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Auteur Message
shun
Mangaversien·ne


Inscrit le : 01 Sept 2002
Localisation : charleroi la ville noir

Message Posté le : 06/02/21 03:16    Sujet du message: Répondre en citant

des lecteurs de nos temps contraire ?

j'ai lu les 2 tomes et ca ne fait que parler de reproduction, amour divers et identié sexuel (probablement la raison de l'acquisition ), le côté sf est au oubliette, j'ai acheté pour soutenir le choix mais j'accroche pas du tout.
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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 06/02/21 09:09    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

J'ai abandonné après le tome 1 et ce que tu dis me conforte dans mon choix... Sourire
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 06/02/21 09:38    Sujet du message: Répondre en citant

shun a écrit:
des lecteurs de nos temps contraire ?

J'ai donné mon avis sur les deux premiers tomes sur le forum. Depuis, j'ai décidé d'abandonner la série ; elle ne me poussait à continuer que pour en savoir un peu plus sur l'univers, mais ni les personnages ni l'histoire de la maladie de Daphné ne m'accrochaient. Avec tout ce qui nous attend en 2021 (dont un des meilleurs manga de SF) et mon retard de lecture, je préfère me concentrer sur d'autres titres.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !
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Shuichi
Mangaversien·ne


Inscrit le : 05 Mars 2009

Message Posté le : 06/02/21 12:21    Sujet du message: Répondre en citant

C'est dommage tous ces avis négatifs, la série est chouette et j'aime bien qu'on s'attarde sur les personnages et leurs différentes relations avec les autres. Je prends toujours beaucoup de plaisir à la suivre et j'ai hâte de lire la suite.
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Shuichi
Mangaversien·ne


Inscrit le : 05 Mars 2009

Message Posté le : 07/02/21 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai terminé 3 séries ce week-end que ce soit lecture ou relecture.

Love, Be Loved, Leave, Be Left #12


Le sticker sur ce dernier tome promettait un final "à la hauteur" mais je le trouve bien plus moyen que celui de la précédente série de l'autrice : Blue Spring Ride. Et pourtant, j'ai préféré LoveLeave pour ses côtés moins larmoyant et dramatique que pouvait avoir Blue Spring Ride. J'ai pris énormément de plaisir à suivre ce quatuor adolescent dans leur quotidien. C'était une jolie tranche-de-vie positive avec des dessins très doux et une atmosphère qui faisait vachement du bien. Vraiment j'adore Io SAKISAKA en tant que mangaka. Toujours de jolis titres agréables à lire. Le seul point négatif est pour moi le final qui m'a donné un goût de "vite expédié", je pense qu'il aurait fallait 1 ou 2 chapitres de plus pour terminer l'histoire de manière moins abrupte. Mais c'était une super lecture dans l'ensemble.

Dans l'intimité de Marie #3 à 9



J'avais lu les 2 ou 3 premiers tomes bien avant leur parution en français chez Akata et je m'y suis remis ces jours en m'achetant l'intégralité pour une relecture de l'oeuvre dont je ne connaissais pas la fin. Et le truc, c'est qu'avec les titres d'Akata, je finis toujours par avoir le titre qui me trotte dans la tête pendant un bon moment après la lecture. J'ai adoré le titre, j'ai adoré suivre et être transporté dans l'univers créé par Shūzō OSHIMI. Cette lugubrité, cette noirceur, je sais pas comment l'expliquer mais wow. Je me doutais un peu du final au fur et à mesure que l'histoire avançait mais juste wow. Et c'est fou d'en remettant dans le contexte de l'époque que ce soit Akata qui ait amené cet auteur dans les pays francophones alors que dorénavant Ki-oon rafle tous ses titres-là. Je suis vraiment perdu dans ce que je veux dire concernant le titre mais je me sens encore "habité" par ce manga et j'arrive pas à en sortir pour avoir le recul de faire une critique constructive. Je vais juste chérir les émotions que j'ai ressenties lors de la lecture. Maintenant j'aimerais acheter "Les liens du sang" qui me fascine ! Des avis d'ailleurs sur ses autres séries sorties (fleur du mal, happiness, etc) ?

Bless You #1 à 5


Tous revendus à l'époque lors d'un besoin d'argent, j'ai craqué et je les ai tous rachetés. Quel plaisir de redécouvrir ce titre dont je me souvenais de pleins de choses et dont j'en avais oublié d'autre. J'aime beaucoup ce qu'aborde le titre et la façon de le faire. L'autrice a vraiment progressé entre Lily, la menteuse et Bless You. Je n'ai pas grand chose à dire car je connaissais déjà le dénouement que j'aime et kudo pour le tome 3 qui est mon préféré !
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Corti
Mangaversien·ne


Inscrit le : 31 Mai 2006
Localisation : Sous la pluie... C'est pas dur de trouver où.

Message Posté le : 08/02/21 16:31    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu Happiness et les Fleurs du mal, et je préfère largement le premier au second (il a aussi pour lui d'être le premier que j'ai lu de l'auteur). Happiness est plus récent, ce qui a pu jouer aussi. Pourtant, il y a des éléments qui m'ont déplu dans Happiness, comme une ou deux coincidences un peu faciles. Mais en même temps, elles ont participé au charme de l'histoire. Donc bon...

Je viens de découvrir l'auteur et j'avoue que je suis tombé sur le charme. J'aime sa capacité à relancer son récit, à ne pas tourner en rond dans le déroulement de son intriigue et de vraiment faire avancer son histoire. De même, les thématiques sont intéressantes, ave son intérêt pour le passage du temps, l'approche de la mort, l'évolution au cours du temps. Je n'ai pas encore fait l'intimité de Marie, mais il est sur ma toread list.
_________________
(ou pas ?)
"That Others May Live" -- Rescue Wings
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Shuichi
Mangaversien·ne


Inscrit le : 05 Mars 2009

Message Posté le : 08/02/21 17:54    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ton partage, Corti !
Je compte bien lire toutes ses oeuvres après avoir acheté "Les liens du sang" mais du coup j'irai plus vers "Happiness" que sur "Les fleurs du mal" dans un premier temps. Merci encore Sourire
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 09/02/21 14:42    Sujet du message: Kaze Hikaru 15 Répondre en citant

Kaze Hikaru 15 (US)

Les jours se suivent et se ressemblent au QG du Shinsengumi. Kamiya et Okita ne sont pas séparés comme le craignait ce dernier au volume précédent. Nakamura continue à mettre l'ambiance, bien décidé à faire avouer à Kamiya qu'il est une fille! Car c'est impossible qu'elle soit un garçon: il n'en serait pas aussi amoureux sinon! Voyant l'animation autour de Kamiya (et les hommes régulièrement troublés par lui), Hijikata et Kondoh lui propose de passer la cérémonie du genpuku qui marquera son entrée en tant qu'homme: sauf qu'il va falloir raser sa frange et que Nakamura y est fermement opposé! Quant à Kamiya, elle est honorée qu'on la reconnaisse comme un véritable bushi, mais elle s'inquiète de ce reste de féminité. Ce petit quotidien est secoué quand le Dr Matsumoto, spécialisé dans la médecine occidentale, vient rendre une petite visite, demandant en plus à ausculter tous les hommes de Hijikata... C'est la panique pour Kamiya et Okita: comment donc préserver le secret de notre héroïne? Sur la fin du volume, on s'intéresse à Harada qui va tomber amoureux d'une fille de marchande (bien riche) dotée d'un très mauvais caractère (et d'un complexe sur son physique).

Tout se passe toujours en douceur dans le Shinsengumi de Taeko Watanabe. L'intrigue (y'en a-t-il une...?) avance très lentement, 2 ans se sont passés depuis le début de la série. C'est un manga toujours aussi étrange mêlant la comédie (c'est toujours très bon enfant), la romance (qui n'avance pas car Okita fait son imbécile) et le tout dans un décor historique très précis. Chaque volume permet d'en savoir un peu sur cette époque notamment ici le rapport assez ténu que les personnes peuvent avoir à l'hygiène (la corrélation hygiène = moins de maladie n'est pas forcément évidente) et les toilettes publiques (qui se résumaient à un seau...). Et c'est bien ce qui intéresse l'autrice, tout en divertissant. A la fin, un bonus sur les kimono montre encore une fois tout le soin apporté par Watanabe quant à la représentation de cette époque. C'est toujours une lecture aussi agréable, divertissante, choupi Sourire .
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais Très content
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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 14/02/21 17:52    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis lancé dans 2 nouveautés ce mois-çi :

Drifting Dragons tome 1 : j'ai mis un peu de temps à la commencer, alors que la couverture me donnait envie, probablement à cause d'une faible communication, mais je l'avais quand même dans un coin de ma tête
J'ai donc pris le temps cette fois et j'ai été surpris, agréablement. Si le thème des dragons pourrait être traité de façon très "fantasy", ici c'est plutôt un manga "tranche de vie" mais sur un dragonnier ^^. Le premier tome suit surtout Mika, un maniaque des dragons qui aime surtout les manger, Takita qui est la nouvelle, et Vannie qui est la belle femme un peu fermée. Même si on suit des dragonniers, il n'y a pas forcément une grosse tension, la chasse des dragons n'est pas forcément difficile (sauf quand maman dragon n'est pas contente et vient les attaques) et le challenge est plutôt de ne pas les abîmer pour ne pas réduire leur valeur marchande
Mon libraire m'a fait une remarque concernant cette série, pour lui si tu remplaces dragon par baleine, tu as juste une histoire de baleinier, le manga cherchant alors à les "humaniser"ou à "justifier" la chasse à la baleine. Si en effet on peut le voir ainsi, je ne vois pas forcément de problème à ça, surtout que ça n'est pas spécialement lourdingue en tout cas pour le moment. Les dragonniers sont quand même montrés comme étant plutôt ostracisés de par leur métier à cause d'une réputation de porte-poisse
Les dessins en tout cas sont jolis, les personnages bien individualisés, et les dragons très variés (ils me font un peu penser aux anges dans Evangelion avec leurs design variés)

L'homme qui tua Nobunaga tome 1 et 2 : Je me suis laissé tenter car comme souvent la couverture m'a fait de l'Å?il, puis en regardant quelques détails, c'est une série courte (8 tomes) et un thème historique assez sympa
Le manga est l'adaptation d'un roman historique visant à "rétablir la vérité" sur l'incident de Honnoji où Oda Nobunaga a trouvé la mort, la thèse fréquente étant que c'est son meilleur ami et allié Akechi Mitsuhide qui l'a tué en le trahissant
Si graphiquement le manga est vraiment une réussite (largement à hauteur des couvertures) j'ai un peu plus de mal avec la narration. Le premier tome brosse déjà toute l'histoire en gros, puis revient à partir du tome 2 sur des points spécifiques, ce que je comprends du coup plutôt mal, surtout que c'est assez difficile à suivre pour nous occidentaux à cause de la multitude de noms qui ne nous parlent pas (ma seule autre référence concernant cette période c'est samourai deeper kyo, c'est dire ^^) et qui en plus change parfois. Il faut savoir que l'historien à l'origine de cette version de l'histoire se revendique comme descendant d'Akechi Mitsuhide (je dis revendique car il explique d'ailleurs bien que c'est assez difficile, le nom ayant été synonyme de traîtrise sa famille a alors changé de nom) et prétend nous "donner la vérité sur ces évènements", ce qui est plutôt une démarche de sachant d'asséner ainsi une vérité, même s'il est bien documenté (en particulier avec des documents découverts récemment)
Un point quand même concernant les couvertures que je ne comprends pas, Delcourt a "zoomé" sur les couvertures japonaises, et j'avoue ne pas bien comprendre pourquoi Question pourquoi quand on a un beau dessin on le rognerait Question Bref c'est un détail, mais j'aime les détails et j'aurais préféré que ça soit soigné au niveau des détails (et pour le premier tome on perd tout le front d'Akechi alors qu'un des points que cherche à établir l'historien c'est l'âge d'Akechi, plus avancé que dans les versions communément admises)

Sinon dans le même temps, Delcourt publie en BD Kurusan, l'histoire de Yasuke le premier samouraï noir qui est justement sur la même période historique (le sous-titre du manga parle justement de Yasuke, celui ci étant important pour comprendre les évènements, car les documents récents permettant de savoir plus précisément ce qu'il s'est passé viennent de lui), je ne sais pas si c'est un hasard de calendrier ou bien si c'est voulu, mais du coup j'ai aussi pris la BD même si je ne l'ai pas encore lue
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 17/02/21 05:44    Sujet du message: Répondre en citant

A part pour les noms des personnages, Kyo avait une valeur historique proche du néant (et n'avait de toute façon aucune prétention dans ce domaine à mon avis).
Sur la même période que L'homme qui tua Nobunaga, il y a déjà Le chef de Nobunaga et, un peu avant, Le tigre des neiges. Je m'en contenterai, d'autant plus que j'avais déjà lu ta critique sur le manque d'objectivité du scénariste sur manga-news. Les 2 titres que j'ai cités rompent aussi avec la version officielle de l'histoire sur certains points mais n'ont pas de visée apologétique - et ils argumentent sur leurs positions, même si je pas assez de connaissances pour juger de la pertinence de leurs arguments.


Running girl 2 et 3 : je trouvais que le tome 1 allait trop vite. Ce n'est pas le cas des deux derniers qui s'attardent de façon intéressante sur les progrès de l'héroïne d'une part, de son équipement d'autre part. C'est plutôt intéressant de découvrir tout ça, même s'il y a un peu trop de bons sentiments et de facilités scénaristiques, comme avec la riche sponsor qui sort de nulle part et qui est convaincue par la motivation de l'héroïne.
On voit ainsi bien l'héroïne évoluer, ainsi que les difficultés auxquelles elle est confrontée et qu'elle doit dépasser. La partie sur le relais et l'amitié qu'elle développe avec une athlète valide mais qui a aussi ses défauts sont ainsi très réussies.
Reste que je regrette toujours la faiblesse du côté compétitif au sens classique du terme : la rivale apparaît assez tard, et la rivalité elle-même est plus teasée que véritablement explorée. Ca n'empêche pas la lecture d'être plus réussie que je ne le pensais à la fin du premier volume mais il manque quand même un petit quelque chose.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 17/02/21 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
A part pour les noms des personnages, Kyo avait une valeur historique proche du néant (et n'avait de toute façon aucune prétention dans ce domaine à mon avis).
Sur la même période que L'homme qui tua Nobunaga, il y a déjà Le chef de Nobunaga et, un peu avant, Le tigre des neiges. Je m'en contenterai, d'autant plus que j'avais déjà lu ta critique sur le manque d'objectivité du scénariste sur manga-news. Les 2 titres que j'ai cités rompent aussi avec la version officielle de l'histoire sur certains points mais n'ont pas de visée apologétique - et ils argumentent sur leurs positions, même si je pas assez de connaissances pour juger de la pertinence de leurs arguments.

Oui évidemment pour SDK c'était bien ce que je sous-entendais, il m'a juste permis de savoir que Nobunaga était un seigneur de guerre ^^

J'ai mis une critique sur Manga-news moi ? ^^ Après par moment il y a quand même des exposés intéressants sur certaines théories, mais ça reste quand même trop "voilà la vérité ! Ecoutez moi ! Je sais tout ! Je vais tout vous dire !" pour que je passe ça sous silence dans ma critique

Sinon j'ai enfin lu Broken Mariko
L'histoire est beaucoup plus courte que ne laisse paraître le tome, 4 petits chapitres, car celui ci contient aussi la première histoire courte de l'auteure (Yiska)
Au niveau de l'histoire, même si je ne suis pas emballé par l'argument de vente, il faut avouer qu'elle est émouvante, puissante, et même un peu haletante. Elle est étonnamment raccord avec l'actualité car il y est question d'inceste et de violences familiales. C'est raconté avec retenue et justesse, sans jugement, y compris sur le père incestueux qui est décrit certes comme un salopard violent, mais aussi comme un père aimant exagérément et surtout de façon inappropriée sa fille. Même si c'est court on voit un peu les failles que cela entraîne chez Mariko et comment ensuite les autres peuvent s'engouffrer dans ces failles... ou pas concernant sa meilleure amie que l'on suit. Bref, je ne vais pas tout raconter, c'est beau et le conseille

Au niveau du dessin, il y a à la fin une interview de l'auteure qui explique qu'elle a des influences de la BD et des comics et ça se ressent tout à fait dans son dessin, on se demande des fois si on est dans un manga ^^ les scènes deviennent même des fois cartoonesques (avec une chute dessinée façon bip bip et le coyote, en lisant vous comprendrez). Le dessin n'est pas toujours d'une précision folle, mais sur certaines passages il est vraiment magnifique

Au niveau de l'édition, rien à dire, on a le spin off avec une très courte histoire bonus, une interview de l'auteure (directement faite par Ki-Oon) et l'histoire courte Yiska comme je disais donc y'a de quoi lire
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 17/02/21 19:51    Sujet du message: Répondre en citant

Tuc a écrit:
J'ai mis une critique sur Manga-news moi ?



Faute de frappe, je voulais écrire "la" critique et non "ta" critique. Embarassé
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 18/02/21 13:41    Sujet du message: Kaze Hikaru 16 Répondre en citant

Kaze Hikaru 16 (US)

Les préoccupations de ce volumes:
- Le mariage de Harada avec la fille d'un riche marchand, gros problème car les mariages interclasses ne sont pas autorisés (il est de la classe des guerriers et sert le bafuku quand même),
- Kamiya qui se blesse la cheville, ce qui la force à rester chez le Dr Matsumoto Hogen et en apprendre beaucoup plus sur son père qu'elle n'a jamais vraiment aimé (il a délaissé sa famille pour la médecine occidentale),
- Okita, après avoir aidé une femme en ville, se retrouve avec une prétendante qui veut l'épouser alors qu'il refuse. Chose qu'approuvent pourtant Kondoh et Hijikata, au grand dam de Kamiya

La vie continue pour le Shinsengumi sauf... sauf ce suspense sur cette dernière intrigue! Le ton est toujours aussi choupi et positif, même lorsqu'on aborde des moments tristes comme l'enfance de Kamiya, ainsi que le décès de sa mère. Les personnages prennent toujours la vie du bon côté, notamment la mère de Kamiya (enfin Sei), qui s'est pourtant sacrifiée pour son mari, mais que veux-tu... Bref, c'est mignon, c'est l'amour et tout. L'intrigue qui peut chambouler (enfin non on sait qu'il y a 44 volumes... elle a pu chambouler en prépublication...) est bien sûr cette histoire de mariage, alors que Okita, on le sait, a juré de ne pas prendre épouse afin de se consacrer totalement au shisengumi, corps et âme. Pourtant, laisser un héritier reste un devoir quand on est un samouraï. Mais surtout, ça se finit sur un cliffhanger! est-ce que Saitô aurait découvert que Kamiya est une fille???!!!
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 06/03/21 05:31    Sujet du message: Répondre en citant





Tenjin est un manga de 14 tomes, adaptée dâ??une série de romans ayant pour protagoniste principal Riku Sakagami, fils et petit-fils dâ??aviateurs de lâ??armée japonaise qui rêve de suivre le même chemin et de rencontrer (métaphoriquement) Tenjin, le dieu du ciel censé protéger le pays. Les 14 volumes vont donc permettre de suivre les débuts de son parcours, avec son lot habituel de difficultés à surmonter, dâ??amitiés et de rivalités qui se concrétiseront, dans les 4 derniers tomes du manga, par une sorte de tournoi appelé « les jeux de guerre ».


Jâ??avais une grosse crainte en lisant le premier tome du manga (acheté dans le cadre des 48H de la BD) : au vu du sujet, et du fait que le manga était soutenu par le bureau militaire japonais (ce qui est indiqué en fin de volume), ne risquait-on pas dâ??avoir un titre nationaliste, faisant un éloge sans nuances de lâ??armée japonaise ? A la lecture du manga, ce nâ??est heureusement pas le cas : les personnages, au-delà de leurs motivations et ambitions personnelles, cherchent surtout à protéger les populations civiles dâ??éventuelles incursions militaires ennemies. De même, lâ??aviation japonaise dans la seconde guerre mondiale est abordée mais sans soutenir la politique japonaise de lâ??époque ou faire lâ??éloge des kamikazes â?? et sans en parler non plus dâ??ailleurs.
Ce qui est au final un peu un défaut que lâ??on peut reprocher au manga : il ne sâ??interroge pas sur les aspects problématiques de son sujet, que ce soit les actes et lâ??organisation de lâ??armée japonaise durant la seconde guerre mondiale (lorsque le grand-père de Riku évoque son passé) ou la possibilité, pour lâ??aviation actuelle, de participer à des actions extérieures, dans le cadre de lâ??action de lâ??ONU ou en cas de révision de la constitution. De même, le fait que les femmes soient exclues par principe du pilotage des avions de guerre nâ??est pas questionné. Mais je suppose quâ??on ne pouvait pas trop en demanderâ?¦


Quoi quâ??il en soit, on suit avec intérêt les pérégrinations de Riku et des autres pilotes. Les auteurs savent mettre en avant autant leur vie quotidienne (avec pas mal de discussions au bar) que leurs entraînements ou les épreuves à surmonter en avion, tout en mettant lâ??accent sur la solidarité entre les pilotes de lâ??escadrille et avec les contrôleurs qui les guident, chacun portant la responsabilité de la vie des autres. La galerie de personnages secondaires est riche et la description de lâ??organisation de la défense aérienne est bien expliquée. Les duels aériens (que ce soit à lâ??entraînement ou face à des avions étrangers qui viennent titiller lâ??espace aérien japonais) sont vraiment prenants, même sâ??il nâ??y a pas de combat réel, avec dâ??assez nombreuses métaphores animalières pour représenter les pilotes et leurs avions, et lâ??auteur arrive à représenter des scènes tendues et à mettre en avant des stratégies variées â?? lâ??affrontement final lors des jeux de guerre traîne un peu en longueur, ceci dit.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 09/03/21 23:42    Sujet du message: Répondre en citant

Tomie : Dernier classique de Junji Ito que je voulais lire ; si j'ai pris plaisir à la découverte de ses Å?uvres jusqu'à présent - Remina fût toutefois un cran en-dessous - je ne ressens pas le besoin de multiplier ces expériences, car je crains que cela finisse par devenir redondant, voire que je me lasse de l'atmosphère rendant ses manga si uniques. Pourtant, c'est aussi son manga que j'ai préféré, moins gluant (je ne trouve pas d'autre terme) que Gyo et Uzumaki, et plus axé sur un body horror qui me parle particulièrement.

La surprise faisant partie intégrante de ce manga, je ne vous livrerai un résumé que du début. Une classe de lycéens assiste à l'enterrement de l'une des leurs : Tomie. Le lendemain, la voilà revenue au lycée, comme si de rien n'était. Et le moins que nous puissions dire, c'est que sa présence pose problème.

La série dure plus de 700 pages, et si nous pouvons voir une continuité entre certains chapitres, il s'agit avant tout d'une compilation d'histoires indépendantes ; avec comme lien le personnage de Tomie, dont nous allons découvrir les spécificités au fil des pages. Parfois, elle tient le rôle central, tandis qu'à d'autres moments, elle fait plus figure de croque-mitaine ou de révélateur des peurs et fantasmes des autres protagonistes. Cela permet de couvrir un large éventail de situations, même si certains schémas se répètent en raison de la seule présence de Tomie.

Par conséquent, la qualité varie d'un chapitre à l'autre, ce n'est pas homogène. J'ai mes préférences, qui dépendent à la fois des thèmes abordés, de l'imagerie horrifique développée, mais aussi des personnages convoqués par l'auteur.
L'histoire se déroulant dans un monde hétéronormatif, et Tomie exerçant toujours la même fascination chez les hommes, nous assistons le plus souvent à la même séquence d'événements lorsque le héros du jour est de sexe masculin. Tandis qu'avec une héroïne, je trouve qu'il y a un peu plus de diversité.

Junji Ito arrive à créer des scènes horrifiques vraiment dérangeantes, et par conséquent marquantes. Il recourt parfois au gore, mais c'est vraiment lorsqu'il joue avec les corps et leur monstruosité qu'il s'avère le plus percutant. Pourtant, l'univers semble à priori crédible, et Tomie est le seul élément dissonant ; cette explosion de l'horreur au sein d'une normalité qui ne se dément que rarement est ce qui distingue ce manga d'autres titres du mangaka, où l'univers entier sombre dans la folie.

Ce qui me gêne un peu dans ce manga, c'est que Tomie représente une version pervertie de la femme comme se l'imaginent de nombreux hommes : belle, attirante, jouant de ses atouts pour les manipuler et qu'ils cèdent à chacune de ses volontés, mais refusant de s'offrir à eux malgré leur dévouement. Ce qui les oblige à aller jusqu'au meurtre, perpétuant ainsi le mythe du "crime passionnel" (je vous laisse apprécier la logique). En cela, elle est présentée comme monstrueuse. Autant dire qu'elle n'aurait pas dépareillé dans un manga de Leiji Matsumoto. Même si Tomie reste un personnage irréel, y compris dans sa propre histoire, et qu'il ne s'agit pas d'un modèle auquel le public doit s'identifier, elle véhicule une certaine image de la femme sur laquelle il y aurait beaucoup à redire...


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