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[GOKINJO]
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kalahan
Mangaversien·ne


Inscrit le : 31 Oct 2002
Localisation : Paris, un peu à droite

Message Posté le : 31/12/04 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Yusuke est super intéressant vers la fin du volume 2, mais les grosses différences avec Takumi cé qu'il n'est ni riche ni manipulateur ^__^ (enfin j'aime bien les 2 charactères de ces persos)
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welcomecharles
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Fév 2003
Localisation : Clermont-Ferrand (le pays des rangers et des bishonên)

Message Posté le : 14/02/05 17:47    Sujet du message: Répondre en citant

tome 3

Ben pareil que le tome 2, c'est du bon, du très bon #Milti
Le personnage de Body-ko prend son envol, et devient parfois plus intéressante que la protagoniste Mort de rire par contre va falloir qu'elle tache de moins pleurnicher ! parce que ça, ça risque de vite me saouler ! Body-ko, c'est un petit peu la préquelle, l'ébauche de Hachiko...
Au passage, un autre qui méritterait sa baffe dans sa gueule, c'est le frangin, le nabot avec les dead locks, qui se permet quand même de traiter sa grande soeur de pute ! (perso j'ai pas de soeur, mais je suis sûr que ça fait pas plaisir) Si on rentre dans le trip sexiste/hétérocentrisme tout ça... On pourrait y voir là la marque de supériorité du frère (mâle) sur la soeur (femelle) qui bien que plus jeune, le frere se doit de veiller sur sa soeur et la remettre dans son droit chemin, celui de la fille d'un seul homme etc etc...

Bon sinon, il n'y a pas que Body-ko dans la vie, il y a aussi Mikako, qui devient un peu plus introspective, même si elle reste dans l'optique que l'on s'en faisait depuis le tome 1 , on voit moins de warp et moins de flammes autour d'elle, et ô joie, elle réfléchie !

Tsutomu est toujours aussi innintéressant, dans le genre bellâtre qui souffre parce qu'il est trop beau, moi même j'ai connu cela au lycée (non j'déconne !) enfin bref, à force de prendre le rôle de Naka-sen il en oublie le sien.

Yusuké est moins antipathique et perso je l'aime bien, il a bon fond Mort de rire
La petite nouvelle (la brune) me plait beaucoup, mais c'est pas pour ça que j'ai rétenu son prénom hein ! faut pas pousser non plus ^^! J'adorre son caractère,elle me fait sourire Sourire Surtout quand elle est le souffre-douleur de Body-ko, des pures moments de rigolades, comme l'épisode avec le thé et le café ^^

Quant à l'histoire,j'avoue que j'ai été assez surpris par la fin !
Mais d'abord le début : première participation un peu chaotique au Flea market. Tout ce passe bien pour les vendeurs, si ce n'est justement Mikako qui prend une grande leçon sur ces futurs collections et sur le métier de styliste, ou même tout simplement de vendeur. Il faut savoir vendre des choses qui ne sont pas forcément de sa gout ou à sa convenance ...
La deuxième partie de l'histoire se penche sur le problème du divorce des parents de Mikako. C'est un thème que je ne suis pas habitué à voir traiter dans les manga. Il n'est pas rare dans les histoires d'amour adolescente d'avoir l'un des(ou même les deux >VGA) parents absents, mais en général cela ne pose pas de troubles de majeurs dans la narration. Mais dans le cas présent, l'héroïne présente de façon très clair le manque de son père, qu'elle n'a vu depuis des années, ce qui rend pour moi le scénario plutot original !

J'ai hate de lire la suite !

Un point qui me surprend toujours, c'est de voir avec quelle désinvolture ces petits japonais sèchent les cours sans trop de problèmes de conscience Cool Je ne me rappelle pas avoir été aussi buissonier dans ma scolarité Roulement des yeux

Un petit mot sur la traduction tout de même :
La traduction en elle-même est bonne, les mots français sont bien utilisé et reflète bien les cases ou le "parlé" des jeunes. De ce côté là il n'y a pas de problèmes. Par contre il me saoule toujours de voir écrit senseï quand Yusuké s'adresse à son prof en cours Fou Dans le cas présent, il aurait été mis monsieur que c'était pareil ! sans aucune perte de sens ou quoi que ce soit ...
Et l'autre petit mot :
Il est vraiment LOURD de ne pas avoir de marques quand il y a une note explicative en fin de volume !!! Cela oblige à jongler avec les pages et c'est extrêment désagréable ! surtout que les notes se trouvent dans la plupart des cas assez intéressante, bien souvent superflue. Genre quand Mikako et tsutomu mange sur les marches , on droità une note nous explicant qu'ils mangent des Choki alors que l'on voit juste un bout d paquet au 3ème plan ... Mais bon je pinaille ^^
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Et en plus j'ai même pas acheter Ichigo 100% !
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Adrien de Bats
M. Mangaverse


Inscrit le : 24 Sept 2003
Localisation : Orsay

Message Posté le : 15/02/05 16:33    Sujet du message: Répondre en citant

welcomecharles, qui m'évite de me lancer dans ma sempiternelle critique de Gokinjo a écrit:
Par contre il me saoule toujours de voir écrit senseï quand Yusuké s'adresse à son prof en cours


HUmm, c'est vrai que c'est gênant surtout que dans la même case, on trouve un coup sensei, et un coup "Professeur!"... Alors là je m'interroge... Soit on est solide et on assume ses choix éditoriaux (j'appelle tout le monde sempai), soit on francise le tout...
Mais... la solution est peut-être ailleurs! Pour éviter la répétition du mot sensei ou du mot professeur (rappelons que la répétition, cela n'est guère élégant en français alors que le jap s'en moque comme de son premier macaron), on met un coup le français, un coup le japonais. Pas si bête finalement !

Sinon, j'ai trouvé très bon le coup de "il va me prendre pour une furyô" à la fin du volume avec une étoile nous indiquant que cela signifie voyou... Bon le point positif c'est que nous n'avons pas de notes de fin de volume, mais une traduction en bas de page. La question demeure cependant, pourquoi n'avoir pas simplement mis "voyou" ou "délinquant"? (comme il n'y a pas eu d'explications précisant la légitimité de ce choix, il me paraît un peu stupide)
Idem pour le Tayo tayoooo, là j'avoue ne pas avoir compris du tout... Faut-il lire Taïaut? (ou éventuellement tayaut?)

J'ai pas trop aimé les notes de fin de volume un peu longues selon moi

Que cela ne vous empêche pas de croire à l'amour toujours et au soleil qui rime avec merveilles!
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J'aime le tofu soyeux.
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namtrac
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Déc 2003
Localisation : The dark side of the road

Message Posté le : 17/02/05 13:06    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beaucoup aimé ce tome 3. Je peux même avouer qu'il a fait vibrer ma corde sensible et que certains passages m'ont fort émue, eh oui. Je trouve que le couple Tsutomu-Mikako est vraiment attendrissant:




*Spoils*

lorsqu'elle lui file la clé pour son anniversaire, j'ai adoré ce passage, et quand Tsutomu lui propose d'aller chercher son père avec elle lui prouvant qu'il la connaît mieux qu'elle ne le pensait. C'est très shôjo mais c'est très beau tout ça Sourire Et la scène sur la plage est très bien mise en pages, gros plans sur les visages et tout, Yazawa atteint son objectif, les retrouvailles sont vraiment émouvantes.

*Fin spoils*
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"Sometimes in our lives, we all have pain, we all have sorrow
But if we are wise, we know that there's always tomorrow"
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Adrien de Bats
M. Mangaverse


Inscrit le : 24 Sept 2003
Localisation : Orsay

Message Posté le : 24/05/05 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

Les sorties de volume de Gokinjo sont toujours pour moi une source de jubilation et d'inquiétude.
Franchement pour tout vous dire, je n'ai pas aimé dès le premier volume ni les dessins, ni les deux héros complètement infantiles, ni la plupart des autres personnages (à part Yusuke et Body-ko), ni l'intrigue complètement bateau, ni l'adaptation catastrophique des premiers tomes... enfin bref, j'achetais quand même histoire de pouvoir continuer à dire que j'amais pas (cf. le topic japonais une langue de fous -j'aime bien faire des renvois).

Donc le 4e tome fut celui de la découverte, si on met les tomes les uns à côté des autres, ça fait une image!!! (je me suis senti très bête de ne pas l'avoir remarqué plus tôt...) Ceci donne (peut-être) une explication à la monstruosité de ce bleu marine qui ne va pas du tout avec les couleurs utilisées pour les illustrations de personnages et même si pour voir l'image, il faut non pas regarder les tranches mais les couvertures (qui range ses bouquins comme ça?), c'est presque amusant.

Pour l'histoire en elle-même, je pense définitivement que les héros sont à baffer, entre la fille qui pour la énième fois rejette le garçon qui s'approche d'elle alors qu'a priori c'est pas non plus du viol (cf. à ce sujet, la récation de Tsukushi dans le dernier hanadan) et l'histoire déjà vu cent fois des parents divorcés et de la catastrophe annoncée (la scène des toilettes) puis désamorcée (en fait c'était rien), ça devient presque ennuyeux... Disons que je n'aime bien que yusuke et Bodyko, surtout pour leur physique j'imagine et peut-être pour leur histoire un poil plus compliquée que celle des autres (j'ai quand même très peur du happy-end avec tout le monde vit très heureux en couples...). Enfin bref, j'ai quand même eu pas mal de plaisir à lire le 4e tome ah ah ah mais celui-ci a décuplé lors de la post-face! Maléfique
Non, bon allez, j'arrête de faire du mauvais esprit (et non cette fois-ci je n'énumererai pas les aberrations d'adaptation qui gênent parfois la lecture, enfin surtout la mienne...) et félicite l'auteure de ctte post-face qui a tenté de nous expliquer le concept de la mode au Japon et même s'il y a bcp d'erreurs (elle ne semble pas connaître la différence entre haute couture et prêt-à-porter, les passages sur Louis Vuitton sont truffés d'erreur et la langue n'est pas vraiment extra extra en général), ben, c'est bien c'est bien (ça se voit que je suis en mode "mec sympa"?).

Mon conseil étant cependant de ne pas acheter Gokinjo parce que y en a marre de Yazawa! (ceci est le lancement public et officiel du mouvement anti-Nana et anti-Yazawa)
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welcomecharles
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Fév 2003
Localisation : Clermont-Ferrand (le pays des rangers et des bishonên)

Message Posté le : 24/05/05 13:38    Sujet du message: Répondre en citant

tome 4
A l'inverse de mon ami Adrien, j'ai trouvé ce tome beaucoup plus chiant ques les précédents. Pour la simple raison que l'histoire n'a aps avancée d'un millimètre !
L'histoire de la mère de Mikako est incipide au possible ! Et la seconde partie dans la maison de campagne est bourré d'évênement qui m'oçnt fait grincer des dents plus d'une fois !
Il ne savent pas se parler ces jeunes japonais ou quoi ??? Et puis c'est quoi cette histoire que Yusuke doit faire la gueule à Bodyko sur tois générations parce qu'elle est allé voir son ami d'enfance ? C'est quoi cette mentalité d'islamiste intégriste ? Choqué
Parlons-en de Body-ko : Je l'avais pourtant prévenu... Arrête de CHIALER COMME UNE CONNE ! mur PUTAIN !!!
Mikako mérite aussi son lot de baffes pour ses réactions envers Tsutomu. Mais en même temps peut-on vraiment lui en vouloir, vu l'absence de personalité de ce dernier, comment savoir quelle va être ses réactions ? N'oublions pas que nous sommes dans un shojo, et que donc par définitions tout bôgosse a des pensées malsaines et se promène une bite dans chaque main , qu'il contient par un mécanisme inexpliqué de feed-back prêt à lâcher à tout moment ...
Mais le pon pon , il revient quand même au père de Mikako, [attetion SPOIL] qui débarque la bouche en coeur à l'hôpital en déclament "si tu veux, on peut tout recommencer, mes sentiments pour toi n'ont pas changer..." WAhhhhh !!!!! C'est quoi ce mélo ? Choqué Auteur ! Connecte tes neurones ! Non mais vous imaginez l'impacte que peut avoir ce genre de propos chez des petites filles aux parents divorcés, voire remariés ? Si l'on ajoute celà à mes critiques du tome 3 (sur cette même page) Je trouve que la morale est vraiment douteuse par moment dans ce manga... Neutre

Bon sinon il y a aussi des points positifs Sourire Les dessins sont toujours aussi jolis, et Yasawa est super fortiche pour sa mise en scène et pour structurer ses planches, RAS de ce côté là ! Et il y a même une petite blague scato pour mon plaisir ! Et la brune est assez sympa comme personnage et non je ne sais toujours pas son prénom)

Bon je reviendrais pas sur les 2 3 petites bizarreries de la traduction (comme "ça boume ?" du verbe boumer ?) Ni sur le supplément de fin sur la mode au Japon, qui selon moi est scié autant à Gokinjo qu'à Gto mais bref... Ah ! Si quand même un truc ! Elle connait pas Yamamoto ? La fille qui a fait le supplément mode ? Elle me parrait un petit peu plus importante (ne serait-ce de par sa collaboration avec Adidas) que d'autres dont j'ai oublié le nom et qui m'étais inconnu... Triste

Bon ceci dit,j'achèterais la suite avec plaisir Clin d'oeil
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Gally
Modératrice


Inscrit le : 04 Nov 2002
Localisation : Là où l'herbe est moins verte

Message Posté le : 24/05/05 13:52    Sujet du message: Répondre en citant

welcomecharles a écrit:

Bon je reviendrais pas sur les 2 3 petites bizarreries de la traduction (comme "ça boume ?" du verbe boumer ?)


En dehors du fait que tu as confondu ce topic avec la section défouloir, ce qui m'a déjà pas mal énervée, oui boumer ça existe comme verbe (mais évidemment fallait-il seulement le savoir)
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Découvrez les aventures vraies de Pasd'Bol au pays des galères. C'est bon, c'est drôle...c'est Pasd'Bol !
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Harle Sama
Mangaversien·ne


Inscrit le : 21 Août 2004
Localisation : Strasbourg

Message Posté le : 24/05/05 14:42    Sujet du message: Répondre en citant

Whaah ! Quelle rage ! Moi le tome 4, je l'ai adoré !
Je reconnais qu'il ne fait pas trop évoluer l'histoire mais j'adore le côté "vie quotidienne" de ce manga ! Si l'histoire avançait ce serait plus gokinjo au fond ! Hihi ! Je trouve que d'avoir traduit le sous titre en "vie de quartier" correspond de plus en plus à l'ambiance du manga.

En ce qui concerne l'histoire de la mère "insipide" comme tu dis, je reconnais qu'elle n'est pas hyper travaillée avec des gros soucis à résoudre comme dans la vraie vie mais c'est tout de même super raffraichissant !

Perso, j'en ai marre de lire des trucs déprimants ! Après avoir lu ce bouquin moi j'étais de bonne humeur pour la journée ! C'est comme totoro, ya pas à chercher à comprendre ou à se casser la tête dans ce manga, il faut se laisser porter par le vent (façon de parler) ! Et on en redemande bien sur ! C'est pas tous les jours qu'on a le droit de se laisser entraîner dans quelque chose très proche de la joie !

Je ne pense pas que ce manga cherche à aller plus loin tu sais. Je sais pas trop ce que t'attendais mais si t'as besoin d'un truc bien sérieux parsemé d'humour où de vraies questions sont soulevées lit plutôt nana du même auteur, c'est plus sombre (génial aussi par ailleurs) !

Sur ce, bonne lecture à tous ceux qui vont se lancer dans le tome 4 de gokinjo, vous verrez c'est très agréable !
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Minh
Mangaversien·ne


Inscrit le : 20 Jan 2005

Message Posté le : 26/05/05 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

j'appuis Harle Sama de toute ma maigre stature : Gokinjo est un manga qui repose les bulottes.
Bon, soit, ça vole pas toujours très haut, mais vrai qu'une sorte de contrat est passé avec le lecteur ds le premier tome : à mon sens, et c'est fort discutable ^^, on sait dès l'instant où l'on a lu le premier chapitre que l'auteur n'aura pas cherché à peindre le monde de toutes ses teintes les plus scabreuses.
Allez, il faut le dire, Gokinjo c'est frisquet !
Ce tome 4 fait encore avancer les relations pour les pousser au bord du ravin : on prédit quelques kouak dans le cinquième volume, avec les dernières pensées de Yusuke, et l'image finale avec Ayumi (et oui ! la jeune fille brune très gentille, dégoulinante de bons sentiments que tu aimes bien, contrairement à la scène de retrouvailles parentales elle aussi dégoulinante des plus bons sentiments).
Pour la mère insipide, elle me rappelle un peu celle de Georges dans Paradise Kiss : c'est l'enfant qui se montre souvent plus responsable.

Ahh et pour maillesteur Adrien de Bats, ne lis pas ce qui va suivre si tu ne veux pas un semi *SPOIL* (hinhin vengeance) :
Et finalement, que ceux qui n'ont pas lu le premier tome de PARADISE KISS ne lisent pas cela si cela peut les déranger.

les fins de Yazawa ne sont jamais ni toutes blanches, ni toutes noires, comme on a pu le constater avec Paradise Kiss.
Elles sont au contraire hautes en nuance, et je pense que tout le monde peut l'appliquer à Nana avec l'ambiance mélancholique qui s'en dégage.
Gokinjo n'échappe pas à cette règle de détournement de happy-end (fourbe Aizawa). Mais, essaieras-tu de me contrecarrer, Mikako et Tsutomu sont ensemble et heureux et mariés dans Paradise Kiss ?
Et cela implique forcément une happy-end ?
Roh...
Par contre, la fin de Gokinjo s'apparente un peu à celle de Paradise Kiss pour un point particulier, et je dirais que l'on peut effectivement y voir une espèce de morale moyennement appréciable, ou un fatalisme atténué... Comme on peut également ne pas le voir. Chacun son interprétation, mais si on prend compte de Nana, on remarque que c'est un bug constant chez Yazawa, que l'on confirmera ou non, avec la fin de Nana.
On en reparlera quand la parution sera achevée ^^ !
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Minh
Mangaversien·ne


Inscrit le : 20 Jan 2005

Message Posté le : 26/05/05 13:13    Sujet du message: Répondre en citant

Petite note : après avoir comparé Risa comme une prémice de Nana Osaki, ou encore Mikako à Nana Komatsu (dans le genre très gentille, mais les actes parfois en contradiction avec cette gentille gentillesse, et pis en beaucoup plus docile aussi...), voilà que je me permets à mon tour une insupportable comparaison (mais ça m'a pas laché, il faut que je m'en débarasse) : Jirô à Yasu.
Tout d'abord, évidemment pour le détail physique : non Jiro n'est pas chauve, mais il porte 24h sur 24 ses lunettes de soleil (même quand il pleut), et nous n'avons pas encore eu l'extrême privilège d'apercevoir son regard (vous me direz pour ce qu'on en a à faire, on sait comment ils sont ses yeux, comme ceux des autres personnages... mais laissez-moi comparer, rabats joie-infantile Pleure ou Très triste !). de plus, Jirô est un peu en marge (comme Pî-chan au passage => ceci est une réclamation) comme l'est Yasu, là sans être là. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, je ne me souviens de rien sur Jirô concernant ce quatrième tome, excepté une scène où il dit qu'il mangera après s'être pieuté.
...
C'est dommage quand même, quand on pense qu'il est sur la sixième couverture (avec ses lunettes).
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skafish
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Inscrit le : 03 Juil 2005
Localisation : près de paris

Message Posté le : 03/07/05 13:39    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,
Je suis disons plutôt fan d'Ai Yazawa.
J'ai mis un peu de temps avant de me convaincre d'acheter Gokinjo car le thème de deux amis d'enfance ne me réjouissait pas vraiment..
Mais quand j'ai commencé à le lire j'ai été vraiment comblée.
Je l'ai trouvé très bien avec certe un dessin loin du niveau de Nana mais toujours très "kawai" ^^
J'aime bien sur beaucoup le personnage de Mikako qui me rend un peu jalouse..je la trouve si belle...
C'est marrant aussi devoir que Paradise Kiss est la suite chronologique, et même si c'est peut etre un coup marketing je trouve ça bien ^^

Bien à vous.

Magali alias Skafish
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cosmos
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Sept 2002
Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.

Message Posté le : 03/07/05 16:05    Sujet du message: Répondre en citant

Gokinjo #5 : c'est toujours sympa, même si ça n'avance pas beaucoup. Enfin si, le triangle amoureux Ayumi / Yûsuke / Body-ko évolue et Tsutomu gagne un peu en consistance puisqu'on découvre son point de vue sur Mikako et leur relation. Dans les deux cas, ça reste quand même très léger. Le principal intérêt de ce tome est donc de revoir certains personnages déjà vus dans Paradise Kiss mais qui n'étaient pas encore intervenus dans Gokinjo, à savoir Seiji Kisaragi (le coiffeur/maquilleur) et Shimamoto (la future mannequin qui embauchera Yukari, et qui n'est qu'une des camarades de Mikako).

D'ailleurs, ce tome fait beaucoup penser à Paradise Kiss. Comme dans ce dernier, l'héroïne va en effet être mannequin pour le défilé de fin d'année à l'académie Yazawa. Mais c'est surtout dans le premier chapitre que la ressemblance saute aux yeux, où une camarade de collège de Mikako l'admire pour la manière avec laquelle elle s'accroche à son rêve. Le contraste entre cette fille banale qui a peur de s'échapper des normes, même si elle ne s'y sent pas à l'aise, et Mikako qui mène sa vie comme elle l'entend sans se soucier (en apparence) de ce qu'on peut dire sur elle rappelle les remises en question de Yukari face au groupe de ParaKiss. En dehors de cette ressemblance troublante, ce premier chapitre est tout de même très réussi, et ce grâce au personnage de Sanae. Avec le talent qu'on lui connaît, Ai Yazawa retranscrit ses monologues intérieurs avec une grande justesse, ce qui lui donne une consistance qui fait défaut à pas mal de personnages réguliers du manga. C'est d'ailleurs regrettable qu'on ne retrouve pas la force de ces monologues ailleurs dans le tome...

Gokinjo annonce donc Nana par ses personnages (cf. le post de Minh) et Paradise Kiss par ses thèmes, sans être aussi réussi qu'eux. La comparaison n'est donc pas à l'avantage de ce titre puisqu'on le découvre en dernier, même s'il reste une lecture globalement plaisante.
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Minh
Mangaversien·ne


Inscrit le : 20 Jan 2005

Message Posté le : 04/07/05 10:10    Sujet du message: Répondre en citant

Gokinjo 5 ou le tome des rebondissements sentimentaux du lectorat.

Edit : au passage, bienvenue à Magali, alias Skafish, et amuse-toi bien sur le forum (et fais pas attention au mauvaises langues qui disent qu'on est pas là pour s'amuser hein, va à ton propre rythme, trouve tes marques et réchauffe-toi une chaise Clin d'oeil ) !

On entre d'emblée dans quelque chose de plus sérieux et plus satisfaisant que les tomes précédents, avec un chapitre spécial sur un passage à vie de Mikako au collège, et là, c'est la déferlence d'émotions, le coeur est trop plein, on se sent imploser, déborder d'une énergie qu'on ne peut contenir, parce que Gokinjo, ça devient du sérieux.
Le trait s'est amélioré, cela se sent par le biais de ce premier chapitre, mais aussi tout du long du volume, et les personnages gagnent en consistance comme le souligne Cosmos : pas seulement Tsutomu, qui... ouiii ! Pour tous les milliers de Mangaversiens en délire qui attendaient avec impatience la réponse, le singe est bien le sous-fifre de Mikako, et il le reconnait lui-même !
On se rapproche donc bon gré mal gré de lui, vu nos points de vue similaires sur sa fonction dans le manga (grande tape dans le dos de Tsutomu : allez, t'en fais pas p'tit gars, on l'a bien deviné que t'as kek'chose pour les photos toué, t'iras loin, ça s'hume !).
Mais également Mariko, alias nice body-ko, qui se fait plus mature et responsable, et surtout, au grand dam de ses détraqueurs, compréhensive : stupeur... On sent qu'elle n'en a plus pour longtemps, alors ça frôle l'incitation violente : "maintenant que vous avez lu le tome 5, vous êtes obligés d'apprécier la jolie et légère Mariko" et c'est poué faux.
A part cela, la belle et tranquille Ayumi a des humeurs, et devient plus entreprenante petite coquine, tandis que Risa-sama et Jirô (qui, nous annonce-t-on dans un bavardage, retirera ses lunettes avant la dernière page du tome 7) continuent leur petit bonhomme de chemin, doucement mais assurément.

Enfin, pour conclure l'aspect "annonce protagonistique" de Gokinjo sur son aîné, Nana, vous pourrez lire la lettre d'une certaine Rua, 18 ans qui nous vient d'Hokkaido (dans la Bataille de dessins des compagnons de Gokinjo, vol. 4 [se sont-ils trompés ?]) et qui prétend beaucoup aimer Takeshi (ndlMinh : le copain dans la vie de Risa-sama, tout clouté, tout punky) et qui lui trouve une certaine ressemblance avec Sid des Sex Pistols (mais est-ce mon imagination ? demande-t-elle, qui est son modèle ?).
Ce à quoi, Ai Yazawa répond qu'il n'a pas vraiment de modèle et prononce les paroles prophétiques suivantes : "mais il ressemble vraiment à Sid des Sex Pistols ? D'accord, je vais vérifier."

Wouii ! Vous l'avez compris, c'est à Rua, 18 ans qui nous vient d'Hokkaido que l'on doit le contexte Punk de son oeuvre phare s'étend vendue à des millions d'exemplaires dans le monde, j'ai nommé et vous avez deviné : Nana de course.

Sinon, une dernière raison de vous pousser à lire Gokinjo jusqu'au tome 5 : il a convaincu jusqu'aux plus réticents.
Un lecteur anonyme (parce-que-même-les-sacs-ont-une-fierté-à-préserver-eux-aussi-un-coeur-bon-sang) témoigne : "avec ce tome 5, j'aime Gokinjo."
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Adrien de Bats
M. Mangaverse


Inscrit le : 24 Sept 2003
Localisation : Orsay

Message Posté le : 09/07/05 00:29    Sujet du message: Répondre en citant

Minh, ipmliquée dans la défense d'un truc bourré de défauts, a écrit:
Sinon, une dernière raison pour vous pousser à lire Gokinjo


Les fautes d'orthographe et d'adaptation, qui sont toujours aussi nombreuses. Personnellement, j'ai adoré le Colorfull du début...
C'est à se demander si un jour on pourra faire pire (ah l'accent toulousain, une bonne blague, récurrente en plus).
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cosmos
Mangaversien·ne


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Message Posté le : 16/09/05 14:32    Sujet du message: Répondre en citant

Gokinjo #6 : ceux qui ont lu Paradise Kiss ou, plus simplement, le tome précédent, se doutent de qui va remporter la 1ère place du défile des 2e année. Sans surprise donc, Mikako gagne le prix ainsi que la possibilité d'aller faire ses études à Londres pendant un an. Mais que doit-elle faire : partir ou rester auprès de Tsutomu ? Mikako doute...

Et honnêtement, c'est très fatigant -__- On n'a jamais la possibilité de respirer dans ce volume #6. Les questions que se pose Mikako sont crédibles, mais elle s'en pose TROP x_x Tout au long du tome, elle ne fait que se remettre constamment en question en déversant des litres de larmes, ce qui la rend rapidement très lourde. De plus l'humour et la dérision omniprésents (notamment par le biais des bulles et des petits textes qui envahissent chaque page) empêchent de vraiment ressentir la gravité des choix qu'elle doit faire ainsi que l'émotion qui aurait pu naître de certaines scènes. Les monologues intérieurs de l'héroïne dans ce tome ne sont en effet pas les plus touchants qu'Ai Yazawa ait créé, et surtout celle-ci semble avoir temporairement oublié l'existence des mots "pause" ou "silence".
Enfin, en se concentrant essentiellement sur Mikako, l'histoire aborde du coup les problèmes existentiels et/ou relationnels du reste de la troupe de manière un peu trop superficielle. On a un peu l'impression qu'Ai Yazawa a voulu boucler son manga et résoudre en même temps les problèmes de tous ses personnages. C'est louable, mais comme tout arrive en même temps, le résultat est un volume boursouflé dont la lecture devient usante. La toute fin aurait peut-être pu sauver ce tome, mais malheureusement ce n'est qu'un remake d'une scène du tome #1. Bref, vivement la conclusion de ce manga qui n'est intéressant que par comparaison aux oeuvres plus récentes de la mangaka, mais pas vraiment pour lui-même...
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