[GENSHIKEN]

[samizo kouhei]

Auteur : KIO Shimoku
Nb vol vf : 1 / en cours (Kurokawa)
Nb vol vo : 9 / fini (Kôdansha)
Prépublié dans : Afternoon


Sasahara Kanji est un jeune homme friand de séries animées. Récemment arrivé à lâ??université, il recherche un club dont les membres partageraient le même hobby que lui. Un seul semble convenir à sa demande : le club Genshiken. Voulant voir à quoi ressemble ce club et ses adhérents, il décide de se rendre dans le local qui lui est réservé. Les membres lui tendent alors un piège afin de le tester, et le voilà qui plonge dedans la tête la première. Dès lors, le voici officiellement membre du Genshiken. Commence ainsi pour le jeune homme un véritable parcours initiatique dans lâ??univers de la culture visuelle.

Voilà enfin la sortie en français d'un manga que j'attendais avec impatience. Et qui mieux que Kurokawa pour éditer ce manga atypique ?
Ce titre nous propose donc de suivre les "aventures" d'un club universitaire composé d'une poignée de marginaux avec un point de vue double : Sasahara Kanji, un "freshman" (un 1ère année d'université), otaku plus ou moins refoulé, et celui de la charmante Saki Kasukabe, jeune fille bien sous tous rapports amoureuse d'un certain Makoto Kosaka, un otaku qui n'a pas du tout le "physique de l'emploi" (mignon, extraverti, innocent).
Ce titre entend donner une vision réaliste mais humoristique du quotidien d'une poignée d'otaku, sans idéalisation ni condamnation de ce mode de vie bien particulier : discussions sur des animés "fan-service", visite de conventions, achats de fanzine, parties de jeux vidéos, "descentes" à Akihabara ... Parmi la bande, on retiendra notamment Madarame, la véritable tête de proue du club, plus qu'un mystérieux président de club dont le design ne dépareillerait pas dans MPD Psycho. Madarame est l'otaku typique, mais qui assume totalement sa nature, se prenant pour une espèce de gourou ou de chef spirituel dans la quête de l'otaku. On retiendra notamment sa tirade sur le fait de fantasmer sur des créatures de papier. On observe aussi un décalage entre les otaku et les personnes normales (Saki) et les garçons portés sur les relations "réelles" avec le sexe opposé (types avec des designs "réalistesé assez hideux par ailleurs).
Enfin, signalons l'édition parfaite de Kurokawa avec un simili-magazine de 20 pages à la fin du volume, avec un lexique référentiel ( explicites ou détournées) et une interview très intéressante d'un "observateur" privilégié du quartier d'Akihabara.

[taikun]

Samizo kouhei m'a volé mon topic sur la série ^^, mais tant pis il n'y a pas de prob ^^.

Que dire sur Genshiken en manga mis a part que c'est le top du top, la crème de la crème du divertissant ? Franchement, le manga idéal pour se détendre après une journée de travail. Graphiquement le manga est pas super beau bien qu'il a son charme . L'histoire en elle-même n'est qu'un récit quotidien d'une bande d'otakus et diable que c'est rafraichissant, un véritable moment de détente, que je n'avais pas ressenti depuis un GTO, une série indéniablement fun et qui ne cherche pas plus que ca.

Bref je vous conseille vraiment cette série qui ne fais que 9 volumes donc jetez vous dessus si vous avez aimé l'ambiance d'un GTO.

PS : Je kiffe Saki Kasukabe !!!!!
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[samizo kouhei]

[taikun]

Créer un topic mais tu as très bien présenté la série donc ce ne sera qu'un honneur d'être un membre actif de ce topic
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Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes

Fondateur www.tokyo-hajime.fr

[Adrien de Bats]

Membre actif, membre actif, c'est vite dit...!

Donc, je me suis procuré Genshiken hier dans ma librairire (avec le Manuscrit trouvé à Saragosse et un livre sur les macarons) et j'ai pas mal aimé.

L'intrigue a été parfaitement présenté par samizo donc je n'y reviendrai pas.
Mais le manga m'a paru effectivement assez intéressant car même s'il n'adopte pas une posture critique du monde des otakus, il met quand même en avant certaines questions que les gens normaux ont sur ce mode de vie.
A savoir par exemple, Saki (fashion-victim prête à dépenser 700� par séance shopping) qui s'interroge sur la pertinence de fantasmer sur une fillette de 10-15 ans en manga. Bon, les personnages lui répondent d'emblée qu'ils ne sont pas contre une relation réelle mais quand même, ils éludent la question... (pas tèrs rassurant ça)

A part ça, c'est vraiment très rafraîchissant avec des passages très rigolos sur notamment l'acceptation par le héros de sa nature d'otaku (franchement marrant sur les jeux PC érotiques et les petites culottes des figurines en plastique), ou bien sur le monde des otakus (j'ai adoré le passage sur "on va faire la queue à minuit, ça fait longtemps que je l'ai aps fait (et après, on critique le fait que je parte à 8h du matin faire la queue devant Gucci qui ouvre à 10h le jour des soldes...)).

Quant à moi, si l'économie des otakus ne pose plus aucune question de rentabilité au Japon, je m'interroge (un peu mais avec bcp d'intérêt) sur la viabilité de ce genre en France... Si ça marche, ça signifiera que le public est prêt à recevoir ce type d'oeuvres et donc y trouve une résonnance quelconque, ce qui revient implictement à affirmer que oui, en france, y a plein d'otakus aussi prêt à acheter une PS3 1500� (comment ça on le savait déjà?) et des jeux vidéos érotiques (marcy es-tu là? j'en ai 4 sur PS2).
A quand le prochain repas forumeurs mangaverse?
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J'aime le tofu soyeux.

[shun]

que dire sur ce dernier, un premier tome qui n'est ni excellent, ni mauvais, j'ai juste lu et apprécié, on a vraiment l'impression de lire une oeuvre sans rebondissement, juste leur journées, c'est calme mais sympa.

le tome 2 donnera certainement la direction.

[melvin]

J'ai jeté un oeil au premier volume et... comment dire... j'ai trouvé ça très fade, je n'ai même pas réussi à aller au bout de ce volume.
Le sujet était pourtant marrant au premier abord et ça aurait pu faire un truc original, bien fun, avec un mangaka talentueux au crayon, seulement voilà, il faut bien avouer qu'il s'agit là d'un manga de seconde zone, très moyen et totalement dispensable parmi l'offre pléthorique actuelle.
Ce qui est raté, selon moi, ce sont les personnages, ils sont tellement peu charismatiques qu'on n'arrive pas à s'y attacher, en particulier le héros qui est le stéréotype archi-déjà-vu du personnage transparent et vite oublié. L'otaku beau gosse est, quand à lui, très creux et sa copine pas crédible pour deux sous. Enfin, le binoclard pervers ne m'a pas trop fait rire, quand à l'histoire, ben il n'y en a pas vraiment en fait.
Bref je ne vous le recommande pas, juste un titre de plus, pas franchement mauvais mais qui n'apporte pas grand chose et se perd dans la masse des autres titres moyens.
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[Fo_cube]

Moi par contre j'ai adoré. ^^

Je dois être typiquement la cible de ce genre de manga car j'adore découvrir toutes les subtilités de la sous culture japonaise, et je ne trouve pas les personnages fades au contraire, Madarame est tout bonnement génial.

La fille qui déteste les otaks est par contre elle, moins bien mise en scène que dans l'anime. On ressent moins bien sa gêne et son incompréhension (déjà pas mal dévellopé dans la manga).
Le supplément à la fin otak'club est super, trés documenté, avec des photos de Gashapon (je pense rare) et des rues de Tokyo et surtout j'ai appris pleins de trucs que je savais pas ^^. (sur la secte, le tueur en série)
Le lettrage est le même que ful metal alchimist donc trés correct.
Félicitations.

sinon l'otak bogosse fais vraiment bishi au début mais ensuite ses traits s'affine et se simplifie du coup on y crois moins à sa bogossattitude.

[samizo kouhei]

Volume 2 : Un volume peut être encore plus réussi que le premier : le temps s'écoule, une nouvelle année universitaire commence et le mystérieux président du club Genshiken démissionne et laisse sa place à Madarame, non sans avoir contraint Kasukabe à intégrer le club. Mais cette dernière joue toujours le rôle de trouble-fête et même d' "anti-héroïne" dans cet univers de passionnés (et le mot est faible, comme le montre ce qu'il advient d'un personnage lors d'une convention). On peut voir qu'elle commence quand même à s'attacher à ce club pourtant très improductif (ils recyclent la même exposition depuis des lustres lors des journées portes ouvertes) et très sélectif (avec un bizutage particulièrement dissuasif ! ).
La force de ce manga, c'est qu'il est très drôle sans jamais forcer le trait : oui, les membres du club sont des otakus, mais l'auteur n'en fait pas des tonnes et tape toujours juste : que ce soit les réflexions limite métaphysiques des personnages au sujet de Kujiki Unbalance (une série tout ce qu'il y a de plus fan-service) qui sont tout bonnement hilarantes ou bien les parties de jeux vidéos (où l'ont peut voir les effets dévastateurs d'une partie de Puyo Puyo ! ).
Une lecture jubilatoire, drôle en restant pertinente !
Et une fois de plus, saluons le formidable travail de Kurokawa dans le supplément en fin de volume.

[clash]

Voilà probablement mon coup de coeur de l'année !
Je connais Genshiken depuis longtemps, exactement 3 ans en fait, lorsque j'avais vu l'hilarant premier épisode en animé dans une convention. Mais je n'ai jamais trouvé le temps de poursuivre cette découverte.

C'est par hasard, revenu de 6 mois au Japon fin 2007 que je tombe sur le tome 3 du manga en librairie. Le premier épisode encore bien en tête, je commence la lecture sans attendre, curieux de voir si j'allais retrouver dans le manga le même humour que dans l'anime... Je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression que c'est une série qui se prêtait mieux à l'animation qu'au manga.

Bien au contraire! Que tous ceux qui ont connu la série par l'anime ne fassent pas l'erreur de zapper la lecture du manga, ils rateraient quelque chose d'énorme !! L'original est encore largement plus drôle que l'anime, principalement en raison d'une foultitude de petits détails, répliques ou références qui n'ont pas pu être toutes reprises dans la version TV.
Le réalisme avec lequel ce groupe d'otakus est décrit (pourtant, il me semble n'avoir qu'une connaissance assez réduite en la matière...) se dispute la place avec un humour permanant et assez fin (n'attentez pas de l'humour à la Keishicho 24, même si j'adore). L'ensemble dégage une fraicheur vraiment irrésistible !

C'est une lecture qu'on ne pourrait que recommander au "japonais de base" effrayé par l'univers otaku, car la série dédramatise à merveille le phénomène sans pour autant hésiter une seconde à souligner tous les aspects les plus "particuliers" et dérangeants du phénomène. L'artisan principal de cette dédramatisation est certainement Kôsaka (dont le sourire désarmant de joie en toutes circonstances, mêmes les plus scabreuses, est extrêmement jouissif), peut-être le personnage le plus otaku dans l'âme mais pourtant parfaitement inséré dans la société, ce qui crée d'ailleurs ce contraste qui heurte tellement sa petite amie Saki (et à travers elle, une bonne partie de la jeunesse Jap mal à l'aise avec l'univers otaku)... Mais ce contraste a-t-il vraiment raison d'être ?

Otaku ou pas, qu'on puisse s'identifier à l'un ou l'autre personnage ou pas ne change à mon avis rien du tout à la lecture. Par contre, évidemment, une connaissance minimale du monde des amateurs de manga rendra la lecture nettement plus savoureuse. Indépendament de ça, le personnage de Saki est à hurler de rire (le cospay de Puyo Puyo ), touchant dans ses tentatives violentes de se tenir à l'écart de ce monde dans lequel elle est obligée d'entrer de plus en plus (sans que ça la transforme le moins du monde !).
Sincèrement, que celui qui n'a pas hurlé de rire en cours de lecture me le fasse savoir, parce que j'ai de la peine à concevoir qu'un manga qui touche aussi juste (le plus souvent; il y a quelques exagérations quand-même) puisse faire tourner ses gags à vide !

Purement génial
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Les gens mettent beaucoup de temps à changer, mais le temps, lui, passe inexorablement...

[Hugues]

Excellent volume 7, on s'approche de la fin de cette série vraiment agréable à suivre.

Le temps qui passe, Sasahara en est déjà à chercher du travail alors qu'il y a si peu de temps il commençait ses études universitaires.
Les suppléments sont toujours intéressants mais cette fois-ci, l'entretien à la fin du volume est vraiment passionnant. On (j'ai) apprend certaines choses sur la publication de Genshiken, on peut ensuite les confronter à notre perception de la série.
Pour ma part, j'en retiens donc essentiellement l'évolution des différents personnages, les voir sur 4 ans (bien que certains passages deviennent vite redondants, c'est l'été, c'est le comifest) et surtout le personnage de Kasukabe. Cette fille a vraiment un grand sens du sacrifice, elle supporte des choses que peu encaisseraient!

[cactus20100]

Les anciens persos me manquent déjà.
Ca passe trop vite le temps dans ce manga, c'est un peu dommage (surtout que plus que deux tomes)

Je plussoie pour Kasukabe, cette fille est un mystère pour moi

La coupe d'Ogiue en est un autre d'ailleurs (mais visiblement on en saura + par la suite )
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J'y donne un coup de main

[samizo kouhei]

Content de voir que la rubrique Agora revit quelque peu ces derniers temps. Au sujet de ce tome 7, on se rend effectivement compte que le temps passe très vite, et que le club évolue vraiment tandis que l'intrigue est centrée sur Oguié (devenue en 2 tomes seulement le personnage préféré des lecteurs de la série, si on en croit l'interview du responsable éditoriale en fin de tome). J'ai bien aimé aussi le point de vue "exotique" introduit par les 2 copines américaines d'Ohno, même si on échappe pas au cliché de "la blonde à forte poitrine" (du moins pour l'une d'entre elles), notamment celle qui ne connaît en japonais que des répliques d'animés !

[clash]

[kojopi]