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[GOY�], [GENTE] et les séries de Natsume Ono
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 22/01/10 22:52    Sujet du message: Deux nouveaux titres Répondre en citant



Deux nouveaux titres de Natsume Ono viennent de sortir et ils confirment tout le talent de la mangaka ? Dans un registre différent de Goyô mais avec les mêmes qualités de conteuse, l'auteure nous enchante de bout en bout avec Ristorante Paradisio. La lecture du tome 1 de Gente est un peu plus difficile car l'histoire est plus décousue en s'intéressant tout à tour à différents personnages du restaurant Casetta dell' orso mais reste scotchante. Une fois le festival d'Angoulême passé, je reviendrai poster mon avis de façon développée.
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Chroniqueur à du9
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Corti
Mangaversien·ne


Inscrit le : 31 Mai 2006
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Message Posté le : 23/01/10 13:21    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens, vu que j'ai entendu du bien de l'anime, je vais sûrement me faire Ristorante Paradisio.
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(ou pas ?)
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Natth
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Mai 2008

Message Posté le : 23/01/10 21:12    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma part, je nâ??attendrai pas le retour du festival dâ??Angoulême Moqueur

Ristorante Paradiso :



Ce manga seinen nous raconte l'arrivée de Nicoletta au sein de la Casetta dell'orso, restaurant romain dirigé par son beau-père. La jeune femme espère y retrouver sa mère, qui l'a plus ou moins abandonnée pour épouser l'homme dont elle était tombée amoureuse. Elevée par ses grands-parents, Nicoletta est bien décidée à se rappeler à son bon souvenir. Elle souhaite aussi rencontrer son beau-père, qui ignore tout de son existence. Mais, une fois à Rome, il lui arrive une chose qu'elle n'avait pas prévue. Elle tombe sous le charme du restaurant et de son personnel, des gentlemen quinquagénaires porteurs de lunettes.

Sur certains points, Ristorante Paradiso n'est pas s'en rappeler Goyô. Déjà, le style graphique est quasiment le même. Cependant, j'ai vu plus de finesse dans le trait de ce one-shot, notamment dans les dessins d'une page (en haut à droite). Je ne dirais pas que le dessin est meilleur ici que dans Goyô, juste qu'il est différent. La narration de Ristorante paradiso est aussi du même style : les rencontres et les discussions entre les personnages nous permettent de découvrir progressivement la vie de tout ce petit monde, dans la douceur et la sérénité. Cependant, ce manga a aussi certaines particularités que l'on ne retrouve pas dans Goyô.

Nicoletta, jeune femme énergique, est un personnage particulièrement réaliste. Si elle tient à devenir indépendante et s'épanouir dans son travail, elle ne veut pas non plus renoncer à ses sentiments. Pourtant, elle est loin dâ??être toujours sûre dâ??elle. Arrivée à Rome sans promesse dâ??emploi, trouver un travail est lâ??un de ses premiers soucis. Et lorsquâ??elle sâ??attache à lâ??un des personnages, il lui est bien difficile de savoir sâ??il sâ??agit vraiment dâ??amour. Par ses réactions et ses interrogations, Nicoletta est aussi celle qui insuffle son rythme au récit. Même si elle est très différente de Masanosuke, le héros de Goyô, ses observations et les questions quâ??elle pose permettent de découvrir le caractère et le passé de ceux qui lâ??entourent.

Nicoletta nâ??est pas le seul personnage aussi réaliste de ce manga. Tous ceux gravitant autour de la Casetta dell'orso ont leurs propres particularités : leur vie, leurs amis, leurs amoursâ?¦ Le physique est lâ??expression de chacun sont soigneusement dessinés, ceux qui les rend dâ??autant plus attachants. En lisant ce récit, jâ??ai éprouvé une impression de sérénité, née de la vie calme de ce petit groupe, mais aucun ennui. Sans temps mort, ce one-shot raconte lâ??installation de Nicoletta dans sa nouvelle vie, tout en présentant avec soin les personnages qui croisent sa route. Je dois dire que jâ??ai rarement autant apprécié un récit « tranche de vie », car je nâ??ai vraiment pas eu lâ??impression quâ??il ne sâ??y passait rien.

Jâ??ai commencé à lire Gente, très intéressant lui aussi. Cependant, je trouve quâ??il y manque le lien donné par un personnage comme Nicoletta. Dâ??un autre côté, je nâ??ai lu que les premières pages, juste après Ristorante Paradiso. Il est donc possible que cette impression sâ??efface par la suite.

Je crois que de nouvelles informations sont arrivées sur le site de lâ??anime Saraiya Goyô, concernant une éventuelle date de sortie. Malheureusement, comme je ne lis pas le japonais, je nâ??en sais pas plus. Sinon, jâ??ai aussi trouvé le site dâ??Opera, le magazine de prépublication où Natsume Ono publie ses titres BL sous le pseudonyme de Basso :
http://www.akaneshinsha.co.jp/online/edge/opera-bn1-12.htm

Manque de chance, le site est en panne de temps en temps ces jours-ci. Par contre, on peut voir des couvertures ici :
http://www.amazon.co.jp/OPERA-Vol-15-EDGE-COMIX-basso/dp/486349081X/ref=pd_sim_b_4

Le trait de renaissance Yoshida, lâ??un des auteurs de ce magazine, me plait beaucoup. Mais il est presque impossible de trouver des infos sur lui/elle :
http://www.amazon.co.jp/OPERA-Vol-17-EDGE-COMIX-%E3%83%AB%E3%83%8D%E3%83%83%E3%82%B5%E3%83%B3%E3%82%B9/dp/4863491077/ref=pd_sim_b_11
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cosmos
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 24/01/10 14:33    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ce qui est du réalisme, je suis d'accord sur certains points, par contre sur d'autres le manga me fait un peu sourire.

Autant les sentiments peuvent être très justes et nuancés (y a quand même de beaux moments mère-fille par exemple), autant le reste est parfois hautement improbable. Le casetta dell'orso par exemple, c'est pas un restaurant, c'est un fantasme Mort de rire Je suppose que c'est le but d'un manga paru dans un magazine qui s'appelle Manga Erotics F, mais pour avoir travaillé dans quelques restaurants j'ai vraiment l'impression que la mangaka fait partie des gens qui croient par exemple que l'élégance des serveurs au travail, la subtilité de la carte et le charme de l'endroit reflètent la personnalité des employés. Alors que... trop pas, non Moqueur Une cuisine en elle-même, c'est un peu le royaume du beauf macho de base par exemple. Un serveur est élégant grâce à sa tenue de travail et agréable parce que c'est son boulot, mais sorti de l'établissement ça peut être un wesh wesh mal fringué qui te dit azy la vie de mon reup (c'est pas une critique hein, mais pour l'avoir déjà vu le contraste était tellement saisissant que ça m'a marqué Mort de rire). Une carte est l'oeuvre d'un chef, son éventuel raffinement ne présage en rien de la subtilité des cuisiniers qui se chargent tous les jours de la préparer (sans oublier toutes les petites mains qui ne connaissent pas toujours grand-chose à la cuisine et qui s'occupent de plein de tâches de base). Autrement, restauration rime souvent avec horaires moisis, et j'ai surtout vu des gens se plaindre de leur manque de vie sociale à cause de ça, du coup ça me fait sourire de voir des cuisiniers et des serveurs comme l'incarnation du mari ou du gendre idéal. Enfin, quand on rentre d'une journée de cuisine on est généralement crevé et pas ultra-motivé pour se remettre devant les fourneaux chez soi, donc là aussi, Nicoletta qui sort toute fringante de ses premières journées de boulot pour aller prendre des cours de cuisine, bon... :p

Tout cela est très subjectif et des gens ayant travaillé dans d'autres cuisines pourront peut-être nuancer, mais j'ai vraiment l'impression en lisant ce manga de retrouver pas mal d'idées fantasmées sur le monde de la restauration. Même topo pour la ville de Rome d'ailleurs : c'est quand même une grande ville, or tout le monde semble se connaître et se croiser régulièrement comme si on était dans une toute petite ville sympa, là encore on sent que tout est fait pour donner l'impression d'un cocon chaleureux et rassurant. Et c'est vrai qu'il se dégage une agréable sérénité de tout cela, ce qui fait que malgré toutes mes petites critiques, j'ai quand même bien apprécié ce manga.

Et j'arrête là parce que mes idées sont très confuses en fait :P
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muse
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Inscrit le : 06 Fév 2008

Message Posté le : 31/01/10 12:22    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Autant les sentiments peuvent être très justes et nuancés (y a quand même de beaux moments mère-fille par exemple), autant le reste est parfois hautement improbable. Le casetta dell'orso par exemple, c'est pas un restaurant, c'est un fantasme Je suppose que c'est le but d'un manga paru dans un magazine qui s'appelle Manga Erotics F, mais pour avoir travaillé dans quelques restaurants j'ai vraiment l'impression que la mangaka fait partie des gens qui croient par exemple que l'élégance des serveurs au travail, la subtilité de la carte et le charme de l'endroit reflètent la personnalité des employés. Alors que... trop pas, non Une cuisine en elle-même, c'est un peu le royaume du beauf macho de base par exemple. Un serveur est élégant grâce à sa tenue


C'est justement ce qui fait son charme, elle a un peu l'art et la manière de créer une ambiance , quelque- chose d'intime entre ses personnages et une vision ,comme tu le précises en bas de ton post, fantasmé d'une situation , d'un lieu ou d'une profession. Elle fait ressortir des sortes de "clichés" avec subtilité et tact sans pour autant dénuer l'ensemble d'un certain "réalisme." et d'une légère profondeur psychologique.
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cosmos
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Message Posté le : 01/02/10 07:54    Sujet du message: Répondre en citant

A noter que le tome 1 de Gente rend le tout un poil plus crédible en racontant comment le restaurant s'est créé, comment s'est déroulé le recrutement, qui formait la première équipe etc. Le restaurant en lui-même reste pour moi assez improbable, mais au moins on se rend compte que la mangaka n'a pas juste extrapolé à partir d'une vision totalement fantasmée qui serait juste celle d'une cliente. Si j'ai fait toutes ces remarques sur le monde de la restauration, c'est que ces derniers temps j'ai pu confronter à la réalité quelques unes de mes idées reçues (et aussi toutes celles de mon entourage xP), or j'en ai retrouvé pas mal dans ce manga et ça m'a vraiment fait réagir. Mais ça n'enlève rien aux qualités de ce titre, on est d'accord.

Pour continuer sur Gente, j'ai été un peu dérouté à la première lecture : certains passages sont en effet un peu confus (qui parle ? dans quel endroit sommes-nous ? ah on est dans le passé là ?) et comme on passe d'un personnage à l'autre à chaque nouveau chapitre, des fois j'ai eu l'impression que la courteur des histoires nuisait un peu à la compréhension. Ceci dit, là encore je critique beaucoup mais j'ai bien aimé quand même. En fait, si Ristorante Paradiso était resté un one-shot je pense que je serais resté sur ma faim tellement l'univers est agréable.

Sinon, en fouinant un peu sur le net j'ai pu lire Kuma to Interi. Autant les BL qui sortent ne m'attirent jamais vraiment, autant je me suis dit que ça vaudrait sans doute le coup d'aller taper dans ceux d'auteurs dont j'ai bien aimé les autres titres. Bon, j'ai pas accroché au Jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro et... ben j'ai pas accroché à celui-là non plus :p Premier chapitre : alors c'est l'histoire d'un jeune homme attiré par les gentlemen d'un certain âge. Qui portent des lunettes de presbyte si possible. Et il travaille comme serveur dans un restaurant. En Italie. Variété des scénarios bonjouuuur~ Le reste des chapitres se déroule également en Italie et met en scène des hommes plus ou moins jeunes (certains récurrents), souvent des politiques, dans des histoires de longueur variable allant du simple moment de tendresse à la discussion autour d'une glace en passant par quelques scènes de sexe. C'est peut-être le format histoires courtes qui ne permettait pas trop de développer les situations et les personnages, mais je n'ai absolument pas retrouvé ce qui m'a plu dans Goyô ou Rispara ou d'autres recueils d'histoires style All my darling daughters ; je trouve les histoires globalement sans intérêt (et je me fais toujours pas au cliché du "je me suis fait à moitié violer l'autre jour - à moitié parce que j'ai pas opposé de grande résistance en fait - et depuis je ne pense qu'à Lui, aaah") et je cherche encore des moments touchants, marquants, enfin mémorables quoi, pas des juste historiettes gentilles.
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muse
Mangaversien·ne


Inscrit le : 06 Fév 2008

Message Posté le : 01/02/10 12:02    Sujet du message: Répondre en citant

Hi hi elle doit avoir des fantasmes ou phantasmes récurrents Mort de rire

Ceci dit tes réflexions m'ammènent à ce type de remarque Gente, Ristorante paradisio et Goyô se ressemblent étrangement dans leur approche. Elle raconte en fait une même sorte d'histoire mais dans des contextes et des situations différentes. Je me demandais du coup ce qu'il en était de ses boy's love mais tu viens de répondre à la question Clin d'oeil . Vous allez me dire que tous les mangaka ont des sujets récurrents mais j'ai trouvé cela particuliérement frappant chez N. Ono . Ceci n'enlève rien au charme de son oeuvre mais objectivement le renouvellement n'est pas flagrant.
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Natth
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Mai 2008

Message Posté le : 01/02/10 14:10    Sujet du message: Répondre en citant

Concernant le réalisme du contexte, je dois dire que je n'y ai pas fait trop attention. Je me suis surtout intéressée aux personnages et à leurs sentiments, qui m'ont paru sonner particulièrement justes. Mais il est vrai que l'organisation de ce restaurant n'est pas très réaliste. D'un autre côté, les serveurs sont aussi là pour faire plaisir à la femme du patron. C'est peut-être défendable si on cherche un "vrai" restaurant qui fonctionnerait de cette manière Mort de rire

cosmos a écrit:
Même topo pour la ville de Rome d'ailleurs : c'est quand même une grande ville, or tout le monde semble se connaître et se croiser régulièrement comme si on était dans une toute petite ville sympa, là encore on sent que tout est fait pour donner l'impression d'un cocon chaleureux et rassurant.

Pour ma part, je n'ai pas vu les choses de cette manière. Dans la mesure où l'ensemble des personnages que l'on rencontre sont liés au restaurant, je n'ai pas eu l'impression de voir des habitants de la ville de Rome, mais plutôt des membres d'une même famille étendue. Je ne me souviens pas avoir vu des personnages récurrents tout à fait extérieurs à la Casetta dell'orso.

cosmos a écrit:
(et je me fais toujours pas au cliché du "je me suis fait à moitié violer l'autre jour - à moitié parce que j'ai pas opposé de grande résistance en fait - et depuis je ne pense qu'à Lui, aaah")

Sur le coup, j'ai dû vérifier les premiers chapitres de Kuma to Interi pour comprendre ta remarque, car je ne me rappelais pas du tout de cet aspect. C'est vrai que ce point est récurrent dans les trois premiers chapitres. D'un autre côté, vu où se passent les deux suivants, je voyais mal l'auteur insister Mort de rire

J'ai réussi à lire le début de Amato Amaro et j'ai noté certaines évolutions dans ce titre, réalisé deux ans après Kuma to Interi. Déjà, il y a un scénario global qui sert de fil rouge (du moins pour les deux premiers chapitres). Par conséquent, les personnages sont plus ou moins liés (un peu comme dans Gente). Je n'ai pas vu de viol non plus. Par contre, le récit tourne nettement autour des relations de couple, le scénario servant de toile de fond.

Sinon, les personnages sont toujours des Italiens à lunettes (ou barbus ! Très important la récurrence des barbus vu qu'il y en a peu dans le BL Moqueur ), ayant régulièrement un certain âge. Mais on innove un peu, vu que le premier couple est composé d'un professeur et d'un policier. En fait, le policier enquête sur une histoire d'attentat dans laquelle le professeur semble impliqué. Cependant, l'action est toujours aussi intense : pour les courses-poursuite et les prises d'otages, ce sera avec un autre auteur ^^

muse a écrit:
Ceci dit tes réflexions m'amènent à ce type de remarque : Gente, Ristorante paradisio et Goyô se ressemblent étrangement dans leur approche.

J'ai aussi la même impression, y compris pour les BL, ce qui ne m'empêche pas non plus d'adorer le travail de cette auteur ^^
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Natth
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Mai 2008

Message Posté le : 10/02/10 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

On peut désormais trouver Goyô 5 dans certaines librairies, bien que sa date de parution officielle soit le 12 février.

Le graphisme de ce volume est aussi réussi que les précédents. Je dirais même que le jeu des regards est plus marqué cette fois-ci, car le développement de l'histoire incite plusieurs personnages à se montrer plus renfermés. J'ai trouvé la double page de garde du chapitre 30 particulièrement touchante. Elle semble en résonance avec les pages précédentes, comme si elle résumait l'état d'esprit des personnages représentés. En fait, ce numéro me paraît plus "silencieux", mais le trait de la mangaka rend souvent les paroles inutiles.

Au cours de ma lecture, j'ai éprouvé une sensation de malaise de la part de certains personnages. Yaichi donne l'impression d'être cerné par différents éléments de son passé, ce qui modifie son comportement. Cette évolution joue évidemment sur les autres, vu que l'auteur a soigneusement relié ses personnages principaux entre eux. Cela donne une ambiance légèrement différente au titre. j'ai régulièrement eu une impression de décalage entre les paroles, les regards et ce qui se passait réellement derrière les apparences. Bien sûr, ce n'est pas désagréable ou inintéressant, au contraire.

Finalement, on en apprend un peu plus sur le passé de Yaichi, bien qu'il manque des informations pour comprendre ce qui s'est réellement passé. On voit aussi que la situation de Masanosuke évolue quelque peu. Est-ce qu'il s'agit des prémices de son avenir (je veux dire après la série) ou non ? Difficile de le savoir pour l'instant. Finalement, j'ai trouvé ce volume un peu différent des précédents, mais toujours aussi passionnant. J'ai l'impression que la suite devrait rapprocher la série de son dénouement, à moins que l'auteur ne relance son intrigue dans une autre direction. Malheureusement, il faudra attendre septembre 2010 pour le savoir.
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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 19/02/10 19:17    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

Je manque franchement de temps depuis mon retour d'Angoulême et il faut se contenter de ma chronique sur Ristorante Paradiso au lieu d'un message en bonne et due forme ici. Heureusement que Cosmos, muse et Natth sont là Sourire.



Sinon, j'ai eu le plus grand mal à trouver le tome 5 de Goyô, la série doit grave pas se vendre... Et c'est vraiment regrettable tant ce nouvel opus est excellent. Il est bien meilleur que le volume précédent qui était un peu en retrait. On retrouve toutes les qualités du 3ème tome mais avec une tonalité différente, liée à l'etat d'esprit de Yaichi, comme l'a fait remarqué Natth. De plus, l'évolution de Masa est bien menée par Ono et on sent qu'elle est en train de mettre en place tous les éléments nécessaires au dénouement de la série. Une réussite totale !
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Dernière édition : herbv le 25/08/17 21:06; Edité 1 fois
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shun
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Inscrit le : 01 Sept 2002
Localisation : charleroi la ville noir

Message Posté le : 28/03/10 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

ayant trouvé les 2 tomes en occas pour 1�, je me suis laissé tenté au vu des avis positif sur la série.

déjà j'ai été étonné positivement par le graphisme, a la vue des couv je m'attendais plutôt a un graphisme proche de "Yamada Naito" en soi alternatif. alors qu'en faites c'est tout le contraire, le dessins est beau avec le petit geste d'originalité qu'il lui faut pour ne pas être lisse. comme quoi les couv peuvent jouer beaucoup, tout le monde ne jetant pas un coup d'oeil a l'intérieur d'un livre.

pour ce qui est le l'histoire j'ai lu uniquement "gente", là par contre j'avoue avoir été un peu déçu, ce n'est pas du tout mauvais, mais c'est juste que j'ai pas accroché au personnages, pourtant j'aime bien les petites histoires "tranches de vie". mais bon ça malheureusement c'est au feeling de chacun.

pour ce qui est de goyo ce n'est pas du tout mon type d'histoire, j'ai vraiment du mal avec les histoires de samourai ( visuellement, époque, personnalités, etc ) donc je ne le lirais pas.
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cosmos
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Inscrit le : 02 Sept 2002
Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.

Message Posté le : 29/03/10 02:17    Sujet du message: Répondre en citant

C'est dommage pour Goyô car franchement l'histoire pourrait tout aussi bien se passer de nos jours (avec quelques petits ajustements sur le contexte tout de même, certaines choses ont changé depuis). A part le héros qui se prend un peu la tête avec des histoires d'honneur familial tout ça, le manga raconte surtout l'histoire de plusieurs personnes qui se sont retrouvées à former un groupe, et en apprennent petit à petit plus sur l'histoire personnelle de chacun, ce qui mine de rien renforce leurs liens. Rien qui ne soit vraiment connoté "samourai" voire "Japon" donc.

Je trouve même qu'on dirait plus un groupe de jeunes gens de bonne éducation et d'aujourd'hui qui discutent qu'un ramassis de brigands du temps passé (en plus y a quasiment que des mecs dedans, c'est quoi toute cette finesse et cette sensibilité ? où sont les allusions graveleuses et l'humour pas subtil ? un peu de réalisme quoi, zut à la fin).

Pour ce qui est du premier tome de Gente, visiblement on est plusieurs à avoir été beaucoup plus convaincus par Ristorante Paradiso pour le moment.
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 03/04/10 21:53    Sujet du message: Répondre en citant

De mon côté, j'ai continué Goyô avec le volume 2. Je suis beaucoup plus attirée par cette série que Gente et Ristorante Paradiso.

La série me plaît toujours autant et même plus. J'avais trouvé le volume 1 très sympa, surtout son héros Masa, samourai dépourvu d'ambition et de confiance en soi malgré sa grande taille. J'aime beaucoup ce héros qui ne cadre pas avec son rang, un peu raté, qui se fait virer plusieurs fois de son travail de garde du corps. Le volume 1 se concentrait sur la découverte par Masa d'un "autre" monde, celui de bandits, et la fascination exercée par Yaichi chez un héros qui manque d'assurance.

Le volume 2 est un peu moins classique, moins dans la fascination. Yaichi est un peu moins visible et la caméra se braque sur Ume et son passé. Masa continue à être aussi sympathique et franc: j'aime sa manière de poser des questions alors qu'il faudrait se taire "j'aurais peut-être dû me taire", dit-il si maladroitement, d'où le titre d'Indélicatesses pour les chapitres. C'est un volume plus calme, un peu plus loin des petites intrigues de la ville. En effet, Masa souffre du mal d'Edo et Yaichi le place alors chez l'Ermite, loin de la ville et au calme. C'est dans cette situation qu'il est amené à parler d'Ume et de découvrir son passé. La deuxième partie s'attache à ce nouvel ami que Masa est en train de se faire: un certain Yagi... La fin donne en tout cas envie d'aller vers le volume 3 Sourire.

J'ai largement préféré le volume 2. Là où j'ai vu un volume 1 très sympa et posé, j'ai été complètement dans le volume 2. J'aime beaucoup la série, que ce soit l'ambiance, les relations entre les personnages, les cadrages, les dessins, le héros (beaucoup), les petits mystères. Tous ces petits tracas qui font de Goyô un manga dans une époque de samourai pas comme les autres.

En aparté, je dirais qu'il y a quand même un autre manga où le samourai déambule en ville sans véritable objectif: Le samourai bambou de Taiyou Matsumoto, chez le même éditeur. Les deux sont bien différents mais voici deux titres avec pour héros un samourai, mais qui restent originaux Clin d'oeil (bien que je préfère Goyô à ce dernier titre). Tellement de choses géniales ont été dites, j'ai du mal à écrire mon message.
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cosmos
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 12/04/10 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

cosmos - oui je me cite moi-même - a écrit:
Pour ce qui est du premier tome de Gente, visiblement on est plusieurs à avoir été beaucoup plus convaincus par Ristorante Paradiso pour le moment.

Sauf que le tome 2 de Gente est sorti depuis et qu'il est beaucoup mieux. Comme les premiers chapitres nous parlent de 2 personnages à la fois, on a moins cette impression d'éparpillement que dans le 1er volume. Surtout que 2 chapitres sont consacrés à Vanna et Teo, où la mangaka à la place d'étoffer des personnages qui jusque là restaient assez mystérieux : Vanna parce qu'elle ne travaillait plus au restaurant au moment de Ristorante Paradiso, Teo parce que... ben parce qu'il était resté très en retrait jusqu'ici. Le chapitre d'après sur le bonheur d'Olga m'a limite rappelé des titres comme Aria, dans le sens où il se passe pas grand-chose mais après l'avoir terminé on se sent bien et on pense à des choses sympa. Le dernier chapitre m'a fait réaliser que je ne savais pas du tout qui était Gianna et les Rizzo xP (= j'ai rien compris). Du coup relecture des volumes précédents et découverte du fait que certains personnages et lieux secondaires reviennent finalement assez souvent, que ce soit visuellement ou dans des discussions. Là encore, ça vient renforcer l'impression qu'en fait, tout n'est pas éparpillé et que l'auteur a construit un univers assez cohérent. Sa description de la cuisine gagne également en profondeur au fil des chapitres : même si la casetta dell'orso reste un peu trop idéale pour être vraie, ça fait moins "alors j'ai été dans un restaurant où les serveurs étaient tous très chics en apparence du coup j'ai imaginé plein de choses dans ma tête et ça a fait un manga". Le fait que certains employés soient passés d'un restaurant à l'autre, aient travaillé 2 ans ici, soient partis, reviennent peut-être est en effet assez réaliste par exemple.

Mais tout ceci ne répond pas à cette angoissante question : Gente, ça se prononce comment ?
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Curly
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Message Posté le : 12/04/10 23:23    Sujet du message: Répondre en citant

Une petite question qui me taraude : Gente est la suite (plus ou moins directe) de Ristorante ou bien est ce différent ? En feuilletant le premier tome je n'avais pas l'impression de reconnaître les protagonistes...
(le post de Cosmos me fait néanmoins penser que c'est bel et bien la suite)

Et je prononcerai ça "Guénté", au pif Clin d'oeil
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