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kohaku
Mangaversien·ne


Inscrit le : 06 Août 2005

Message Posté le : 26/01/19 16:54    Sujet du message: Répondre en citant

il y a des OAV prevues en Mars, Avril pour High score girl en meme temps que la sortie du dernier volume du manga Sourire
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 03/02/19 00:10    Sujet du message: Répondre en citant

La Fillette au Drapeau Blanc : Adaptation en manga du roman autobiographique de Tomiko Higa, enfant lors du débarquement américain sur l'île d'Okinawa en 1945.
Je ne connaissais pas la photographie de la Fillette au Drapeau blanc avant de voir le long-métrage Level 5 de Chris Marker, qui évoque la bataille d'Okinawa. Cela m'a rappelé l'existence de ce manga, publié chez Akata, et m'a donné envie de le lire.
Mais en le lisant, je me suis aussi rappelé pourquoi je ne m'y étais pas intéressé à sa sortie. J'ai lu et vu trop de récits similaires, que ce soit dans la littérature ou au cinéma. Ce qui n'enlève évidemment rien à l'importance de chaque récit pour ceux qui les ont vécus.
Celui-ci se démarque car il suit une petite fille survivant seule dans la nature, grâce à ses quelques connaissances sur l'environnement qui l'entoure et une soif de vivre hors-du-commun. Certains événements qu'elle dépeint, en particulier concernant les soldats japonais, s'avèrent glaçants.
Seulement, j'ignore si le problème tient au fait qu'il s'agisse d'une adaptation - donc d'une Å?uvre laissant une marge de manÅ?uvre moindre à la mangaka - mais La Fillette au Drapeau Blanc ne peut vraiment compter que sur les événements mentionnés ci-dessus pour sortir du lot ; pour le reste, il demeure relativement anecdotique parmi les nombreux récits similaires. C'est dommage : un Peleilu romancé mais au style beaucoup plus atypique se révèle finalement plus mémorable que ce manga pourtant tiré d'une authentique autobiographie. Mais pour rester sur la bataille d'Okinawa, j'ai trouvé Level 5 bien plus percutant. Quant à la survie d'enfants dans ce contexte, difficile de passer après le traumatisant Tombeau des Lucioles.
_________________
- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
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Manuka
Mangaversien·ne


Inscrit le : 26 Juin 2004
Localisation : dans le Tea tree !

Message Posté le : 05/02/19 15:42    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini, à propos de Au grand air a écrit:
Au Japon, ce serait un lectorat similaire à celui de K-on!. Je ne suis pas sûr à quoi cela correspond en France mais cela donne une idée.

Donc, la série est vendue comme un shonen par chez nous (et j'ai idée qu'implicitement shonen = "manga pour tout le jeune monde" plus que 'manga pour jeune garçon") puisque dans une collection Shonen Kids.
Mais c'est prépublié dans Manga Time Kirara Forward que wiki english qualifie de magazine seinen. Donc a priori je comprends ton rapprochement vers K-on!.

Bref, on revient à cette idée que l'utilisation des termes japonais est parfois périlleuse, que ce soit de manière correcte, ou non.
Vendre Au grand air comme le seinen qu'il est ne serait pas forcément convaincant par chez nous.
Le vendre comme un shonen... Je ne suis pas convaincu.
Le vendre comme un shojo... Idem
Et ce n'est pas non plus du kodomo, comme le nom de collection pourrait faire croire.

---

edit : Sushi est un dragon de malfoy
_________________
Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. ©


Dernière édition : Manuka le 07/02/19 00:00; Edité 1 fois
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 06/02/19 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

Manuka a écrit:
Et ce n'est pas non plus du komodo, comme le nom de collection pourrait faire croire.

Une preuve supplémentaire que choisir des termes japonais n'est pas forcément une bonne idée... Clin d'oeil
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 18/02/19 21:01    Sujet du message: Répondre en citant

Switch Love T1 : Miyoshi et Mamiya sont amis d'enfance et en compétition permanente. Jusqu'au jour où Mamiya s'évanouit au lycée, pour réapparaitre deux semaines plus tard sous les traits d'une superbe jeune fille. Est-ce que leur amitié y survivra ?

Manga publié dans le Lala DX, et honnêtement, je suis rarement sorti aussi décontenancé à la lecture d'un manga. Dans un sens, ce premier tome a attisé ma curiosité, et aborde certaines de ses thématiques de manière intéressante. Mention spéciale à une fin inattendue, qui me fait me demander ce que la mangaka va pouvoir raconter par la suite. Nous saluerons aussi les deux personnages principaux, qui assument pleinement leur relation.

Néanmoins, je ne lirai pas la suite, car je ne doute pas un seul instant d'en sortir déçu, trouvant ma propre curiosité très mal placée. L'autrice présente son histoire comme un BL dont un des personnages deviendrait une femme, ce qui signifie que c'est vraiment le changement de sexe (involontaire) d'un des protagonistes qui va leur permettre de se réveiller à leurs sentiments, dans une relation parfaitement hétérosexuelle. Miyoshi a beau expliquer qu'il aimerait Mamiya qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, la question ne se posera jamais de manière concrète, et il n'aura donc jamais à assumer ses propos ou à apporter la preuve de ce sentiment. Cela aurait pu fonctionner si l'histoire avait été traitée avec plus de subtilité, s'il y avait des éléments suggérant qu'ils avaient des sentiments autres que purement amicaux que cette situation hors-norme auraient révélé, mais ce n'est pas le cas. Là, c'est juste l'histoire d'un mec dont le meilleur pote devient une fille sexy, certes un peu garçonne mais qui se féminise au fil des pages.

Les problèmes ne s'arrêtent pas là, entre une fille sexy très entreprenante envers son puceau de meilleur ami (la couverture du premier tome annonce la couleur), et ce-dernier qui doit lui rappeler régulièrement qu'elle est fille, qu'elle n'a plus autant de force qu'avant, et qu'elle doit donc faire attention à son comportement lorsqu'elle se trouve en présence d'hommes (ce qui passe par lui interdire de demander à d'autres hommes de lui passer de la crème solaire dans le dos). Nous avons donc une série qui responsabilise le personnage féminin pour les problèmes qu'elle pourrait rencontrer avec des hommes dont le comportement n'est lui jamais remis en question. Ce qui est sans doute réaliste, mais n'en demeure pas moins légèrement puant.

Et c'est vraiment cette accumulation - entre les pauses de Mamiya, le côté mâle protecteur de Miyoshi, et leur relation très hétéronormée - qui fait de Switch Love une lecture compliquée que je ne peux décemment pas recommander, et dont je ne compte pas lire la suite malgré les nombreuses questions que je me pose et ses quelques bons moments.


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melvin
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 18/02/19 22:11    Sujet du message: Répondre en citant

Faut être motivé pour acheter une nouveauté Delcourt / Tonkam déjà, je dois dire que je n'ai même plus envie de faire l'effort d'aller vers eux...
Apparemment, c'est la bonne décision tu confirmes mon ressenti !
_________________
"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 18/02/19 22:28    Sujet du message: Répondre en citant

Je me méfiais, surtout avec cette couverture, mais j'étais curieux. Au final ce manga repose sur un sous-texte complètement sexiste, et c'est bien ce qui me dérange le plus.
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michael
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Sept 2002
Localisation : alsaco-moselane

Message Posté le : 20/02/19 00:17    Sujet du message: Répondre en citant

Intéressant ton avis Gemini_

Par curiosité, comment le personnage a fait pour changer de sexe "involontairement" ?
_________________
"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 20/02/19 08:56    Sujet du message: Répondre en citant

Une des bases de l'univers, c'est que le ratio homme/femme se régule de lui-même, et que s'il n'y a pas assez de femmes, certains hommes en deviennent naturellement. Le premier tome ne rentre dans les détails, je suppose que l'autrice avait juste besoin de justifier la situation de départ autrement que par "ta gueule c'est magique".
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 27/02/19 06:54    Sujet du message: Répondre en citant



Lorsque Dômu, 10 ans, n'arrive pas à s'endormir, Dokuto, son gentil papy vient l'aider en lui racontant une histoire, tirée selon les cas de classiques japonais (Momotaro, Musashi...) ou européens (Blanche-Neige, Le lièvre et la tortue...).

Mais, au grand désespoir de son petit-fils, après un début classique, qui correspond à la première page de chaque histoire, il y apporte vite sa touche personnelle qui consiste en une modernisation (la petite fille aux allumettes devient présidente d'une multinationale, la petite sirène a une queue en forme de téléphone portable...) et surtout en une transformations des contes en histoires graveleuses, où le sexe est omniprésent (enfin, dans certaines histoires, comme la petite fille aux allumettes, il est surtout un détail). Le style graphique old school de l'auteur et l'humour permanent font cependant que ces passages sont moins vulgaires que drôles, même si le livre n'est pas à mettre entre toutes les mains (et notamment entre les mains d'un enfant qui aurait le même âge que la victime du papy, 10 ans).

Si le manga a quelques redondances, notamment avec le gamin qui est surpris et pète un plomb à chaque fois que son papy détourne une histoire alors qu'il devrait être habitué, il est néanmoins souvent très drôle, avec de nombreuses situations inattendues car complètement absurdes, comme avec la façon dont les trois petites "mochonnes" se protègent des grands méchants loups. L'auteur fait aussi bien des références à des pratiques sexuelles spéciales (souvent le SM) qu'à d'autres mangas (la parodie de One piece est assez géniale) ou à diverses oeuvres culturelles (la Joconde ; un passage m'a aussi fait penser au blason du beau tétin de Marot mais là, je pense que c'est une trouvaille du traducteur).

S'il y a parfois un peu de lassitude, vers la moitié de son manga, l'auteur parvient à renouveler un peu ses gimnicks en faisant sortir ses deux protagonistes principaux. Le papy est ainsi emprisonné pour avoir raconté ses histoires perverses en public mais du coup, il va en raconter une à un prisonnier. Lors d'un voyage au Brésil à l'occasion de la coupe du monde 2014, il va aussi faire profiter de ses talents l'équipe de foot du Japon (une histoire d'ogres japonais) qui sera ainsi détendue et en forme pour gagner son prochain match... avant de raconter une nouvelle histoire au stade tout entier. Il y a aussi des croisements entre certaines histoires, avec quelques personnages récurrents.

La fin du tome nous explique les raisons du comportement du papy pervers, ce qui renforce son côté attachant et la dernière page boucle l'histoire de façon plutôt touchante. Un manga très drôle à lire donc, servi par une traduction qui restitue très bien son côté loufoque et les énervements des personnages devant les histoires du papy.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Therru
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Avr 2007
Localisation : Liège

Message Posté le : 02/03/19 17:53    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Celle que je suis ne m'a pas paru bien passionnant malgré son sujet, j'ai trouvé le traitement froid au possible. Le message est important, mais cela n'excuse pas tout et je ne m'imagine pas recommander ce titre juste pour lui, alors que la lecture elle-même ne m'a pas enthousiasmé.


Je rebondis sur ce quote de Gemini_ dans un autre sujet.

Bon, j'avoue ne pas avoir acheté "Celle que je suis" et l'avoir lu en librairie, et à ma grande joie, parce que ce titre pose effectivement quelques soucis.

Déjà, le focus est éparpillé (la fille qui veut devenir plus féminine pour attirer un garçon et le garçon en plein questionnement se partage la scène), pour une histoire en deux tomes ça part déjà mal pour un cheminement satisfaisant.

Le traitement donne effectivement une impression de "froideur" (notamment à cause du graphisme), mais c'est le style yaoi donc ça ne m'étonne pas que ça ne marche pas sur moi.

Beaucoup plus gênant, c'est que les auteurs mélangent complètement genre et sexualité. Basé sur ce premier volume, je ne suis absolument pas convaincue que le personnage principal est transgenre. J'ai bien plus l'impression qu'il s'agit d'un garçon homosexuel qui ne s'assume pas et qui essaie de "hétéronormaliser" son attirance en s'imaginant femme. Du moins cela semble le point de vue pris par le scénariste dans les différents dialogues (le personnage principal qui dit "je ne suis pas comme toi" à un autre garçon qui vient de lui avouer qu'il était attiré par les hommes, et ce même garçon arrive directement à la conclusion "alors tu veux devenir une femme" mouais ok voilà quoi ). L'intérêt pour le maquillage et les vêtements féminins ne fait pas d'une personne une femme de facto (et le désintérêt pour l'un ou l'autre n'enlève rien à la féminité d'une femme non plus), et c'est pourtant ainsi que les auteurs ont décidé d'illustrer leur propos, ce qui est un point de vue particulièrement cis et peu sensibilisé aux questions de genres quand même.

La question du genre représente des interrogations compliquées pour une personne en questionnement et qui diffèrent grandement d'une personne à l'autre (une personne transgenre ne déteste pas forcément son corps notamment), et ce n'est pas en deux volumes avec ce rythme de narration que les mangakas vont rendre quelque chose d'organique dans le développement du personnage. L'approche est clichée et même dépassée sur bien des plans, et ne reflète pas vraiment l'expérience d'une personne transgenre à mon sens, mais seulement l'idée que s'en fait une personne cis peu sensibilisée à ces questionnements.

"Papa told me" en un seul chapitre rend infiniment mieux cette expérience, et "Wandering Son" et "Bokura no Hentai" traitent infiniment mieux du sujet en profondeur (avec bien plus de diversité des expériences) et auraient été beaucoup plus intéressant à faire connaître.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 02/03/19 18:32    Sujet du message: Répondre en citant

Therru a écrit:
"Wandering Son" et "Bokura no Hentai" traitent infiniment mieux du sujet en profondeur (avec bien plus de diversité des expériences) et auraient été beaucoup plus intéressant à faire connaître.

Les deux sont sans doute trop longs, et de mangaka inconnus ou invendables. Une série de Takako Shimura doit être annoncée cette année d'après SHK, mais je doute fort qu'il s'agisse de Hōrō Musuko. Si elle sort, promis, je me fais violence et je la prends.
Ceci dit, je te rejoins : ce sont des manga traitant bien mieux ces thématiques - notamment car présentant plusieurs situations à travers une diversité de personnages - et tout simplement d'excellents manga.

Pour rebondir sur Celle que je suis, je reste réservé quant à l'utilisation du mot "impersonnel" dans la mesure où je n'avais jamais entendu parler des mangaka auparavant et ne connais donc pas leur parcours vis-à-vis de ces questions. Mais je comprends parfaitement tes griefs.
_________________
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Saishû Heiki Kareshi
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Déc 2002

Message Posté le : 02/03/19 18:45    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne suis pas du tout (du tout) d'accord. Mais ça, forcément�
De fait, pour moi, il y a plein de choses très intéressantes, dans "Celle que je suis". Et d'ailleurs, le titre "Celle que je suis", tel qu'on l'a traduit, pourrait être dit par les autres personnages féminins de la série (pas que par Yûji).

Comme tu le dis, il y a autant de parcours trans que d'individu, et cet ouvrage en présente un, et un seul. Mais ça ne le rend pas moins "valable". D'ailleurs, plusieurs lecteurs concernés, en France, ce sont parfaitement reconnus dans la situation de ce personnage. Ce n'est pas une série sur la transidentité, en général. Mais sur un personnage trans, avec d'autres autours (mais qui sont effectivement importants dans l'histoire aussi).

Du reste, le titre - même s'il le fait en raccourci - évoque bien la différence entre "transidentité féminine" et "homosexualité d'un homme cis". Oui, c'est rapide, mais cette distinction est complètement faite. Cela a été d'ailleurs bien apprécié par certain.es lecteur.ices concerné.es en France.

Par ailleurs, de ce que je sais, le scénariste aurait aimé faire plus de deux tomes, et les ventes étant ce qu'elles ont été, n'ont pas permis d'aller plus loin. C'est grandement dommage à mes yeux. Vraiment�

Et d'une sensation que j'ai (pour diverses raisons que je ne peux hélas pas détailler ici, peut-être un jour�), Bingo Morihashi doit être plutôt concerné par les questions LGBT+ Jusqu'à quel point, je ne peux pas l'affirmer à 100%. Mais je sais sans aucun doute qu'il a encore des choses à dire sur ce large sujet. Ce n'est pas juste "une mode" pour lui, d'aborder ça.
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Therru
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Avr 2007
Localisation : Liège

Message Posté le : 02/03/19 19:28    Sujet du message: Répondre en citant

@Gemini_ : "Bokura no Hentai" est terminé en 10 volumes et "Wandering Son" c'est en 15 tomes, donc c'est raisonnable en termes de longueur. Par contre, est-ce suffisamment vendeur au niveau graphisme, c'est une autre question, et sans doute le plus gros obstacle, oui, mais ce sont deux titres que je prendrais sans hésitation si ils venaient à sortir.


@SHK : Je n'ai pas le moindre doute que certaines personnes se sont reconnues dans le questionnement et le personnage, mais je dirais que c'est davantage certains dialogues en particulier qui ont résonné avec ils et elles et pas tant l'expérience globale.
Je critique le manga dans sa caractérisation et son évolution au sens large, qui me semblent bancals, mais c'est à cause du format aussi, forcément.
Et clairement, le titre "Celle que je suis" s'applique aux femmes cis du manga aussi, ce qui est un souci quand le titre est si court et doit donc faire des raccourcis et changer de point de vue, diluant son propos.

Je le répète néanmoins, j'ai aussi le problème qu'à aucun moment je n'ai eu l'impression qu'il s'agissait d'une femme transgenre, mais plutôt d'un homme en pleine recherche de lui-même, tant point de vue du genre que sexuel (il a clairement honte d'avouer des sentiments pour un homme, ainsi que d'avouer vouloir s'habiller comme une femme). Il y tellement de confusion dans ce personnage et de rejets de lui-même qu'il est beaucoup trop tôt pour lui assigner un chemin à suivre et une identité, et notamment de le qualifier de femme transgenre. Il/elle est tout au début d'un long cheminement, et il est beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion, alors que le manga cherche à nous proposer une réponse bien claire et "simple".

Que des hommes et des femmes transgenres se reconnaissent dans certaines scènes, oui, je n'en doute pas, et l'expérience reste "valide" dans les grandes lignes, mais c'est aussi parce que ils et elles ont le recul nécessaire. Ce qui n'est pas le cas d'une personne cis qui n'a jamais été confrontée à ce genre d'interrogations et pourraient assimiler cette expérience comme une généralité. C'est pourquoi des titres comme "Wandering Son" et "Bokura no Hentai" sont beaucoup plus intéressants, parce qu'ils abordent la problématique sous plusieurs angles, pour montrer la variété et la longueur du chemin à emprunter. ç
Ca ne passe pas du tout chez moi d'un point de vue narratif et au niveau du rythme, parce que ça simplifie beaucoup trop de grands questionnements personnels et les angoisses et les joies qui rythment les réponses.
Ca manque de coeur et de sensibilité, à mes yeux, et ça sonne "creux" dans la mise en scène et les dialogues et les situations. Deux tomes, c'est largement insuffisant pour rendre quelque chose d'intéressant sur ce sujet, surtout quand on essaie d'y inclure d'autres points de vue.
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 04/03/19 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

Wandering Son, je l'ai longtemps rêvé. J'ai fini par craquer en anglais, chez Fantagraphics malgré un grand format cartonné (équivalent à UN volume japonais). C'est un vrai coup de coeur et une telle frustration en même temps: la série est "en pause" depuis 2015 avec le volume 8. Je me demande si cet échec commercial ne paralyse pas en plus les autres pays! 15 volumes, pour les éditeurs, ça a l'air long et risqué aujourd'hui (faut voir Doki-Doki puis beaucoup de Komikku dont les séries font souvent 4-5 volumes). Fleurs Bleues est sorti très tôt en France avec les résultats que l'on sait, puis récemment, avec l'émergence des sujets LGBTQ+, le titre est sorti en anglais (en double volume) puis en espagnol (je crois qu'il n'a pas eu de fin en italien). Mais depuis, toujours pas vu de Wandering Son revenir. Il a disparu... Pour le titre de Takako Shimura à sortir chez Akata, les paris ont l'air lancé et sur Twitter, Oppai Palace (je crois) parlait d'un BL dans lequel un adulte revenait dans son corps d'enfant (non ce n'est pas Détective Conan): Sayonara, Otoko no Ko. Takako Shimura est une mangaka que j'aimerais beaucoup revoir ici!

J'ai lu un titre de Fumiko Fumi, Memento Mori, un titre du Feel Young. ça m'avait vraiment beaucoup plu (j'ai acheté Drei Blütezeiten depuis). Therru, les deux titres sont sortis chez Tokyopop en allemand (peut-être que tu le sais déjà en fait). Je me demande ce qu'il en a été côté chiffres car il n'y en a pas eu d'autres de cette mangaka depuis. Sans doute que ça a floppé (pour une fois, chez Tokyopo, les couvertures étaient très jolies en plus. Pour info, c'est du format A5 avec rabats donc sans jaquette, comme c'est la norme en Allemagne).
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