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Mari OKAZAKI
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Minh
Mangaversien·ne


Inscrit le : 20 Jan 2005

Message Posté le : 29/08/05 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

* et... hop ! *

Il est donc bien temps de venir prêter main forte aux appréciateurs de Mari Okazaki et en particulier de sa toute dernière publication dans nos contrées francophones, j'ai nommé... tadam, tadam, tata, adamt.
Après l'amour, la sueur des garçons a l'odeur du miel (à qui nous souhaitons d'ailleurs la bienvenue, malgré les propos offensants de ses lecteurs (sans cÅ?ur) déçus ah ça ira, ça ira...)!

Il est bien hasardeux d'entreprendre de lister les multiples raisons pour lesquelles les oeuvres de cette mangaka apportent l'engouement de ses infidèles lecteurs (je mâ??en compte). Toutes ses Å?uvres prêtent à controverse : ai délibérément cisailler le quasiment car finalement elle sâ??y donnent toutes (doutons pour 12 mois pourquoi non).
Le style graphique est indéniablement superbe : les dessins transpirant de sensualité, délice, plaisir et une atmosphère brûlante (dans son centre un bûcher de femmes). Une mise en page originale, poétique, prenante (parfois déstabilisante par lâ??effet esthétique recherché et les cases disparates) avec fréquemment, lâ??irruption inopinée dâ??un paysage, dâ??une nature presque toujours en vie qui exprime parfois bien mieux que les mots ce que lâ??auteur souhaite nous suggérer (tout dans la suggestion, donc si lâ??on est de la génération Domyoji ou Mizuki et que les on-dit ne sont pas notre fort, attelons-nous à la tâche ardue de désobstruer lâ??entrée des tympans avant même dâ??en effleurer les quatrième de couverture).

Les mots, parlons-en ! Nous arrivons à la butte pour nous questionner sur le sentier à emprunter : le problème de la controverse, qui selon moi (mais bon, ce que jâ??en dis hein !â?¦), ne se trouve quâ??ici. Les histoires et la narration.
On reproche très souvent à Mari Okazaki des histoires décousues et une narration chaotique.
Je ne crois pas que la colle soit aussi simple à coucher : les Okazaki demandent sans nulle incertitude plusieurs lectures pour comprendre le fonctionnement de toutes les ficelles et espérer pouvoir tirer quelque chose de ses écrits : une séance de décryptage. La première impression nâ??est donc pas toujours la correcte chez cette jeune artiste (incomprise, ingrats allez !). Ses nouvelles sont donc parsemées de ses mots et sont vraisemblablement plus difficiles dâ??accès quâ??un shôjo Soleil (désigné car rien de comparable dans leur catalogue) ou shônen (euh) Soleil ( ?) qui se contenterait dâ??aligner les cases les unes derrière les autres afin que le lecteur ne se pose aucune question et lise machinalement. La lecture machinale est impossible chez cet auteur et elle se soldera sans aucun doute par un sentiment dâ??incompréhension, dâ??avoir manqué une maille et dâ??être désorienté aux suivantes pour terminer perdu à sa fin.
Le fait est : Bx était son second one-shot publié chez nous mais la première quâ??il mâ??ait été donné de consulter : inutile de préciser que non familiarisée avec sa patte si singulière (narration éparse [Bx est lâ??éparpillement incarné], bouches trop tapageuses à mon goût de jeune délicate col retroussé et chausses à scratch Décathlonâ?¦), il mâ??avait particulièrement déplu. Comptant que jâ??avais saisi le synopsis et pas grand chose au reste, mâ??étant trouvée totalement égarée lors de la lecture.
Mais ! voilà-t-il pas queâ?¦ Relu quelques mois plus tardivement, après une heureuse découverte du Cocon, je me relance à la capture du Bx avec beaucoup de lenteur et dâ??attention dans lâ??objectif de faire de cette Å?uvre un territoire conquis. Moi, déçue de la première heure, je lâ??annonce prophétiquement : hourra, Bx est compréhensible ! Au-delà de cela, on sâ??y trouve et retrouve, on se cherche et on trouve, quoi ? Simplement la vraisemblance des sentiments de lâ??héroïne et la justesse de sa narratrice.
Alors oui, ne pas pouvoir lire la tête vide est contraignant et être contraint sans relâche de se poser moult interrogations pour ne lâcher aucune pelote bien glissante nâ??est peut-être pas de notre meilleur goût, mais on ne sort jamais réduit du parcours de ses histoires.

Et ses histoires alors, on peut en parler ?? (bof, on a rien dâ??autre à faire alors allons-y allons-onâ?¦)
Le grand reproche après la grande découverte de son style est donc le sentiment de non aboutissement de ses nouvelles (tout spécialement). Mais voilà que personne ne parvient à mettre dâ??accord la jeune peuplade que nous sommes : je reconnais que tous les goûts sont dans la nature et ne se discutent pas facilement, mais câ??en devient un combleâ?¦
Prenons le Cocon et lâ??exemple des critiques Mangavorace : nulle grande cohésion concernant lâ??avis de qualité. Alors quâ??un chroniqueur désigne les première et dernière nouvelles comme les plus frappantes et meilleurs atouts du one-shot, le suivant désigne cette dernière comme la plus médiocre et attribue la place de nouvelle la plus convaincante à lâ??une qui nâ??a guère grandement convaincu le premier chroniqueur (ah fuu, fuu, fuu allez on fuufle, on fuufle).
Je ne prends pas lâ??exemple de Mangavorace parce quâ??ils me sembleraient être preuves éloquentes mais parce que le souvenir de ces chroniques est étonnement intact. Sur le forum il a sûrement été de même. Si 12 mois a presque raflé lâ??unanimité, impossible de qualifier dans les recueils dâ??Okazaki que telle nouvelle vaut mieux quâ??une autre.

Et je crois que ce quâ??apprécient ses lecteurs se situe ici : tout dépend de soi. Le sentiment dâ??abouti, inabouti sera souvent faussé par son propre vécu, car ses Å?uvres permettent la reconnaissance de son faciès et tout ce quâ??il contient de creux ou de débordant. Parfois elle ira jusquâ??à user une situation jusquâ??à la corde pour expliquer un sentiment (simple mais complexe à exposer intelligiblement) : une corde qui se serait passée dâ??être effilochée, mais le propos est là et le ressenti aussi. Selon nous, une nouvelle se rapprochera de nos expériences et nous permettra sa compréhension totale (puis lâ??accord ou le désaccord) ou sâ??en éloignera pour des raisons inverses.
Je nâ??ai personnellement pas accroché aux première et dernière nouvelles de Après lâ??amourâ?¦ leur trouvant un goût acide dâ??inaccompli. Mais après mûre réflexion, je les relirai dans quelques mois et aviserai : ne jamais condamner trop tôt je pense et avoir un peu de patience avec Mari Okazaki est la source de cet engouement et ce plaisir à la découvrirâ?¦
Ma préférence est allée en tous les cas, pour la nouvelle la plus longue : même si le contexte choisis nâ??est peut-être pas facilement compréhensible ou accessible à tous, les faits sont là et jâ??ai lâ??audace de penser (jâ??en entends qui marmonnent « mets-toi un peu à la diète dâ??ailleurs », cruelle foule opinantâ?¦) quâ??homme ou femme, tous sommes en mesure dâ??affirmer quâ??au moins une fois on a vécu cela.

Concernant la manie des héroïnes de désirer contacter les peaux luisantes de leur héros, un tic Okazakien qui peut effectivement fatiguer à la longue (et en lâ??occurrence, là câ??est de trop) : mais bon, tous les auteurs ont leurs petites fantaisies, encore heureux que sâ??elle en songe toutes les nuits qui suivent ses jours, le « wanna touche » ne soit apparu que dans trois de ses Å?uvres (dont deux one-shot oui) !
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Anko
Mangaversien·ne


Inscrit le : 27 Mai 2004
Localisation : entourée de montagnes...

Message Posté le : 12/09/05 21:26    Sujet du message: Répondre en citant

Une des choses que j'apprécie chez cette mangaka c'est la façon qu'elle a de nous faire rentre de plein pied dans son univers. Là où un autre nous expliquerait que nous sommes sur une autre planète, en d'autres temps d'autres lieux et où toute ressemblances avec une époque quelconque ne serait que fortuite, Mari Okazaki nous met directement en face de ses personnages.

Cette façon de faire est flagrante dans "12 mois", où aucune clef d'approche de l'univers présenté ne nous est donnée. Certains personnages ont des ailes ? Apparemment, rien de plus naturel ! On retrouve ce procédé également dans la nouvelle avec la fille-herbe, avec un détail supplémentaire toutefois : dans "12 mois", le lecteur n'était que le spectateur d'un monde fantastique et étrange, mais où tous les personnges évoluaient dans ce même contexte, alors que l'irruption fantastique de la fille-herbe dans le quotidien d'une héroine apparemment de notre univers ne donne lieu à aucun questionnement. (euh, je m'embrouille un peu avec mes phrases ce soir, la formulation laisse à désirée Embarassé )

Bref, tout ça pour dire qu'il est frappant que Mari Okazaki ne semble jamais remettre en cause la légimité de son univers ni de ses personnages, et que je suis sensible à cette démarche.
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Kali
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Nov 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 13/09/05 13:15    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne vais pas argumenter des tonnes car la foudre cosmosienne est passée avant moi. Maléfique
Tout comme cosmos BX était mon vilain petit canard mais il a été facilement détrôné par Après l'amour... gna gna gna.
Contrairement aux autres oeuvres où je suis entrée directement dans le petit monde crée par la mangaka. Ici non seulement je suis restée de marbre mais pire, je me suis foncièrement ennuyée.
Heureusement que les graphismes sont toujours aussi intéressants car sinon, il est fort probable que je me serais arrêtée avant la fin du volume. On ne retrouve rien de la fraicheur et de l'insouscience de 12 mois. Rien de rythmé et attirant comme Déclic amoureux.
Et au prix où j'ai payé ce volume, je suis un peu dégoûtée tout de même : hop BX et Truc bidule à la revente ! Flèche
Ca intéresse quelqu'un ? Moqueur
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Lulu
Mangaversien·ne


Inscrit le : 09 Nov 2004
Localisation : La ou je vais(vive mes chansons^^)

Message Posté le : 09/11/05 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

Apres les (tres) bons avis sur declic amoureux, je me lance dans sa lecture (tres emballée). Des dessins expressifs (en particulier yumi(je crois)), une mise en page qui "respire", cette nouvelle avait tout pour me plaire. Apres les premieres pages decevantes -_- (l'heroine prenant des photos de ses amies lyceenes pour se faire de l'argent et annoncant fierement "je ne vends pas mes amies", tres peu pour moi, tout comme les "serviettes usagée-_-), on rentre doucement dans l'histoire... Une fille douée en photos, un "pro" qui veut l'aider mais avec des idées derriere la tete....Passons.
Dans ma tete, la "mechante" est la copine du gars (asaï, je crois) elle lance un defi deloyal a maki, elle est possessive envers son copain,...Puis retournement de situation: l'homme, malgré ses moults défauts, qui a aidée la fille à etre professionelle, et grace au "defi" de la sortir de son impasse, et maki a s'affirmer, est en fait le "méchant", egoiste, sans inspiration...Personne ne s'appitoit sur son sort(qui est triste qd meme), meme sa copine qui "je l'aime je suis triste de ne plus rien ressentir pr lui" mais ne levera un petit pr l'aider car elle elle a trouvé son bohneur (on peut aider quelqun sas sortit avc); pas un soupson de compassion pour cet homme qui finalement fait plus pitié qu'autre chose malgré ses airs. (heureusement y'a son ami vendeur de photos^^)
a Part un léger remrciement de la part de Maki(mais apres tt elle a raison, elle ne connait sa situation et ne lui doit rien), il en ressort (pr moi)de l'egoisme de la part de ces deux femmes, qui a la fin de manga partent sans se retourner, ayant trouver leurs voies et ne s'interresse pas a ceux qui peut arriver aux autres(asaï, donc).

Mention special pr Yumi, seul perso vraiment personnnage sympathique, qui, elle, aurait pu en vouloir a asaï pr ce qu'il lui a fait subir, n'a aucun ressentiment, pardonne a la pro de la photo, et n'a pas d'arriere pensés. "Simplette", comme dirait la photographe, mais gentille.

Cela dit, on ressent quand meme bcp d'emtions dans ce manga, mais je pense que c'est ma sensibilité( ma facon de percevoir les sentiments des persos?! (=>mon vocabulaire est assez limité-_-)) qui n'est pas adaptée a l'oeuvre(on doit pas penser pareil avc l'auteur et comme dans ces mangas, ce sont les sentiments qui priment-_-), j'ai eu un sentiment de vide ou plutot d'oppression, malgré les pages aérées (un peu pareil qu'apres la lecture de Blue).


En deux mots, un oeuvre prometteuse, (dessins et mise en page), mais une ambiance que je n'ai pas réussi a assimiler, ainsi quel'evolution des persos (pourquoi, qui meme apres la scance photo dit qu'elle en veut a la proo de la photo, par avc elle a la fin?? Pourquoi Asai n'a t-ilpas le droit a un peu de compassion?...)
Autant Nana et Mars, j'adore (je crois avr lu des comparaisons avc ces tites) autant y'a pas eu de declic pour declic (amoureux).
_________________
ZZZ........
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Kali
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Nov 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 26/01/06 11:31    Sujet du message: Répondre en citant

Complément Affectif vol 1

Après une énorme déception avec le volume précédent (Après l'amour....), me voilà réconciliée avec cette mangaka que j'apprécie beaucoup. Car oui, vous l'aurez compris, ce premier volume m'a énormément plus : j'ai A-DO-RE ! Très content

Alors revenons un peu sur l'histoire : (résumé Delcourt)
Minami Fujii, une jeune femme de 27 ans, travaille dans une agence de publicité. Elle a un petit ami depuis 7 ans, mais entre eux le courant ne passe plus. L'inévitable se produit : la rupture est au rendez-vous. Minami trouve alors chez l'un de ses collègues un confident et un petit ami précieux�

Contrairement à 12 mois où l'histoire est complètement surréaliste et où on ne s'identifie aux personnages qu'à travers leurs sentiments (parfaitement réalistes et touchants, eux), cette fois, on n'est bien dans un ensemble de situations parfaitement réalistes et donc encore plus parlant. Je pense que le fait que je sois une fille participe à mon entousiasme sur ce manga mais je suis persuadée que les garçons y trouveront leur compte aussi. Clin d'oeil

Les sentiments qui se figent sous l'habitude et la longueur, la place de son travail dans sa vie, l'importance qu'on donne à ses relations de travail, le besoin d'être en communauté, autant de thèmes et de questions qui sont présentés dans ce volume où l'on assiste à une véritable prise de conscience de notre héroïne que la vie n'est pas qu'une suite de jours sans couleur ni saveur et que la routine est le mal du travailleur solitaire.

Encore une fois, le dessin met magnifiquement en valeur les sentiments des personnages. Le format est agréable bien que le prix le soit moins... enfin, on a rien sans rien. Moqueur

Pour conclure, pour ceux qui, comme moi, ont aimé Déclic Amoureux, ont aimé 12 mois ou encore Le Cocon : je vous recommande fortement ce titre qui vaut le détour. (Et après tout, faire de la pub pour ce manga est de rigueur puisque c'est le métier de son héroïne Maléfique )
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Kali
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Nov 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 26/04/06 13:08    Sujet du message: Répondre en citant

Bon je me démène toute seule sur ce topic mais c'est pas grave. Confus
Un petit up pour faire la pub pour mon manga chouchou du moment :

Complément Affectif
Je vais donc vous parler aujourd'hui de l'excellent volume 2 !
Un volume très riche où notre héroïne se tourne davantage vers les gens qui l'entourent et notament les femmes. C'est une réaction très naturelle de chercher la comparaison, l'exemple ou au contraire la chose à ne pas faire dans son entourage. La mangaka nous offre ici un belle étude psychologique des jeunes femmes qui travaillent au Japon (mais même au-delà du Pacifique).

Le style est léger et les pages défilent. On vit pleinement le quotidien de notre héroïne. Cette mangaka a vraiment un talent fou pour transmettre les sentiments de ses personnages, leur mal-être aussi bien que leurs joies et leurs passions.
Je suis restée toute imprégnée de ce volume... j'attends la suite avec impatience !

Suis-je donc la seule ici à lire Complément Affectif ???
Si oui, je trouve cela bien dommage !


Dernière édition : Kali le 26/04/06 20:29; Edité 1 fois
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cosmos
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Sept 2002
Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.

Message Posté le : 26/04/06 13:18    Sujet du message: Répondre en citant

Kali a écrit:
Suis-je donc la seule ici à lire Complément Affectif ???
Si oui, je trouve cela bien domage !

Non non ^^; mais j'avoue que le tome 1 m'avait laissé perplexe. En général avec Mari Okazaki, j'accroche ou bien carrément ou bien pas du tout. Et là, ni l'un ni l'autre.

J'ai un peu eu du mal avec le mélange constant entre des situations délirantes et d'autres beaucoup plus sérieuses ou au contraire presque oniriques (comme elle sait si bien les faire). Parce qu'au final ça n'est ni jamais vraiment drôle, ni jamais vraiment émouvant. Autrement, quand on a lu ses histoires courtes, on sent que dans cette histoire destinée à être plus longue elle garde des éléments en réserve pour tenir sur la longueur. C'est un peu difficile à expliquer à froid après 2 mois, mais dans ses one-shots elle allait directement à l'essentiel, avec cette impression de vie qui caractérise ses oeuvres, ce qui donnait des oeuvres courtes mais intenses. Là, ça l'est un peu moins car elle s'économise un peu, enfin c'est ce que j'ai ressenti à la lecture...

Bref, je lirai sans doute le tome 2 car il s'agit de Mari Okazaki, mais peut-être pas là tout de suite maintenant...
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cosmos
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Sept 2002
Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.

Message Posté le : 29/04/06 23:18    Sujet du message: Répondre en citant

En fait je l'ai lu aujourd'hui ^^;;

Je l'ai préféré au tome 1, peut-être parce qu'en retrouvant des personnages déjà connus c'est plus facile de trouver ses marques. La narration reste toujours assez... éparse (très Mari Okazaki, quoi ^^), mais on sent vraiment qu'il s'agit d'un moyen de rendre le trouble de l'héroïne qui ne sait pas trop quoi faire pour avancer, s'améliorer. Des fois on ne comprend pas tout, mais ça suffit pour ressentir une émotion et donc de l'empathie envers l'héroïne. Loin d'être agaçante comme dans d'autres de ses mangas (BX pour ne pas le citer), cette narration sert vraiment le propos (et ne fait pas non plus se demander si la mangaka sait vraiment raconter une histoire, comme ça peut être le cas parfois dans Piece of Cake...).

Même si le propos est assez centré sur les femmes (ce qui implique qu'on ne puisse pas forcément se sentir concerné par tout ce qui leur arrive, même si on comprend), le talent de la mangaka pour transmettre les sentiments de ses personnages, comme le dit Kali, demeure intact. Il y a toujours autant de moments où on se dit que c'est tout à fait ça qu'on ressent dans telle ou telle situation.

Au début assez enthousiasmé par les josei, je me rends compte que ceux que j'ai eu l'occasion de lire (Kimi wa pet, Happy Mania, Piece of cake, Complètement affectif...) tournent toujours autour de la même chose, à savoir une jeune femme pas douée en amour qui se rapproche de la trentaine et ses déboires sentimentaux. Les styles graphiques sont assez proches aussi, dans le genre grands yeux / grosses bouches, bref ça se ressemble quand même beaucoup. Mais le talent de Mari Okazaki fait oublier ce détail le temps de la lecture...
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Dernière édition : cosmos le 22/07/06 23:28; Edité 1 fois
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 30/04/06 00:02    Sujet du message: Répondre en citant

cosmos a écrit:
Au début assez enthousiasmé par les josei, je me rends compte que ceux que j'ai eu l'occasion de lire (Kimi wa pet, Happy Mania, Piece of cake, Complètement affectif...) tournent toujours autour de la même chose, à savoir une jeune femme pas douée en amour qui se rapproche de la trentaine et ses déboires sentimentaux.

Dire que tous ces titres nous ont été présentés par leurs éditeurs comme révolutionnaires et novateurs... On nous aurait menti ? Mort de rire Mort de rire Mort de rire
(reste que Kimi wa pet est mon chouchou et pas seulement à cause du coussin mouton)
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.
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cosmos
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Sept 2002
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Message Posté le : 30/04/06 00:30    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, je n'ai pas pu aller très loin dans ces séries, soit parce que la publication en France ou au Japon n'est pas très avancée (Kimi wa pet > tome 5, Piece of Cake > tome 2, Complètement affectif > tome 2), soit parce que je n'ai pas pu lire grand-chose (Happy Mania > tome 2), donc ce n'est pas tellement possible de juger. Ce qui les fait ou fera se distinguer des autres sera peut-être leur évolution (comme pour les Adachi qui commencent tous pareil avant de se développer différemment et de fort belle manière d'ailleurs), mais en attendant les débuts sont similaires, ainsi que les styles graphiques. Y a des différences forcément (le dessin de KwP est élégant, celui de Happy Mania est moche, ceux de Complément affectif et Piece of cake jouent plus sur la sensualité et une alternance beau/moche assez juste (ben oui, suivant les jours on se sent plus ou moins beau)), mais je remarque qu'on retrouve un peu tout le temps le même genre d'yeux et de bouches.

Bref, mieux vaut attendre plusieurs tomes que ça se développe avant de juger Très content Et puis je n'ai pas lu les Erica Sakurazawa, peut-être qu'ils sont différents...
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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 30/04/06 07:51    Sujet du message: Mon avis Répondre en citant

Les titres d'Erica Sakurazawa, c'est comme les autres cités mais en moins bien (il faudrait quand même que je me décide à lire Crash, peut-être que l'histoire est réussie à défaut d'un dessin toujours similaire). Tu ne rates donc rien à ne pas lire ses mangas, je pense.
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Chroniqueur à du9
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cosmos
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Sept 2002
Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.

Message Posté le : 03/05/06 15:59    Sujet du message: Répondre en citant

Je lirai peut-être Crash aussi alors ^^

Est-ce que quelqu'un a lu Vague à l'âme ? Les chroniques de Mangavoraces sont très positives et m'ont bien donné envie de m'y intéresser (notamment celle de Namtrac), mais comme avec Mari Okazaki chez moi c'est souvent ou "j'adore" ou "je déteste", je ne serais pas contre quelques avis supplémentaires Très content (accessoirement, comme il n'y a eu aucun retour sur ce recueil dans le topic...).
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Kali
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Nov 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 03/05/06 16:09    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Vague à l'âme, il attend sur mon étagère donc avis à venir très prochainement. Clin d'oeil
Juste une première impression : j'aime un peu moins le dessin (juste en feuilletant) les traits sont les mêmes que d'habitude certes mais c'est très estompé voir sur des pages, on a l'impression d'une ébauche au crayon : dessin original ainsi ou pb d'impression... no sé.
En tout cas, avis à suivre...

Pour les josei... tout à fait d'accord avec toi sur la redondance des thèmes. Et pour Sushi > Kimi est aussi mon préféré. Très content
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namtrac
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Déc 2003
Localisation : The dark side of the road

Message Posté le : 03/05/06 16:37    Sujet du message: Répondre en citant

cosmos > En ce qui me concerne, j'alterne aussi entre le j'adore et j'aime pas pour les mangas de Mari Okazaki, maintenant faut voir si c'est sur les mêmes ^^

Pour ma part c'est la chronique de Bebe Vorlon qui m'a donné envie d'acheter ce recueil alors que je n'avais absolument pas prévu de le faire au départ ^^ Les thématiques me touchaient et à la lecture je n'ai effectivement pas été déçue au contraire ! J'ai ressenti beaucoup d'émotion alors que ça n'avait pas toujours été le cas dans tous ses mangas.

Même si les récits ne sont pas révolutionnaires, l'ensemble possède une cohérence, les variations sur un même thème contribuent à l'unité du recueil, alors que pour Le Cocon j'ai vraiment eu du mal. Trop hétéroclite, parfois même vain, on ne voit pas vraiment l'intérêt de ces nouvelles sinon de regrouper les récits parus dans les magazines entre deux séries plus longues. Pas lu la sueur machin non plus vus les échos pas très positifs, et pour Complément Affectif j'hésite encore. En tout cas c'est loin d'être une priorité.

Il y a du bon, du très bon et du très chiant pour l'instant chez Okazaki donc il faut un peu faire le tri en effet.
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But if we are wise, we know that there's always tomorrow"
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Minh
Mangaversien·ne


Inscrit le : 20 Jan 2005

Message Posté le : 04/05/06 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Namtrac, je n'ai lu que le premier tome de Complément Affectif mais c'est une série Okazakienne à classer sur l'étagère consommable, conservable et potentiellement adorable, de ton frigidaire ordinaire.
J'en ferai avec plaisir un petit quelque chose lisible (mais si mais si, ne prenons pas cette moue sceptique nom d'un petit moustique allergique aux tics) plus tard : mais de mémoire assez vacillante, je dirais qu'il comporte les qualités d'un bon okazaki, c'est à dire clarté (pas de psychologie féminine à outrance), et épuré de ses obsessions gênantes de récurrence (entre autre, l'envie de touchisme de surface masculine...). Mais qu'au contraire, on y retrouve un dessin à son meilleur (il est à présent possible de reconnaître les personnages masculins par autre chose qu'une simple vue nasale en contre-plongée), une mise en page inventive, un récit qui galope le cent mètres et quelque chose de pressenti dans ses dernières séries mais qui trouve un commencement d'aboutissement : l'humour par les traits. D'étonnants rires sont montés de ma chétive gorge sans tonner gare : bref, Complément Affectif, c'est plutôt marrant Clin d'oeil.

Enfin, ce qui a occasioné mon post : la lecture de la première nouvelle de Vague à l'âme. J'y ai tout retrouvé : le mystère initial qui trouve explication en fin de nouvelle, sans pour autant s'élucider pleinement, les idées originales et prenantes, une mise en page parfois cosmique (mention spécialement dédiée à la double page 80-81...) et l'intime sentiment proprement personnel de se retrouver dans certains discours...
Reste toujours ce petit écart féministe du mot qui cisaille, le "nous reprenons très vite du poil de la bestiole parce que nous sommes des femmes et c'est tout" (et comme c'est bien dit, on a très envie de l'adopter sur le champ tout bourgeonnant comme devise au quotidien, doit bien fonctionner ça au petit-déjeuner lorsqu'on est mal éveillé et tout froissés des joues...), mais c'est Okazaki, tout autant que les plantes en encoingnure de page qui défont de l'éternel processus de fleurons dans d'autres manga ; ou tout autant que la sensualité de ses planches.
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