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Tuc
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Juil 2006

Message Posté le : 25/04/20 22:14    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Food Wars T33 : Nous en avions déjà parlé, le Shônen Jump repart dans ses travers habituels, avec de nouveaux antagonistes supposés surpuissants tandis que les enjeux de la trame principale avaient déjà été bouclés.
Les auteurs se lancent dans un tournoi de chefs où seuls quelques-uns des personnages principaux ont été conviés - sans raison apparente, sinon leur amitié avec Sôma - et symbole de cet échec, nous n'aurons même pas le droit de voir les plats terminés de Megumi et Takumi, réduits à de simples faire-valoir.
Vivement la fin.

Je viens de finir de me mettre à jour, et pendant que je lisais la série j'avais vu tes commentaires sur la série donc j'attendais d'en être au même point pour bien sûr me faire mon avis

Je suis d'accord sur le côté discutable du choix éditorial de continuer coûte que coûte alors que l'arc principal de la série est bouclé, Soma était à Totsuki pour régler cette situation et pas une autre, d'ailleurs son père le lui dit peu après
Le traitement me fait penser à celui d'Eyeshield 21 (qui dans mon souvenir avait eu le même genre de critique) quand une fois le tournoi finit on sort du chapeau un tournoi international
Mais au-delà du choix éditorial, ça peut rester logique et bien fait, logique parce que la cuisine comme le sport ne se termine pas vraiment, il peut toujours y avoir autre chose à faire, Soma le dit, il n'a pas battu Erina, techniquement il n'a pas battu Eishi en un contre un non plus, bien fait si le scénario et les dessins sont au niveau
Au niveau qualité, je trouve qu'en tout cas jusqu'au tome 34 ça reste bien travaillé par les auteurs en particulier sur le rythme, avec un côté haletant de la série (j'ai vraiment toujours très envie de savoir ce qu'il va se passer) et des recettes originales
Par contre au niveau de l'antagonisme ça peine un peu, les cuisiniers de l'ombre qui ont surtout pour particularité d'utiliser des instruments improbables... et le truc des techniques de cuisine avec un boss de fin qui a la capacité de les copier et de les utiliser ensemble à la façon d'un Kuroro Kucifuru (mais ce dernier à la classe, lui)... c'est mou et niveau enjeu, c'est moyen

Il ne reste que 2 tomes, je suis content de suivre jusqu'à la fin, mais c'est heureux que ça se termine et je suis d'accord qu'avec un arc en moins on aurait pu avoir une belle fin qui nous laisse finir sur le sentiment de quelque chose de réussi au lieu d'avoir le sentiment de tirer sur la corde
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Dernière édition : Tuc le 26/04/20 23:02; Edité 1 fois
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 25/04/20 23:18    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas encore lu Food Wars 34, faute d'avoir pu le commander à temps.

Pour Eye Shield 21, ce n'était peut-être pas nécessaire, mais c'était cohérent dans ce contexte, tout comme cela l'était dans Captain Tsubasa. Cela donne l'occasion de proposer une équipe "all stars" (mais sans Karin Koizumi car tout le monde s'en fiche d'elle).

Dans Food Wars, ce n'est pas le cas, bien au contraire : les participants issus de Totsuki ne sont pas tous les meilleurs de l'école si nous nous fions à leur rang, leur sélection ne fait d'ailleurs pas franchement sens du simple point de vue de la compétition (là où même celle de Ryo Ishizaki en équipe nationale était justifiable pour autre chose que son amitié avec le héros) ; tous les autres sont des individus à usage unique que les auteurs viennent de sortir de leur chapeau.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 26/04/20 05:12    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai regardé le début de la saison 5 de l'anime et, même si le résultat, qui doit rester le même, est peu crédible et le passage trop court, celui-ci a le mérite de montrer la sélection des candidats pour le Blue. On comprend alors mieux pourquoi Takumi et Megumi sont pris.

Un autre problème de la saison, en plus de ceux déjà évoqués, c'est son antagoniste : Suzuki est un connard qui sort de nulle part et auquel personne ne peut tenir tête (le cuisinier le plus fort du manga se fait humilier). Le père d'Erina n'était déjà pas très sympathique mais au moins, les héros lui tenaient tête (mention spéciale à la scène avec Alice).

Les tournois internationaux, c'est plus ou moins nécessaire selon les séries (ça l'est notamment dans Captain Tsubasa, les ambitions premières du héros étant d'être champion du monde et de jouer au Brésil) mais c'est toujours un élargissement logique. Après un combat contre les meilleurs du Japon, place aux meilleurs du monde. Le problème de Food wars, c'est que c'est très mal fait.
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melvin
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 26/04/20 15:15    Sujet du message: Répondre en citant

Flore a écrit:
Après Fushigi Yûgi, j'ai relu Rookies, que je n'avais pas relu depuis sa sortie ! Je me souvenais du pitch de base, mais pas du tout du déroulé ni de la fin. J'ai vraiment aimé cette relecture et j'ai pleuré à la fin (j'ai la larme facile, hein). Les persos sont vraiment chou et cons, j'adore ! J'en aurais bien lu 24 tomes de plus, mais j'aime bien la fin tout de même

Ah Rookies, un titre que j'affectionne tout particulièrement et qui fait partie de mes 5 shônens favoris. La manière dont Morita démarre son récit en présentant autant de personnages dès le premier tome, cela reste toujours aussi impressionnant (les 7 premiers tomes sont parmi ce que j'ai lu de plus fort en manga). Tous ces voyous, avec des tronches si différentes et avec chacun une personnalité bien travaillée et si marquante. Quand je repense à la série 20 ans après, je me rends compte à quel point ils m'ont marqué : Kawato, Mikoshiba, Shinjô, Aniya, Hiratsuka, Sekikawa...
Moi aussi, c'est une des rares séries où je pleure comme une madeleine à chaque relecture sur des passages comme celui où Kawato fait face à un Shinjô hors de contrôle sur le toit du lycée. Il vient de démolir Sekikawa, le visage en sang, il est prêt à agresser tout ceux qui lui font face et c'est le moment que ce prof utopiste choisit pour lui parler de la valeur d'avoir un rêve et de se battre pour le défendre. "Poursuis un rêve et ton avenir sera radieux".
Alalala Pleure ou Très triste
Excellent personnage que celui de Shinjô, le plus violent, le plus méfiant envers Kawato et au final c'est celui qui sera le plus profondément impacté par le message de son prof, on voit même à la fin (dans un dessin de Morita fait après coup) qu'il finira par devenir enseignant lui aussi, en imitant son sauveur : Kawato !
Une série qui est toujours autant d'actualité, si un éditeur pouvait la ressortir dans une édition convenable.
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muse
Mangaversien·ne


Inscrit le : 06 Fév 2008

Message Posté le : 26/04/20 21:55    Sujet du message: Répondre en citant

Confinement oblique, arrêt de mon activité pour ma part mais " petit bout" à la maison qui m'occupe finalement à plein temps.
J'ai quand même plus de temps ce qui me permet de venir poster ici. Je n'écris pas grand chose voir rien mais continue de lire vos avis avec plaisir et grand intérêt.

J'ai commencé la série Tigre des neiges . Je lui trouve de belles qualités avec notamment une belle narration et un sujet des plus sympathique et intéressant. Pourtant, je n'accroche pas plus que cela . J'attends quand même de voir la suite. Par chance ma bibliothèque a commencé cette série.

J'ai attaqué le tome 2 Notusko no Saké. J'aime bien cette série sans savoir réellement pourquoi . Elle me détend et me rappelle beaucoup la série Les fils de la terre pour laquelle je garde un très bon souvenir . C'est peut-être cette notion de travail de la terre et de transmission .
je vais aussi commencer Dans le sens du vent mais pour l'avoir feuilleté, j'avoue très peu accrocher avec le graphisme .

Je lis aussi avec plaisir la série Au grand air même si je ne suis pas toujours fan de son découpage et je viens de finir, à mon grand regret, la série Barakamon que j'ai adorée .

J'avoue que j'ai surtout plongé dans les animés ( cela doit faire 3 ans que
je n'en regardais plus ) notamment les shônen sportifs. J'ai rattrapé mon retard sur Haikyu et commencé Ahiru no sora . Je viens de terminer Run with me que j'ai vraiment beaucoup apprécié. J'ai trouvé qu'il sortait un peu des sentiers battus . On restait dans certains codes narratifs avec cependant un peu d'originalité et de recul sur leur pratique , leur avenir. Cela tient aussi, je pense à l'âge des protagonistes. ( Je n'ai , à la base, rien contre les codes narratifs des shônen sportifs, au contraire je crois qu'ils font que je les apprécie)
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https://lespetiteslecturesdevirginie.wordpress.com/
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 28/04/20 19:58    Sujet du message: Répondre en citant



Ce manga en 7 tomes a été édité par Doki-Doki. Il était de base connu en France grâce à son adaptation animée, celle-ci étant d'ailleurs assez différente du manga puisque ce dernier ne contient pas par exemple l'école d'espions rivale du lycée de ninjas dans le dessin animé.

Le manga est très proche de l'univers de Rumiko Takahashi. Moins déjanté et moins riche, il a cependant l'avantage d'être plus court, et donc moins répétitif qu'Uruseï Yatsura ou Ranma 1/2.

Le manga est essentiellement humoristique, axé sur l'appétit gargantuesque de Nikumaru (d'où son apparence) et son côté obsédé qui le pousse à soulever les jupes des filles grâce à sa « technique du vent divin ». On est donc dans un humour souvent grivois, avec de nombreux gags absurdes et très « années 80. » Il ne plaira pas forcément à tout le monde mais, pour ma part, il m'a beaucoup fait rire. 

Le manga ne comporte pas de trame scénaristique majeure autre que la relation amoureuse entre Nikumaru Sarutobi et Mako Kiriga mais celle-ci n'évolue guère, sinon sur la fin lorsque Mako a des doutes : Mako est jalouse et énervée lorsque Nikumaru drague les filles d'un peu trop près ; mais elle le chouchoute aussi et tient à lui. Quant à Nikumaru, s'il est un pervers, il n'est amoureux que de Mako et accepte ses caprices sans discuter. Le flashback qui montre les origines de cette relation est très réussi et met bien bien en avant sa gentillesse - et, d'une certaine façon, ses valeurs : toutes les femmes sont égales pour lui� Ce qui implique aussi, dans une autre histoire, qu'elles aient toutes droit à la technique du vent divin.

On a quelques arcs mineurs, avec par exemple Hattori qui veut devenir le disciple de Nikumaru et va chercher à découvrir son secret ; un autre jeune ninja venu d'un obscur village et qui va habiter chez la déjantée famille Sarutobi ; la mère de Mako qui va revenir et s'opposer à la relation de sa fille� Du classique, pas forcément très développé au-delà de l'arc en question (Mika, la meilleure amie de Mako, une ninja loubarde, n'apparaît par exemple qu'au début puis vers la fin du manga ; elle est beaucoup plus présente dans le dessin animé) ; mais ça reste efficace, les relations entre les personnages sont drôles et, comme chez Takahashi, les gros défauts des personnages, qui n'empêchent pas la gentillesse et la tendresse (entre les parents de Nikumaru par exemple, soudés contre le grand-père opposé au métier de policier de son gendre), finissent par les rendre attachants.

La fin est bien vue, mettant en avant les qualités d'une Mako qui, jusque là, n'apparaissait que comme une ninja banale que Nikumaru devait protéger. Elle montre là à la fois des faiblesses et une force inattendue, ce qui va provoquer une belle bataille finale mettant en valeur tous les personnages rencontrés jusqu'ici.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 29/05/20 18:22    Sujet du message: Répondre en citant

Nous continuons de faire diminuer notre PAL avec Spiritual Princess, dont il me restait la moitié de la série à lire. Enchainer à raison d'un tome par jour passe très bien, voire permet de pleinement profiter de ce que la série a à offrir.



J'avoue, il m'a fallu du temps pour réellement rentrer dans ce titre. Cela provient de mes attentes. Un manga publié dans un magazine assez peu représenté en France et connu pour quelques très bonnes séries, et évoquant le folklore japonais mais dans un monde contemporain, voilà qui me donnait très envie. Pourtant, Spiritual Princess ne ressemble pas à ce que j'en espérais.

Spiritual Princess n'est pas un manga sur le fantastique avec des sentiments, mais une comédie sentimentale où il se trouve que certains personnages ont des liens avec le fantastique. Ces-derniers ne sont pas non plus là pour faire joli ; ils ont une influence réelle sur le quotidien des protagonistes - en particulier l'héroïne - et il ne serait pas possible de les enlever sans altérer l'histoire. Certes, certains éléments - comme ses relations avec ses camarades de classe - ne sont absolument pas conditionnés par son rapport avec les mythes japonais, mais il ne s'agit là que d'une partie de son quotidien.

Au début, je m'attendais à ce que la mangaka ne se contente pas de nous présenter l'univers de son héroïne, et explore le folklore avec plus de détails, voire lance une intrigue couvrant plusieurs volumes. Comme dans Divine Nanami. Nous avons effectivement une sorte de fil rouge sur les derniers tomes, mais cela n'ira guère plus loin.
Il faut accepter Spiritual Princess pour ce qu'il est : un manga sentimental, axé sur la vie quotidienne de son héroïne, laquelle est teintée de fantastique. Une fois que nous acceptons cette réalité, il devient possible d'apprécier les qualités de lâ??Å?uvre.
Il s'agit d'un titre étonnamment tendre et relaxante, fait de grandes amitiés entre filles, d'amourettes, de mauvaises notes aux examens, et de personnages étrangement hors-normes.
En cela, Spiritual Princess est un manga qui fait du bien. Ses protagonistes se révèlent attachants - même Eisuke, ce qui n'était pourtant pas gagné - le dessin est très fin, c'est très agréable à parcourir. Mais concernant les enjeux, il ne faut pas s'attendre des histoires de vie ou de mort liées aux divinités japonaises. Aussi incroyable soient les origines de Akihime, sans parler de chara design de ses camarades de classe, l'ensemble possède cette légèreté d'une vie banale sans pour autant être monotone.

Maintenant, parlons d'un sujet qui fâche : la fin.
Dans une célèbre série de magical girls, les héroïnes sont confrontées à un choix : renoncer à leurs pouvoirs et vieillir auprès de leurs proches, ou les garder quitte à se mettre en marge de l'humanité. En d'autres termes : se fondre dans la masse ou rester des individualités exceptionnelles. Comme nous sommes au Japon, sans surprise, elles choisissent la normalité. Depuis, c'est un schéma que j'ai retrouvé dans plusieurs séries, et que je trouve vraiment triste et fataliste. Même s'il s'agit avant tout d'exprimer que les personnages n'ont pas besoin de facultés hors-normes pour être exceptionnels, ils semblent surtout condamnés à renoncer à leurs rêves et à se complaire dans la normalité au profit du collectif.
Spiritual Princess ne présente pas ses enjeux de cette façon, mais les faits restent les mêmes. Akihime perd ses pouvoirs, ne deviendra jamais un Tengu, et pourra continuer à partager un quotidien de fille lambda avec ses amis. Ce qu'elle faisait déjà avant malgré sa nature divine.

S'il ne s'agissait que d'un cas unique, je ne le remarquerai peut-être pas. Mais c'est un schéma que j'ai déjà rencontré, et dont l'issue reste toujours la même.
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Taliesin
Modératrice


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Message Posté le : 02/06/20 16:46    Sujet du message: Spiritual Princess 1-7 Répondre en citant

J'ai lu 7 volumes de Spiritual Princess et comme Gemini, il m'a fallu beaucoup de temps pour entrer dans la série. J'attendais pourtant la série avec impatience car: Flowers, série assez ancienne, pas mal de volumes (12), terminée, du folklore, un dessin particulier: mais pourquoi cette sortie? (Probablement pour Marronnier de la même mangaka). Comme toujours, j'ai encore été en retard de toute part et j'ai même raté le coche lors de la sortie, de sorte qu'une amie m'a donné les 2 premiers volumes car elle n'a pas du tout aimé.

Le volume 1 ne fut pas un coup de coeur du tout, bien que j'ai aimé ma lecture. C'était une lecture paisible et sympa, mais je n'arrivais pas à apprécier plus, curieusement. C'est un peu mieux passé lorsque j'ai lu les volumes 2 et 3, puis c'est au volume 4 qu'un changement s'est produit: j'aimais de plus en plus. Ce n'était pas un accident: j'ai autant aimé les volumes 5, 6 et 7, voire, j'aimais de plus en plus. Le rythme est hyper lent, il ne s'y passe clairement rien, mais c'est vraiment petit à petit, je pense, qu'on finit par s'attacher à ces personnages. L'ambiance se construit vraiment petit à petit en fait, et je lis très lentement les volumes, car le rythme s'y prête. Il ne se passe pas grand chose d'intéressant à vrai dire: c'est la vie au lycée et c'est super gentil!!! L'héroïne vit sa petite vie, elle a des amis, des personnes qui la protègent depuis toujours, sa maman, et comme toutes les jeunes filles, elle aimerait avoir un copain! Le volume 4 m'a sans doute intéressée car il marque, pour Akihime, une rupture, elle qui avait toujours eu ses repères.

La nature de Tengu d'Akihime constitue l'autre identité de cette série, et celle-ci s'affirme un peu plus par la suite. Je pense aussi que c'est ce qui m'a plus fait aimer la série: le folklore entre en scène, et surtout, il y a une intrigue (environ aux volumes 5-6 je dirais, quand le prétendant entre en scène). Par contre, le rythme reste toujours aussi lent et les choses bougent très très très lentement. Le fantastique est très légèrement présent, et le gros se porte tout de même sur la vie de lycéenne de l'héroïne. Il y a aussi le manque de confiance que Akihime traîne.

Le dessin de Nao Iwamoto est une réussite. Il faut s'habituer aux yeux vides et à ces bouches ouvertes, on dirait que les perso (surtout l'héroïne) passent leur temps étonnés de la vie Mort de rire . Cette expression vide m'a un peu marqué au début. Mais le dessin est si minutieux, surtout les décors, que je trouve vraiment craquants avec de tout petit traits Sourire . Bref, je suis réconciliée avec Spiritual Princess, j'étais un peu désolée de ne pas l'avoir adopté au début ^^; .
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais Très content
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Tuc
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 04/06/20 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

Barakamon 18+1 :

Je viens de finir le tome de bonus de Barakmon qui clôt gentiment la série

Sur ce tome d'abord, c'est un mélange entre artbook et recueil puisqu'on a plusieurs gags en 4 cases, 3 chapitres inédits, un joli nombre d'illustrations couleurs, à noter que plusieurs gags en 4 cases sont en couleur, et on a droit à un mini chapitre qui prend place quelques années après la fin de la série avec Naru pré-ado que l'auteure prend un malin plaisir à ne nous montrer que de dos ^^. Ki-oon ne se fout pas de nous, il suffit de se rendre compte du poids du tome quand on l'a en main pour se rendre compte du nombre de pages couleurs conséquentes

Sur la série, c'est une série tranche de vie ma foi fort agréable. J'avais commencé cette série à un moment ou l'attente entre 2 tomes de Yotsuba était trop longue, et même si ça n'arrive pas au niveau de cette dernière (il manque le côté régressif en suivant les gamineries de Yotsuba ^^) ça reste une bonne série

Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est l'histoire d'un citadin maître en calligraphie qui se retrouve à une retraite forcée à la campagne, dans une petite île qui plus est, isolé, loin de tout, Seishu croise en particulier Naru, une gamine espiègle, un peu livrée à elle-même. La galerie de personnage s'étoffe progressivement sans jamais être trop lourde, on apprend au fur et à mesure certaines éléments du passé mais qui ne constitue pas un pathos insurmontable, au contraire, tout le monde avance quel que soit les événements qui leur sont arrivés, les contrastes entre le citadin et les campagnards sont souvent très drôles... bref une série sympathique, en 18 tomes + 1
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Gemini_
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Message Posté le : 26/06/20 14:05    Sujet du message: Répondre en citant

Asana n'est pas hétéro : Nouveauté de chez Akata, la version papier d'un blog manga de Sakuma Asana. Format inhabituel en France mais plus répandu aux US, le livre est entièrement en couleur.
Comme son nom l'indique, il s'agit du quotidien d'un jeune homosexuel au Japon. L'auteur commence par donner quelques généralités sur la sexualité et le genre, avant de se lancer dans un récit avant tout autobiographique. Il ne prétend pas que son parcours de vie soit représentatif, et il ne cherche pas à fournir des informations détaillées sur la communauté LGBT+ au Japon.

J'aurais un léger reproche à faire : dans sa présentation du début, l'auteur semble suggérer qu'une personne trans aura recours à la chirurgie de réassignation de genre ; alors que de nombreux individus ne peuvent pas ou ne veulent pas se faire opérer (ou utiliser des hormones), ce qui ne les rend pas moins légitimes pour autant en tant que trans. Un détail, mais qu'il convient de souligner, et qui s'avère représentatif d'une des caractéristiques de l'oeuvre : il faut vraiment prendre celle-ci comme un récit personnel, basé sur l'expérience de l'auteur en tant que homosexuel au Japon. Cela possède un caractère informatif, mais vraiment par rapport à ce que lui a vécu.

Une fois que nous avons accepté les spécificités - et donc les limites - de la série, Asana n'est pas hétéro s'avère absolument charmant. L'auteur aborde son parcours et ses anecdotes de manières assez enjouées, même si nous sentons bien aussi tous les moments de doute, les réflexions blessantes, et les nombreuses interrogations. Chaque histoire est très courte, en raison du format d'origine, et dure entre une et quatre pages. Ce serait plus un ouvrage à picorer, à une raison d'une ou deux histoires à la fois, faute de quoi, nous arrivons assez vite au bout. Ce qui forcément dommage, tant il s'agit d'un titre plaisant à parcourir.

Mais c'est aussi, sans doute, un témoignage important, salutaire, pour de nombreux jeunes en questionnement. Asana partage un quotidien fait de solides amitiés, de rencontres, d'un travail (dans la mode) semblant lui plaire, et de relations avec ses parents - sa mère, tout du moins - qu'il présente comme apaisées. Cela fait du bien.



Vous pouvez retrouver le travail de l'auteur sur son compte pixiv (en Japonais): https://comic.pixiv.net/works/5331ReC
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Gemini_
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Message Posté le : 26/06/20 22:11    Sujet du message: Répondre en citant

Autour d'elles T1 : A l'université, Maya et Michiru habitaient ensemble, jusqu'à ce que cette-dernière disparaisse du jour au lendemain. Cinq ans plus tard, les deux femmes se retrouvent, adultes. Michiru a un enfant. Elles décident de louer un appartement ensemble, mais se refusent de redevenir plus que de simples amies.

L'année 2020 sera celle du Feel Young ! Enfin, ça aurait dû... Nous pouvons dores et déjà nous consoler avec Autour d'elles, série en six tomes chez Akata.
Nous y découvrons le quotidien de Maya, traductrice posée et en apparence tranquille, Michiru, mère célibataire pas encore totalement adulte, Nico, voisin étrangement collant et affectueux, et Yuta, le fils de Michiru, bambin passionné par les flans et à la larme facile. Il faut dire que son environnement n'est pas toujours de tout repos, et que si son foyer est parcouru d'une forme bien particulière d'amour et de chaleur, la vie n'a pas épargné ses habitants.

Il en résulte une ambiance forcément mélancolique, parfois douloureuse, avec ces d'adultes aux sentiments aussi confus que bouleversés. Maya tenait à Michiru, à sa façon, mais ne s'est jamais vraiment remise de son instabilité, et surtout de sa disparition subite. Michiru a beaucoup de mal à devenir la mère responsable qu'elle se rêve d'être, trop libre et incontrolable, mais en même temps profondément attachée à son fils et à Maya. Nico parait plus désinvolte au premier abord, mais mieux vaut ne pas chercher ce que cela peut cacher.

Ils s'aiment tout en se repoussant, et le couple Maya/Michiru n'existe pas vraiment car leurs personnalités se sont déjà chargé de les séparer. Cela signifie que tout semble pouvoir survenir dans cette série, quitte à ce qu'elles s'engagent sur des chemins radicalement différents. J'aimerais les voir se rapprocher, mais je crains que ce soit l'inverse qui se produise. Même si elles font des efforts, je doute que leur relation soit réellement saine, pour l'une comme pour l'autre.

Tout cela fait d'Autour d'elles un manga à la fois chaleureux et triste, une dualité à l'image de son couple principal. Les petits bonheurs du quotidien du personnage sont charmants, la managaka arrive à nous faire partager leurs peines lorsqu'ils s'inquiètent pour leurs compagnons de route, mais en même temps, quelque chose semble brisé, comme si tout cela appartenait déjà au passé. Je suivrai cette série sans faute.


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Message Posté le : 27/06/20 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

Angolmois T3 & T4 : Suite des aventures des habitants de Tsushima et des exilés, contre les forces d'invasion mongoles. Difficile de ne pas voir une version insulaire de Kingdom, en moins extravagant mais reposant plus sur des techniques de guérilla, et plus désespéré. Les personnages y sont moins charismatiques, mais nous y retrouvons cette idée de commandants ennemis hauts-en-couleur, et les exilés n'ont sans doute pas encore révélé tous leurs secrets. C'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur les origines du héros, et sur sa déchéance.
Le trait est net et précis, et le faciès des protagonistes suffisamment atypiques pour être immédiatement reconnaissables. Le mangaka vise l'efficacité, à raison. Cela reste aussi une série très sanglante, où il n'hésite pas à montrer des mises à mort, et à sacrifier des personnages importants. Cela permet de conserver l'élément de surprise.
La série se lit très bien, je continuerai avec plaisir.



Kase-san & le Tablier : Avant-dernier tome de la première série, ce qui correspond sans doute à l'avant-dernier tome des aventures lycéennes de nos héroïnes avant l'université. Apparemment, c'est aussi à ce moment-là que la publication est passée dans un magazine (alors qu'elle se faisait jusque-là en ligne), ce qui limiterait pour la mangaka les scènes trop suggestives. Non pas que la série en contenait beaucoup auparavant.
Le titre reste dans le même esprit. Les deux héroïnes sont visiblement très amoureuses, mais elles ont aussi une vraie maladresse, et éprouvent des difficultés à verbaliser leurs sentiments ; même si Kase est bien plus directe que sa copine. Leur relation est très touchante et mignonne à cause de cela, même si elle n'avance pas forcément. Aucune surprise, cela reste un manga léger et reposant, ponctué d'excellentes mimiques et de beaucoup de tendresse.


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Message Posté le : 28/06/20 18:21    Sujet du message: Répondre en citant

Cette semaine, j'ai enfin pu retourner en librairie. Et je crois que cela se voit dans ce sujet ^^'

Sayonara Miniskirt T1 : Karen Amamiya est l'élément le plus populaire de Pure Club, un groupe d'idoles se démarquant par leur mini-jupes. Mais après avoir été victime d'une agression, elle décide de quitter le groupe, et de recommencer une nouvelle vie dans un lycée l'autorisant à porter un uniforme masculin.

J'avais remarqué ce titre grâce au Kono Manga ga Sugoi, qu'il avait remporté. Seuls, le synopsis, la jaquette, ou même l'éditeur français, ne m'auraient pas forcément poussé à franchir le pas, mais cette combinaison a fonctionné pour moi. Je ne le regrette pas. D'ailleurs, il s'agit d'une série qui ne dépareillerait pas chez Akata, tant elle aborde des sujets de société très sérieux. L'histoire tourne beaucoup autour de l'image, des agressions, de la culture du viol, et du besoin de se reconstruire. Karen/Nina a été profondément traumatisée par cette expérience, au point de renoncer à une carrière dont elle rêvait, et jusqu'à son apparence féminine.

Il s'agit donc d'un manga assez dur, et cela ne semble pas devoir s'arranger. Notamment car son agresseur n'a jamais été identifié, et qu'un suspect potentiel tourne autour de notre héroïne. Cela donne un côté mystérieux à l'histoire, ce qui participe à la rendre passionnante.
Les personnages féminins sont soumis à des injonctions contradictoires, et toutes n'y réagiront pas de la même façon. Tout cela parait malheureusement affreusement réaliste, nous sommes loin d'un monde parfait où les agressions et le harcèlement n'existent pas.

Il me parait trop tôt pour parler de coup de cÅ?ur à propos de Sayonara Miniskirt, mais la série possède une excellente entrée en matière.



Bloom into you T4&5 : Le festival culturel approche, et avec lui le moment où Toko aura réalisé à sa place les rêves de sa sÅ?ur. Mais une rencontre lui fera comprendre que l'image qu'elle avait d'elle n'était pas forcément la réalité.

Suite de cette série aux héroïnes très atypiques. D'un côté Toko cherchant à ressembler à un modèle idéalisé donc indépassable, ne s'accordant que de rares moments de répit, de l'autre une Yu souvent apathique mais ne boudant jamais ses efforts, et d'une franchise presque maladive. Elles sont vraiment étranges, mais nous sentons aussi que leur situation et leur relations sont loin d'être un long fleuve tranquille.

Ce tome assène une révélation brutale à Toko au sujet de sa sÅ?ur, rendant toujours plus absurde sa soif de ressemblance avec elle. Quant à Yu, elle se rapproche de Toko, et de manière imperceptible, semble de plus en plus tenir à elle.

Ces personnages, changeant des canons de la romance lycéenne, font tout le sel de ce manga. Il ne reste plus à l'autrice qu'à dérouler, en fonction de leur complexité.
Ces deux tomes se focalisent vraiment sur les traumas de Toko, la relation triangulaire avec Sayaka, et l'envie de Yu de sauver son amie d'elle-même, d'une existence paraissant de plus en plus autodestructrice.
La pièce de théâtre, encore à venir, devrait marquer un tournant dans la série. Sans non plus que ce manga soit un des plus prenants que je lise en ce moment, j'ai de tout-de-même hâte d'en arriver à ce moment.


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herbv
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Message Posté le : 28/06/20 19:26    Sujet du message: Réaction Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Il me parait trop tôt pour parler de coup de cÅ?ur à propos de Sayonara Miniskirt, mais la série possède une excellente entrée en matière.

Pareil pour moi. J'attends de voir si le tome 2 confirme cet excellent début.

Il faudrait aussi que j'essaye Bloom into you mais je crains refaire une saturation de shôjo si j'en lis trop d'un coup...
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Gemini_
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Message Posté le : 28/06/20 19:41    Sujet du message: Répondre en citant

Bloom into you n'est pas un shôjo, contrairement à ce que prétend son éditeur français. Il vient du même magazine que Yotsuba.
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