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[BAKUON RETTO] par l'auteur de Sidooh.
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taikun
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Fév 2003
Localisation : entre les monts kun lun et la porte des enfers

Message Posté le : 30/08/13 23:07    Sujet du message: Répondre en citant

Panini part sur deux tomes par an pour Sidooh. Mais suite à un message que je leur ai envoyé sur leur page facebook pour une sortie en triple-tome (3tomes en 1 seul ouvrage) comme pour Daydream, ils ont décidé de se pencher sur cette éventualité et d'y réflechir.
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes Très content

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Taliesin
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Message Posté le : 31/08/13 00:38    Sujet du message: Répondre en citant

J'espère pour les fans qu'ils opteront pour cette solution. Parce que ces 3 en 1 représentent un véritable soulagement pour les lecteurs. Shigurui est enfin terminé.
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chris936
Mangaversien·ne


Inscrit le : 20 Jan 2007

Message Posté le : 31/08/13 07:37    Sujet du message: Répondre en citant

taikun a écrit:
Panini part sur deux tomes par an pour Sidooh. Mais suite à un message que je leur ai envoyé sur leur page facebook pour une sortie en triple-tome (3tomes en 1 seul ouvrage) comme pour Daydream, ils ont décidé de se pencher sur cette éventualité et d'y réflechir.


Oui, c'est soit suite à ton message, soit suite aux 50 autres qu'ils ont reçu avant le tien (parce que dès l'annonce du 1er tome triple, tous les sites étaient quand même inondés de "ils devraient faire pareil pour Sidooh"), soit parce qu'ils se sont rendu compte eux-mêmes que l'idée n'était pas mauvaise et avait permis à Shigurui de se terminer.
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melvin
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 10/03/19 23:43    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis tombé sur le dernier numéro d'Atom à la bibliothèque, j'ai jeté un Å?il rapide au sommaire et j'ai lu l'interview de Tsutomu Takahashi qui était celle qui mâ??intéressait le plus.
Ce que j'ai particulièrement retenu de cette interview concerne la série Bakuon Rettô que l'auteur décrit comme autobiographique à 99%.
Il dit que ce seinen présente au lecteur ses années collège et qu'il a été puiser dans ses souvenirs personnels pour faire son scénario, ce qui lui a donné l'occasion d'écrire facilement ce manga.
Je dois dire que cela m'a beaucoup étonné que ce soit à ce point proche de son histoire personnelle vu les événements assez glauques qui sont évoqués à propos de ces jeunes embarqués dans des bandes de motard et le côté "romancé" de l'histoire dans mes souvenirs.
Comme le personnage principal de la série Takashi était particulièrement antipathique à mes yeux (son comportement envers sa mère et son côté rebelle tête à claque), j'avoue que le fait de lire cette interview me donne une furieuse envie de me replonger dans l'intégralité de cette série en ayant à l'esprit le fait que c'est une autobiographie de l'auteur.
C'est sûrement l'une de ses séries les plus intéressantes à mon goût.
On apprend aussi dans l'interview que NeuN un seinen sur le régime nazi va sortir en France cette année.
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong
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taikun
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Fév 2003
Localisation : entre les monts kun lun et la porte des enfers

Message Posté le : 12/03/19 17:27    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui est étonnant mais loin de me déplaire c'est que l'on a régulièrement les oeuvres de l'auteur qui sont publiées chez nous alors qu'elles n'ont pas l'air de toucher un grand nombre de lecteurs.
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 12/03/19 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

Comme par hasard, des auteurs... seinen. Oui, il n'y a acharnement que pour un certain type de mangaka quoi. (désolée je pollue le sujet en fait).

Sinon, Bakuon Rettô comme Zipang, ça s'est bien vautré pour que les volumes ne soient pas dispo. On parle de Kana qui maintient bien son catalogue.
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melvin
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 24/07/19 14:57    Sujet du message: Répondre en citant


Chez Kana terminé en 18 volumes.

Suite à la lecture de l'interview de Tsutomu Takahashi publiée dans Atom 9 et après le débat sur l'emploi du terme "furyo" dans Tokyo Revengers, j'ai eu une terrible envie de me replonger dans la série Bakuon Retto. Envie renforcée par le fait que je n'avais plus trop de souvenirs de cette lecture plusieurs années après la fin de sa publication en France.
L'auteur a révélé que cette série était à 90% autobiographique et qu'il a été puiser dans ses souvenirs du collège et du lycée tous les événements marquants qui pouvaient offrir un témoignage de son passage pendant les années 80 dans une bande de jeune motards Tokyoïtes (des zokus) appelés les zéros !
On peut donc trouver un intérêt particulier dans ce manga au travers d'une plongée dans cet univers fermé et méconnu, avec un point de vue assez réaliste car l'auteur a vraiment fait partie intégrante de ce milieu. Le lecteur se retrouve donc plongé dans les années 80 avec ces jeunes voyous au look très étudié, on découvre leurs références à cette époque avec des fans de catcheurs comme Antonio Inoki ou de chanteurs comme Eikichi Yazawa.


Ils foncent la nuit dans les rues en chevauchant de vieux modèles devenus mythiques comme la Honda 400 four, on s'amuse à constater dans cette époque sans internet et sans smartphones comment ces jeunes voyous devaient par exemple passer des heures à aller prévenir chaque membre au porte à porte du lieu et de la date du prochain rassemblement. Où encore les coups de téléphone au domicile de la copine de Takashi où il tombe sur le père qui lui raccroche au nez ne voulant pas de mauvaises fréquentations pour sa fille ! Un monde non connecté du pur bonheur pour moi comparé à l'époque actuelle, on sent la volonté de voir les gens en face pour aller discuter avec eux le soir de tout et de rien.
Les zokus sont composés de membres aux profils variés : des fanas de moto comme Kasuya, des membres purs et durs comme Takashi qui se dévouent pleinement à leur bande, des anonymes plus discrets qui viennent juste s'amuser mais aussi des voyous qui cherchent la violence et participent aux rassemblements seulement pour affronter à coups de poings et de barres de fer les gangs rivaux immanquablement croisés dans les rues de Tokyo.
Il est à noter que les membres de ces gangs sont tous des mineurs entre 15 et 18 ans et qu'une fois leur majorité atteinte, ils doivent quitter le groupe, contraints et forcés. On constate aussi la présence de différents milieux sociaux, certains étant issus de milieux modestes et d'autres venant de familles aisées. Les personnages ne sont pas vraiment attachants, la plupart sont des têtes à claques et j'ai bien du mal à avoir de l'empathie pour eux et en particulier pour Takashi alter ego de l'auteur. Les membres des zokus finissent souvent chez les yakuzas et par conséquent la porosité de ce milieu avec la pègre est bien réelle.
Tsutomu Takahashi nous livre de nombreuses anecdotes sordides où des jeunes se retrouvent embarqués malgré eux dans des différents avec le grand banditisme. Ainsi, on notera l'épisode avec les ramen brothers, deux yakuzas complètement dingues qui sortent de prison et sont constamment défoncés à la meth, ils percutent une moto avec des membres des zéros dessus. Bien qu'étant en tort, ils font du chantage aux jeunes pour toucher une indemnité financière avec à la clé l'enlèvement d'un pote de Takashi. C'est glauque et on ressent parfois un danger tangible finalement bien loin du fun recherché au départ dans les virés entre potes en moto...
On se rend compte également du côté nationaliste très poussé dans ces bandes, avec leurs tenues de combat inspirées de la seconde guerre mondiale ou des chants militaires pour se galvaniser. Les zéros le nom de la bande étant aussi une allusion aux avions des kamikazes lors de la WWII. On voit Takashi et son voisin de cellule lire Mein Kampf (sic) lors du passage à la maison d'arrêt, même si Takashi ne semble pas avoir d'intérêt pour l'idéologie nazie, il ne trouve rien de mieux à lire pour passer le temps ? Car tout ce petit monde est souvent proche de lâ??extrême droite locale et on sent cette virilité et le côté fachos qui ressort parfois des discours tout en étant mélangé avec d'autres aspects opposés comme l'anarchie et le punk rock. On dirait que ces jeunes digèrent sans vraiment réfléchir tous les mouvements un peu extrêmes pour rejeter la société et en même temps leur propre monde est très cloisonné et comprend de nombreuses règles contraignantes : une aberration à mon sens !
On assiste aussi en arrière plan de tous les événements liés aux zéros, à la lente descente aux enfers du couple des parents de Takashi. Le père est absent, le fils a abandonné le lycée et il passe juste pour dormir de temps en temps ou pour réclamer du fric. Et sa pauvre mère est complètement dépassée, elle adopte une attitude passive face à la triste réalité de son foyer qui se désagrège, sans jamais vraiment pouvoir faire preuve d'autorité. On est souvent touché par cette situation et chaque scène où Takashi revient chez lui donne lieu a un retour aux petits tracas quotidien, cela maintient un équilibre intéressant pour le lecteur avec les rassemblements extraordinaires, saturés par le vrombissement des moteurs.
Toute la série est extrêmement bien équilibrée, pas de remplissage, chaque volume nous propose des choses intéressantes. Ainsi on assistera à des affrontements entre les GokuRaku, les Red Emperor et les Zéros, à des tensions avec la police, à des coups de main donnés aux clans de Yakuza, à une dispute concernant un avortement d'une fille du groupe, à l'intégration du cousin d'un mec un gentil géant intello de 1m98, à l'organisation d'un grand rassemblement entre tous les zokus de Tokyo, à un enfermement à la maison d'arrêt dans le département des mineurs. En plus de passages chargés d'émotion comme la mort de camarades lors d'une sortie anodine et aussi la rencontre avec le chef d'un gang qui ne parle jamais et porte un masque de shocker (kamen rider), ultra violent, dérangé, il se fait éclater à un contre dix tout en restant digne jusqu'au bout.


En conclusion, j'ai vraiment pris un grand plaisir à relire cette oeuvre en entier, plus encore que dans mes souvenirs en première lecture. On a avec cette autobiographie un témoignage sincère, vivant et réaliste de ce phénomène des bandes de motards dans le Japon des années 80. On est souvent bousculé par ce quotidien finalement pas rose du tout pour une partie de la jeunesse japonaise dans une société pourtant réputée pour son faible taux de criminalité. Je trouve que c'est un seinen d'excellente qualité, le meilleur que j'ai lu de Tsutomu Takahashi et je suis plus que satisfait de l'avoir acheté à l'époque. Une lecture condensée qui me laisse une forte impression.
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Dernière édition : melvin le 24/07/19 21:36; Edité 1 fois
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 24/07/19 19:39    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

L'entretien avec Tsutomu Takahashi est bien le seul qui m'ait plu dans ce numéro d'ATOM (le pire étant celui avec Tayou Matsumoto). Pourtant, cela ne m'a pas donné envie de me remettre à lire d'autres Å?uvres de l'auteur (j'ai décroché sur une de ses plus mauvaises séries pour ne plus y revenir). Ceci dit, si j'ai la possibilité de lire Bakuon Retto, il est fort possible que je tente le coup Sourire
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 24/07/19 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

L'auteur revient en France en Septembre avec Neun, une uchronie avec des clones d'Hitler. Cela semblait prometteur, mais après ce que melvin a raconté sur Mein Kampf, je me méfie un peu ^^'
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
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melvin
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Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 24/07/19 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Après la lecture de Bakuon Retto, je trouve qu'il y avait mille questions à poser à l'auteur en lien avec sa série dans l'interview d'Atom. Dommage de ne pas avoir davantage mis en avant cette autobiographie dans les questions car Takashi y est présenté comme un élément assez important au sein des zéros : proche des différents chefs, décidant d'organiser un rassemblement historique par le nombre de motards impliqués, fréquentant des yakuzas, incarcéré pour sa bande etc...
Pour ce qui est de la fascination envers Hitler et l'Allemagne nazie, je trouve que ce n'est jamais très net pour certains Japonais et en particulier ici avec de jeunes voyous nationalistes pas toujours très instruits. L'auteur semble se défendre clairement sur cette question (abordé dans Atom, il me semble ?) mais je dois dire que ça ne me surprends pas vraiment qu'il aborde ce thème avec Neun.
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 18/08/20 12:04    Sujet du message: Volumes 1-3 Répondre en citant

Je reviens donc sur le sujet après avoir lu le volume 1 en 2013... J'ai donc relu le dit volume 1 que j'ai cette fois acheté. En fait, j'avais mis de côté cette série en l'oubliant complètement alors que quand je lis mon avis, j'ai l'impression d'avoir aimé ma lecture! Je crois que Tsutomu Takahashi est trop associé à l'horrible Blue Heaven dans mon esprit et il serait temps que ça change.

Alors mon avis ne change pas: j'ai accroché dés le début. On est totalement immergé par l'histoire de Takahashi que l'on suit des yeux de Takashi. On a l'impression d'assister à un témoignage avant tout, témoignage d'une époque. On suit la petite vie de Takashi, collégien qui s'ennuie dans la vie et dont la vie à la maison est morose. C'est un garçon de la classe moyenne normale, ni pauvre ni riche, et ses parents n'ont rien de spécial à part que leur couple est mort de mort. Le foyer dans ce manga est d'une tristesse incroyable et je peux comprendre ce qui motive Takashi à le fuir. La mère est une épave, passant son temps à ne faire qu'attendre sans que personne ne la respecte. Quant au père, il a l'air plus ridicule qu'autre chose. Takashi change de collège suite à de mauvaises fréquentations dans son précédent établissement mais c'est ainsi qu'il va découvrir un autre monde: celui des bandes de motards.

C'est ainsi que Takashi, garçon moyen, va basculer vers les marginaux. Ne trouvant aucun intérêt à la vie, celui-ci est fasciné par la classe dans les bandes de motards mais aussi par le vrombissement du moteur. Dans le volume 1, il découvre ce monde mais se fait assez vite remarquer. Mine de rien il a du cran et n'hésite pas à se lancer dans des bagarres. A tel point que dans le volume 2, c'est un peu lui qui déconne et provoque une guerre avec une autre bande. Takashi est en plus très loyal et se pose peu de question, s'engouffrant directement dans la bande, épousant ses valeurs. Au contraire d'un Kazuya très classe, du même âge, mais qui est surtout fan de moto et fait souvent cavalier seul, aidant quand même lors des guerres, mais de loin. Un esprit plus indépendant, en somme.

Quant à la gente féminine j'ai le sentiment qu'elle est un peu la "lie" des marginaux. Les zoku sont des marginaux, des rejetés de la société. Mais les filles qu'ils fréquentent sont de mauvaises filles et même eux n'en voudraient pas! En témoignent les bruits sur cette jeune fille qui plaît à Takashi (attention: elle pose dans des revues nue!!!).

Curieusement, alors que l'ambiance est très viriliste et que les motivations des personnages sont hyper vaines (avoir la classe ^^; ) je trouve la série captivante et c'est très rapidement que j'ai fini mes 3 volumes. Maintenant, à quand l'achat du volume 4?

Côté dessin, j'aime beaucoup les effets de Takahashi avec les planches dominées par les noirs. Les scènes à moto sont vraiment réussies et il se sert aussi d'un effet page entière pour marquer des sensations fortes ressenties par Takashi. J'aime bien le design des personnages, ils ont tous chacun leur bouille (c'est peut-être ce qu'a voulu dire taikun en rapprochant Takahashi de Urasawa? les formes de visage?).

(merci melvin car c'est ton post qui m'a redonné envie de m'y replonger... j'avais tellement mis de côté ce manga. L'aspect autobiographique m'a en fait intéressée Sourire )
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melvin
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Message Posté le : 19/08/20 11:41    Sujet du message: Répondre en citant

La série est encore disponible en neuf, c'est dingue ça, merci kana.
Désolé de te rajouter des achats non prévus. Mort de rire
Dommage que tu ne puisses pas enchaîner tous les tomes car la lecture de la série complète se fait très facilement et elle permet de bien s'immerger dans la bande des zéros (sans oublier les personnages secondaires).
Excellent moment de relecture pour ce titre centré sur les furyos.
Par contre, j'ai vraiment des doutes sur la part de vérité dans ce manga autobiographique, tu verras tous les événements qui se produisent par la suite, si l'auteur a vraiment vécu tout ça, il revient de loin.
C'est LA série à posséder de Tsutomu Takahashi à mes yeux, même si je finirai aussi avec plaisir Sidooh en 2021. Sinon Panini n'aura jamais publié non plus les autres parties de Skyhigh, pourquoi ont-ils fait les 2 tomes de Skyhigh Karma (2ème partie) à l'époque et pas les autres après ? Très bizarre comme choix éditorial.

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Taliesin
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Message Posté le : 19/08/20 13:44    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense qu'il a dû romancer un peu les choses. Ou peut-être faire un amalgame de ce qui a pu arriver à d'autres et le mettre dans son héros?

Quant à la cohérence de Panini, personne n'y pige que dalle sur les séries Skyhigh effectivement. Au moins Sidooh est sauvé pour ses fans (je n'ai jamais fait la série et je ne compte pas particulièrement me lancer).

Je me suis donnée plus de marge cette année avec le déconfinement pour avoir plus de budget. Car j'avais vraiment d'énormes retards (+ de 5 volumes) sur quasi toutes mes séries en cours et aussi pour pouvoir acheter plus de livres neufs. J'avais les volumes 2 et 3 d'occasion (vraiment pas chers) et j'ai acheté le 1 neuf chez Hayaku Shop où la série est disponible. Mais oui, bravo Kana!
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taikun
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Message Posté le : 22/08/20 14:36    Sujet du message: Répondre en citant

Tsutomu Takahashi reste un auteur atypique en France, ses séries ne se vendent jamais à beaucoup d'exemplaires mais il continue à être publié ponctuellement. C'est un de mes auteurs préféré avec Adachi, Ryu Fujisaki et Urasawa et je dois dire que je suis jamais déçu avec Tsutomu Takahashi tant il parvient à se renouveler dans ses histoires avec toujours des expressions fantastiques et une atmosphère qui lui est propre.
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herbv
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Message Posté le : 16/06/21 23:13    Sujet du message: Mon avis Répondre en citant



Je viens de lire les trois premiers tomes d'une série dont je me suis demandé pourquoi j'avais ce titre dans mon carton de trucs à lire. En effet, à la base, les mangas de voyous japonais (je les ai toujours trouvés tellement pitoyables), ça n'a jamais été ma tasse de thé, les motos ne m'intéressent pas, et ça fait tellement longtemps que je n'ai pas lu une Å?uvre de Tsutomu Takahashi que je n'arrive pas à mette un chiffre dessus.

Pourtant, je dois dire qie j'accroche de plus en plus. C'est vrai que le dessin de ce Takahashi, c'est quelque chose. Et le récit semble vraiment constituer un documentaire (comme signalé quelques posts auparavant) sur le monde des bosozoku. C'est bien raconté, ça donne envie de lire la suite, vivement que je récupère les tomes suivants Sourire
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