[BLUE HEAVEN]

[shun]

y'en a une qui sort du lot malgré tout ... alive !! ce one shot est juste excellent.
blue heaven est moyen et le reste de ses séries ne ma pas du tout attiré, y'a juste jiraishin qui m'intéresse mais comme par hasard elle ne sort pas

[Taliesin]

J'ai lu Alive il y a très longtemps, en scans (je sais mais ce nom était encore assez inconnu), un ami étant complètement fan du dessin de Takahashi Tsutomu. J'ai peu de souvenirs mais ça m'avait divertie sans grand plus. Rien de transcendant. En revanche, à l'époque, les dessins m'avaient bluffée. Faut croire que je deviens vieille (même Happy Mania ne me rebute plus graphiquement )
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Taliesin]

Sur le coup d'une insomnie, j'ai attaqué revu mon jugement et je n'ai pas suivi les conseils d'Herbv. Dans un cas comme celui-là, mieux vaut lire un truc même médiocre que de s'emmerder à regarder son plafond...

Ouh la la !!! Le volume 2 commence avec un super flashback du père Junau (celui du fauteuil roulant) en Allemagne. Le mec a un rejeton, Garuf, complètement sadique qu'il a élevé pour qu'il le devienne. Ce même Garuf a également deux fils, sadiques comme papa. Bref, voilà une belle tripotée de psychopathes qui profitent de l'occasion Li Cheng Long pour mettre un peu de couleur dans leur quotidien siiiiiii ennuyeux. En effet, Garuf est riche, trop riche alors il ne reste plus qu'une chose à faire pour s'amuser: tuer des gens avec un beau rictus... euh mouais.

Un tripe de la "race aryenne" fait donc son irruption dans le manga. J'aurais préféré que Li Cheng Long reste un sadique, un chien fou dénué de sentiments. Alors que là, il est limite larmoyant, on se croirait dans un téléfilm du dimanche. Car voilà, à côté de Garuf Junau, Li Cheng Long devient quand même bien plus rassurant et se fait le "champion" de la race asiatique. Le racisme exacerbé de Junau confine ainsi les Asiatiques au plus profond du paquebot, on se croirait dans Titanic, l'iceberg en moins.

Quant à Natsukawa, "brise d'été", elle devient effectivement l'élément faisant vibrer la fibre humaine de Li Cheng Long. Il veut quand même la sauver elle et en apprendre plus sur son univers, soit le nôtre, celui d'humains lambda. En parlant de Natsukawa, je n'aime décidément pas du tout son design, son visage comme sa coupe de cheveux blonds décolorés (beurk). Ainsi, on se retrouve dans un affrontement entre Li Cheng Long et Garuf Junau, un duel de pistolets dans un espace clos ...

Le volume 3 est en effet super court: le tiers est consacré à la fin du récit. Le tout se termine quand même de manière hyper bateau. La Natsukawa devient l'héroïne du manga, se découvre une force pour se battre jusqu'au bout car c'est ça les humains (blablabla), avec Li Cheng Long qui se demande pourquoi il vit et tout et tout ... et la demoiselle trouve plus ou moins l'amour, a guéri de son ancien amour avalé par la mer...

69 et Route 69, les nouvelles en fin du volume 3 (enfin comble quand on voit "Blue Heaven" sur la couverture pour avoir un tiers du volume consacré à la série) se concentrent sur un couple jeune et rebelle qui va faire une virée sur la route, à bord d'une voiture sûrement volée et s'arrête chez un pote décédé, vivant dans la famille de ce dernier. Envie de vols, et tout et tout puis découverte d'une vie paisible au milieu d'un coin paumé. Assez anecdotique, mais je crois que j'ai préféré ces histoires bonus à Blue Heaven, le comble.

En bref, Blue Heaven est une oeuvre sans grand intérêt si ce n'est le graphisme de Takahashi. Cette oeuvre ne m'a pas donné envie d'en découvrir plus sur l'auteur. Peut-être Jiraishin si ça sort un jour mais ce sera tout.
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