jamais le dire parce qu'il serait immédiatement marqué comme un gros pervers.^^ Ce qui sert évidemment des situations plus que tendues pour lui.
Genma se fait immédiatement griller par Happosai en panda, et oui, il se cache de sa femme, comme Ranma, à cause de sa promesse stupide.
Ranma n'a pas vraiment d'avantages à être en fille, c'est généralement même là qu'il a le plus d'ennuis, et il ne cherche pas à tromper ses adversaires, au contraire, il préfère qu'ils sachent bien qui il est, même si ce n'est pas toujours facile de leur montrer ou leur faire accepter. Tromper Kuno ne compte pas non plus, c'est toute la bêtise du personnage et ce qui rend leur relation si fabuleuse.


Dernière édition : Therru le 13/05/18 20:26; Edité 1 fois
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Therru
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Avr 2007
Localisation : Liège

Message Posté le : 13/05/18 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

@Gemini_ : Tsubasa serait plutôt dans le travestissement, puisqu'il se revendique toujours homme et voit ça comme un passe-temps. Donc il n'a pas vraiment de souci avec son identité et il s'assume pleinement.
Pour Konatsu par contre, c'est beaucoup plus flou, et je ne me souviens plus si il/elle se revendique comme un homme ou comme une femme dans le manga, même si elle continue de s'habiller en femme alors qu'elle est libérée de l'emprise de sa famille, donc c'est plus compliqué, et fait effectivement plus miroir avec la situation d'Ukyo.
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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 13/05/18 21:08    Sujet du message: Réaction Répondre en citant

Je n'ai pas encore acheté ATOM 6, j'attends le retour des courses du samedi matin pour cela, mais je vais dans le sens de Therru : Lamu - Urusei Yatsura est bien plus varié que Ranma 1/2 (et bien plus intéressant par ses personnages) ! Et parler de transsexualité pour Ranma n'a aucun sens (mais là, j'attends de lire le texte pour me faire un avis).
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Chroniqueur à du9
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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 17/06/18 19:07    Sujet du message: Mon avis Répondre en citant



Il y a un mois, j'ai acheté ce fameux numéro 6 (deux sur six, ce n'est pas si mal, hein !), pour son entretien avec Rumiko Takahashi. Peu de temps après, sortait Coyote Mag que jâ??ai trouvé, pour la même raison.

Jâ??ai donc lu les deux interviews de Rumiko Takahashi. Elle sont très différentes dans la forme et dans le fond, ce qui est tout à fait normal, étant donné que les deux supports ne visent absolument pas le même lectorat. Je dois dire que jâ??ai largement plus appréciée celle de Coyote Magazineque celle dâ??ATOM. Je ne dirais pas qu'elle est meilleure, on voit que les deux magazines ne sâ??adressent pas du tout au même lectorat. Après, mon avis n'est pas pertinent, étant un lecteur trop particulier, car ne suis-je pas le "premier fan [français] (auto-proclamé)" de l'auteure ? Sourire

Mais bon, Matthieu 1 - 0 Fausto ! Mort de rire

Sans me lancer dans une comparaison point à point qui serait ridicule étant donné que les deux papiers ne s'adressent pas du tout aux mêmes personnes, je dois dire que l'interview d'ATOM m'a déçu. Pas parce que je n'y ai pratiquement rien appris (c'est encore heureux, vu tous les entretiens que j'ai pu lire sur le site Furikan (et sur le net en général) depuis des années, mais parce que Fausto s'attarde beaucoup trop sur Lamu et Maison Ikkoku et survole trop Ranma 1/2 et Inu Yasha. Alors, oui, c'est bien écrit, la maquette est classe comme je les aime, les notules bibliographiques bien faites, les illustrations jolies (sauf celle de la couverture qui est un très mauvais choix à mes yeux) et qu'il n'y a que la chronique de Ranma 1/2 qui est en partie à côté de la plaque et que j'ai trouvé ratée. Mais bon... Comme déjà dit, je ne suis pas le public du fait de ma connaissance du sujet. Du coup, je me suis passablement, non pas ennuyé car ça se lit bien, mais j'ai trouvé tout ça un peu fade et peu intéressant...

Avec l'entretien dans Coyote Mag (lui aussi "exclusif", ha ha !), j'ai trouvé un texte plus en adéquation avec mes attentes. Alors, oui, la maquette est assez "bordélique" et dense, l'entretien semble nettement plus court, c'est moins littéraire, les réponses sont souvent assez courtes, mais ça s'adresse à un lectorat fan de manga. Après tout, c'est que je suis, n'est-ce pas ? Sourire

Pour ce qui est de la longueur du texte, je me demande quel est le rôle de la traduction dans les deux cas. Il faudrait que je demande à Aurélien et à Thibaud dans quelle mesure le premier a allongé la sauce et le second a condensé le propos de Rumiko Takahashi... Quoique... Lorsque je compare les deux entretiens, il y a plus de questions dans Coyote Mag que dans ATOM et la longueur des réponses semblent proches, en fait... La maquette doit jouer et c'est peut-être aussi parce que Fausto pose une question à la fois, alors que Matthieu a tendance à faire des triples questions... Ce qui fausse aussi ma perception entre les deux magazines est la présence des chroniques pleines pages d'ATOM, ainsi que les illustrations pleines pages, sans parler de la police de caractère (taille, interlignage, etc)...

Enfin, bref, dans le cas de Coyote Mag, j'ai plus apprécié les questions car portant moins sur les Å?uvres que sur l'auteure elle-même et sa façon de travailler, sur sa carrière, aussi, notamment sa relation avec Adachi. J'aurai aimé des réponses plus développées mais j'imagine qu'il n'était pas possible de chercher à approfondir tel ou tel point. J'ai beaucoup aimé les trois photos de l'atelier de la mangaka (qui ressemble vraiment à un atelier de mangaka, ha ha !). A l'arrivée, les deux textes sont vraiment complémentaires (même s'il y a plusieurs questions/réponses communes), et je conseille fortement aux personnes qui s'intéressent à Rumiko Takahashi (mais sans être spécialiste) de lire ces deux entretiens. Après tout, ce sont les deux seuls qui existent en français...
_________________
Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
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