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[Un drôle de père]
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 28/10/19 00:06    Sujet du message: Volumes 1-6 Répondre en citant

Chaque fois que je mets une série en pause (soit parce que je l'emprunte en bibliothèque, soit parce que je l'ai revendue pour la lire en bibliothèque...) il me faut presque 10 ans pour la reprendre. Quand je relis ce sujet, j'ai posté la dernière fois en 2009. Cette formule s'applique donc ici!

Ces dernières années, j'ai ressenti un manque dans les sorties shôjo du Feel Young. Cela changera peut-être l'an prochain, mais ce sentiment était là et j'ai fini par me pencher de nouveau sur cette série dont je n'ai jamais lu la fin (mais que j'ai devinée suite aux messages postés ici et aussi vu les réactions autre part qu'ici...). A vrai dire, à l'époque, je n'ai pas lu la suite parce que Rin était trop mignonne et que c'était un POIL trop beau pour Daikichi, le mec complètement gaga. Néanmoins, j'avoue qu'en feuilletant de nouveau les volumes (qu'on trouve encore), j'ai trouvé les dessins très charmants. J'ai fini par acheter les volumes. Comme la série est plutôt lente et très portée sur le quotidien, j'ai découpé la série par lots de 3 volumes afin d'espace un peu ma lecture. J'ai donc lu les volumes 1 à 6 (j'ai dû faire 2-3 volumes à l'époque).

Je trouve drôle d'avoir lu les volumes en étant plus jeune que Daikichi et de les relire aujourd'hui, alors que j'ai 37 ans (lui en a 30). Alors que je vois les personnages se plaindre de leur petite trentaine, je ne peux m'empêcher de les trouver jeunes ^^; (même si eux sont parents et qu'à mon âge, je n'ai pas de descendance et que l'envie ne viendra probablement jamais...). Au final, cette lecture passe beaucoup mieux aujourd'hui qu'à l'époque, je ne saurais trop dire pourquoi (probablement que j'ai moi-même changé). Je continue à trouver Rin beaucoup trop parfaite: très jolie, très mignonne, mature, débrouillarde et j'en passe. C'est un bout de chou qui suscite énormément l'envie de protection de son père d'adoption, forcément! Par contre, j'aime beaucoup le dessin, le grand format (avec rabat), les livres, et même l'histoire racontée, ce petit quotidien, et surtout cette bulle avec ses visages familiers (comme le dit cosmos). En les lisant de manière espacée, j'ai évité de saturer sur les premiers 4 premiers volumes.

J'ai appréhendé le saut dans le temps (lorsque le volume 5 était sorti, en voyant Rin en uniforme de lycéenne, j'étais un peu refroidie...) parce que les histoires d'amour allaient faire très shôjo surtout que Kôki était toujours aux côtés de Rin, avec le trip des amis d'enfance. Au final, ça passe aussi, même si j'ai trouvé que c'était un peu plus banal de voir les adolescents alors que l'on voyait beaucoup Daikichi au début (j'aime bien ses têtes ^^ ). Ceci dit, j'ai aimé ce saut de 10 ans au lieu de voir les personnages progresser petit à petit. Cela donne des petites zones d'ombre et on voit par flashback ce qui a pu se passer pour certains personnages, à l'époque du collège notamment.

C'est surtout entre les parents que j'ai aimé les flashback. Les moments manqués, parce qu'il y a forcément des prises de tête dans leur situation en tant que parents seuls (alors que dans d'autres titres, la question ne se serait pas posée du tout et le scénario aurait tourné autrement pour les jeunes ^^; ). Quant à Kôki, j'aime beaucoup sa relation avec sa maman. Je trouve tout de même que Rin, par sa maturité, détonne par rapport aux autres jeunes de son âge, ce qui fait que Reina, par exemple, fait un peu trop faire-valoir à côté d'elle. Rin a vraiment tout en grandissant: elle est belle, elle a du succès, elle travaille bien, elle est intelligente, elle sait tout faire à la maison, elle est bonne en sport! Ce personnage est limite agaçant ^^; . A côté, Akari aussi fait faire-valoir, il y a un côté "bonne fille" et "mauvaise fille" qui s'installe. Je trouve par contre l'histoire avec Kôki au collège un peu bancale avec la manipulation. Ceci dit, j'apprécie qu'on nous montre les sentiments de Rin sur tout cela.

Pour le moment, donc, j'apprécie vraiment la lecture de Un drôle de père (j'ai fini par acheter Slumbering Beauty sorti chez Yen Press - voir Unita dans le fantastique! mais les retours sur Une drôle de famille me font un peu peur, j'ai acheté le volume 1 à sa sortie pour soutenir un peu ce retour ^^; ). Et puis par moments, le dessin de Yumi Unita me rappelle celui de Natsume Ono (ce qui me fait beaucoup plaisir ^^ ). On verra si je suis choquée, mais j'ai acheté la série en étant prévenue.

Ceci dit, je suis un peu exaspérée de voir Daikichi tant s'inquiéter parce que Rin est une fille. A telle heure, que fait-elle dehors? Il est tard (pour une jeune fille). Elle doit constamment être accompagnée de Kôki pour que ça rassure, etc, etc... Sinon, je trouve ça dingue de voir la mère de Kôki complexer d'être vue par Daikichi passée 40 ans ^^; . Enfin, je trouve Yumi Unita très pro-enfants ^^; (c'est limite pour donner envie aux gens de concevoir!!!) on a l'impression qu'aucun parent ne regrette d'avoir eu des enfants, comme si avant ça, leur vie était vraiment vide.
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NaYung
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Inscrit le : 21 Jan 2005

Message Posté le : 28/10/19 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens ? Il y a pas longtemps, j'avais mentionné ce manga sur twitter en disant avoir trouvé le titre mignon et certains persos sympas mais le déroulement et la fin m'ont pas laissé un bon souvenir... Une copine twitter m'a répondu qu'elle avait bien aimé la fin car elle détestait l'autre possibilité (?) XD

De manière générale, j'ai un peu de mal avec tous ces couples se trouvant dans le même cercle où ils ont toujours été... Parfois les amis d'enfance ça passe mais par exemple, j'avais lu un manga où la petite voisine voulait préparer la soupe miso à son ami d'enfance chaque matin car - il n'avait plus sa mère - elle voulait prendre le rôle de figure maternelle pour l'aider mais même si mignon, le côté "je vais être ta mère" c'était pas mon truc.
Dans le genre "personne va s'occuper d'un enfant et tenter de nouer une relation de famille avec", je suis sans doute biaisée car j'aime beaucoup Mizu Sahara mais My girl, c'est vraiment le titre où je trouve la relation touchante, pas forcément approfondie sur tous les aspects mais avec des moments suffisamment bien écrits pour donner une épaisseur suffisante aux personnages, sans en faire trop et avec beaucoup de sensibilité dans le dessin ou les tranches de vies mises en scène.
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Corti
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Localisation : Sous la pluie... C'est pas dur de trouver où.

Message Posté le : 28/10/19 14:21    Sujet du message: Répondre en citant

C'est normal que Rin soit un peu agaçante, c'est un peu une Mary-Sue. Ou la parfaite petite fille japonaise bien élevée... Du coup, elle en devient un peu totalement lisse.

�a passait quand elle était enfant parce qu'elle mettait aussi son énergie à pousser Daikichi à se bouger et elle s'occupe de lui (j'dis ça, mais ça fait trèèès longtemps que je n'ai pas relu la série) car elle aussi besoin de trouver sa place, mais après... L'idée du saut dans le temps n'est pas une mauvaise idée, mais je trouve que tous les persos perdent aussi énormément en intérêt.
A la limite, j'étais plus intéressé par ce qu'il s'est passé entre ses deux étapes (l'évolution des différentes relations) que de suivre leur vie actuelle.

Perso, j'ai été très déçu de comment ça évolue entre Daïkichi et la mère de Koki pour ma part.
Citation:
Pas que je voulais forcément qu'il se passe quelque chose entre eux mais qu'il y ait au moins quelque chose à raconter. Et de mémoire, c'est vraiment du pis-aller sans rien. Bon, c'est peut-être réaliste, mais bon... C'est nul o/


Nayung > J'imagine
Citation:
qu'elle ne voulait pas que Rin finisse avec Koki (ou Daikichi avec la mère de Rin)


Tiens, j'aime beaucoup les couvertures de Mizu Sahara. Ca donnerait envie de lire My Girl, mais bon, arrêt de commercialisation, pas de bol...
Je vais tenter Un Bus Passe pour voir si ça me plaît. Je ferais ptêt les souliers rouges si c'est le cas. Surtout que le synopsis de ce dernier m'évoque quelque chose. J'ai certainement dû voir passer quelque chose à ce sujet.
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Taliesin
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Message Posté le : 28/10/19 14:28    Sujet du message: Répondre en citant

@NaYung: en fait Un drôle de père contient pas mal de clichés sexistes. Outre l'inquiétude pour Rin quand il est tard, il y a toujours le coup du "loup dans la bergerie". Et évidemment, Rin qui s'occupe toujours de tout le monde, cela va de soi. Il y a aussi plein de réflexions comme "aaah les mecs". Comme cosmos l'évoque, il y a un vrai côté cocon à cette série. Les personnages grandissent mais leur univers ne s'ouvre pas plus, on voit toujours les mêmes têtes tout le temps! On dirait qu'ils n'ont pas fait d'autres rencontres ^^; ...

@Corti: Rin est vraiment trop une fille parfaite dés le début en fait... je ne la trouve pas vraiment "lisse" mais les autres font vraiment ressortir qu'elle, elle est parfaite... surtout depuis que les enfants ont bien grandi. A côté des autres ado... Rin aurait pu être sage, bien élevée, mais ce qui est agaçant, c'est qu'elle est aussi talentueuse... J'ai aimé ce qui se passe entre Dai et la mère pour ma part Sourire j'ai trouvé les réactions très touchantes et pleines de tact au final. Je trouve aussi la vie actuelle moins intéressante que les flashback, et j'adore quand il y en a.

Il faut lire Le chant des souliers rouges, je trouve ce titre excellent. Un vrai coup de coeur pour moi (il me reste à lire le dernier volume). Surtout qu'il est encore disponible.

Paradoxalement, c'est Un drôle de père qui m'aura fait passer à côté de Papa told me et My Girl à leur époque. Chose que j'ai corrigée, et j'ai fini par revenir vers Un drôle de père Mort de rire . Sincèrement, j'aime beaucoup la lecture de la série finalement. C'est sans doute l'ambiance graphique et le côté cocon... Bref, je ne me l'explique pas.

Sinon, la mère de Rin qui s'appelle Masako Yoshi, qui est mangaka, c'est drôle Sourire .
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NaYung
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Inscrit le : 21 Jan 2005

Message Posté le : 28/10/19 16:49    Sujet du message: Répondre en citant

Corti > Bien deviné XD
Citation:
Elle n'aimait pas l'ami d'enfance du coup, du moment que la fille finissait pas avec lui, ça lui allait ^^'


Il y a des clichés qui passent (à peu près) mais c'est ce côté des mangas où tout le monde est dans son cercle et tout le monde va trouver son partenaire dans ce même cercle... Je comprends que les auteurs peuvent pas créer trop de persos mais j'ai un peu de mal avec ces univers sentimentaux qui s'ouvrent pas plus (c'est, en élargissant le sujet, d'ailleurs un de mes problèmes avec certains titres bl... au début ça a l'air sympa les histoires des persos secondaires mais si c'est juste pour caser tout le monde ensemble, ça fait un peu trop à mon goût)

Mizu Sahara c'est très bien et je plussoie Taliesin, Le chant des souliers rouges est aussi un de mes gros coup de cÅ?ur <3
Après, par rapport à cette mangaka, je dirais que les sentiments qui animent ses persos et les faits de société dans lesquels ils évoluent touchent juste mais il sont dans un monde assez imaginaire... il faut accepter un univers où les gens n'ont pas forcément d'âge - plutôt à différentes étapes de maturité - et où ils trouveront toujours quelqu'un prêt à les écouter et leur permettre de dépasser leurs problèmes, avec des obstacles qui disparaissent sans rancÅ?ur. Perso, c'est le genre de propos auquel je suis sensible mais ça dépend des goûts et des envies de lecture.
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Corti
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Message Posté le : 28/10/19 17:24    Sujet du message: Répondre en citant

Taliesin >> Il faudrait que je relise la série pour me remémorer ce passage en fait. �a fait tellement longtemps que je l'ai lu...

NaYung >> Ouais, je vois ce que tu veux dire sur tout le monde finit ensemble. Après, ça dépend aussi comment c'est amené.

Mais oui, le côté, "Faut caser tout le monde entre eux sinon ils ne pourront pas être heureux", c'est un peu abusé parfois. Surtout quand il y a PILE le bon nombre de persos pour faire des couples dès l'origine. A croire que l'auteur avait prévu le coup depuis le début.

Après, peut-être que le Japon est aussi un peu fermé de ce côté-là. Je veux dire, il y a des écoles que tu commences à la maternelle jusqu'à l'université où tu vas probablement resté avec les mêmes personnes pendant toute ta jeunesse (même s'il y a quand même des répartitions nouvelles de classe au début du collège et du lycée). Donc ça ne pousse pas forcément à la découverte d'autres personnes. Ptêt pour ça que l'élément de l'élève transféré est utilisé aussi souvent vu que ça insère de la nouveauté dans un lieu assez figé par défaut.

Ceci-dit, si la relation ne sort pas du chapeau et est construite depuis le début, ou qu'il y a quelque chose de sous-entendu (genre l'un qui est amoureux de l'autre depuis un moment), ça me gêne moins.
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Taliesin
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Message Posté le : 28/10/19 18:35    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le moment, je ne sais pas encore qui finit avec qui. Je laisse le suspense (sauf sur le couple principal vu comme ça a jazzé, je me fais une idée ^^; ).

De mon côté, je n'ai pas d'ami d'enfance dans mon entourage. Mes cousines (elles sont Hongkongaises) ont par contre gardé contact avec beaucoup d'amies de longue date (que j'ai même vues pendant des mariages), et cela alors qu'elles ont bougé à l'étranger pour les études (parfois même au lycée ou dans le cas d'une cousine, elle était partie en Nouvelle-Guinée en primaire mais a toujours gardé le contact par... courrier! et a épousé un ancien de ces amis-là ^^; je vous rassure, entre temps, il y avait aussi de nouveaux contacts hein xD). Donc peut-être que nous avons le contact léger en France? je ne saurais dire... En tout cas, je l'ai léger.
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Corti
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Message Posté le : 28/10/19 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

La notion d'ami en France est en général l'antithèse de l'amitié anglo-saxonne (qui semble plus te correspondre du coup).

En France, le cercle d'amis sur la durée est assez restreint et évolue peu (je parle plus sur 20/25+). Mais les gens peuvent rester amis whatever le temps qui passe. Ce qui fait que l'on peut appeler un très bon ami 10/20 ans après et lui dire : "Hey, comment va ??"
Et ça ne posera pas de problèmes. La notion de l'amitié se construit en général sur la durée ce qui fait que c'est difficile parfois pour une nouvelle personne de s'intégrer dans un groupe d'amis.

Le mode anglo-saxon, c'est l'opposé : un nombre immense d'amis mais des relations qui se créent aussi vite qu'elles ne disparaissent. Appeler un ancien ami 10/20 ans après, ça ne se fait pas du tout en général.

En bref, c'est plus dur d'être ami avec un français, mais une fois que c'est fait, c'est pour la vie, C'est super facile d'être ami avec un anglo-saxon, mais faut pas trop compter que ça dure longtemps.

Après, voilà, ce sont des généralités, donc non, tout ne se passe pas juste comme ça, mais de ce que j'en ai vécu, vu et entendu (donc ce n'est pas que moi Moqueur ), ça décrit quand même bien un schéma de fonctionnement général ^^

Bon, j'ai acheté le Chant des Souliers rouges, y'a plus qu'à prendre le temps de les lire maintenant Sourire

Par contre, le bus n'était plus en vente, dommage.
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NaYung
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Message Posté le : 28/10/19 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

Corti a écrit:
Bon, j'ai acheté le Chant des Souliers rouges, y'a plus qu'à prendre le temps de les lire maintenant Sourire

\o/

Taliesin > Je l'ai léger aussi ^^'
Pour rebondir sur ce que dit Corti (et pour continuer dans les généralités XD), je me souviens qu'aux US, on avait parlé avec un autre français que ça semblait super facile de rencontrer des gens, tu t'entends super bien pendant un moment mais après, chacun retourne vaquer à ses occupations et c'est ok de ne pas reprendre contact. Je dirais pas qu'il faut pas compter que ça dure longtemps (c'est différent mais j'ai des copines lj américaines avec lesquelles je suis toujours en contact même si les fandoms et centres d'intérêt ont changé) mais c'est vrai que les rapports peuvent être différents. Une fois en Asie, on m'avait aussi sorti que la chaleur humaine version française manquait... le gars qui avait pas l'impression que les gens se sentaient concernés ou cherchaient à créer des liens comme en France.
Aussi, je me souviens avoir parlé avec une philippine sur twitter et les amis d'enfance se mariant lui semblait assez courant autour d'elle (le côté on se comprend alors restons ensemble) mais elle détestait comment dans les mangas (bl), soit les amis se mettent ensemble, soit ils deviennent jaloux et possessifs... un peu l'impression que les gens peuvent pas sortir de leur cercle et trouver l'amour ailleurs sinon, c'est plus des amis. e_e
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Taliesin
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Message Posté le : 07/02/20 11:40    Sujet du message: Un drôle de père 9-10, Une drôle de famille 1 Répondre en citant

J'ai fini par terminer Un drôle de père. Honnêtement, connaissant plus ou moins la fin, ce n'est pas ce qui m'a choqué. Par contre, je n'ai pas du tout aimé la pirouette de Yumi Unita.
Citation:
Alors que Rin se rongeait les sangs, sa mère lui révèle que ce n'est pas grave, qu'elle va pouvoir se marier avec Daikichi car no soucis! Aucun lien de sang! Voilà, le problème est aussitôt évacué. Sinon, il faut dire que malgré tout, la dernière page m'a sciée... Rin aimerait fonder uen famille avec Daikichi car il saura s'occuper des enfants, elle en est la preuve Mort de rire

C'est donc décevant côté scénario.

Après le volume 9, j'ai donc décidé de lire le volume 10 composé d'histoires courtes et d'une interview de Yumi Unita. Ce volume ne comporte aucun intérêt! Déjà, les histoires courtes ne sont pas très intéressantes, revenant principalement sur les années d'enfance de Rin. Ce ne sont pas les meilleures histoires mais pourquoi pas, nostalgie tout ça. Seule la dernière histoire revient sur la vie des personnages après le volume 9, du point de vue de Kôki. Sauf que
Citation:
Encore une fois, Unita évite toute confrontation en ne nous montrant pas les retrouvailles entre Rin et Kôki. C'est dommage dans un sens.

Comme j'avais beaucoup aimé l'interview de Mari Okazaki dans le volume 11 de Complément affectif, j'ai acheté le volume 10 surtout pour lire l'interview de Yumi Unita. Sachant qu'elle avait décidé de la fin de sa série dés le début, je voulais en savoir plus. Mais même là, l'interview n'a aucun intérêt, se concentrant avant tout sur l'adaptation animée! Ainsi, on sait que Unita est ravie, qu'elle a été impressionnée de voir ses personnages bouger, de voir les équipes travailler, les seiyu et j'en passe! Bref, tout le blabla assez peu intéressant, déjà, quand ça se passe dans les bonus de certains manga lorsque l'auteur explique que son bébé va être adapté. Sauf qu'en tant qu'interview, je pensais m'attendre à mieux. Dommage...

Pourtant, je dois dire que j'ai aimé lire Un drôle de père, et ce même pendant le passage à l'adolescence ou encore le côté "plan-plan" du récit. C'est donc un gâchis que cette fin et même le volume bonus qui aurait pu expliquer des choses...

J'ai remis le couvert pour Yumi Unita, ravie de revoir cette mangaka en français (encore une fois chez Delcourt). J'ai donc acheté Une drôle de famille à sa sortie car ce fut une réelle surprise. D'ailleurs, je ne comprenais absolument pas pourquoi Delcourt a sorti ce titre. Sans doute qu'à l'époque, Un drôle de père a dû bien marcher. Mais pourquoi maintenant, comme un cheveu sur la soupe?

A la lecture du volume 1, je dois dire qu'on reste vraiment dans l'anecdotique le plus complet. Je comprends un peu plus le côté "plan-plan" du quotidien décrit dans Un drôle de père puisque ce titre qui lui est antérieur l'est encore plus! On suit donc des parents et leurs enfants, dans de très courts chapitres, qui ne racontent en fait pas grand chose. C'est très plat et comme je n'aime pas spécialement ni les enfants ni la vie de famille, je n'ai pas trouvé ces chroniques "trop chou". Je me demande encore une fois pourquoi Delcourt a sorti ce titre. Le dessin, antérieur à Un drôle de père, est tout de même très joli. De ce côté, c'est probablement la seule qualité du titre. Quant au titre français, tout a été fait pour le lier à la série phare de Yumi Unita. Il me reste le volume 2 à lire. Le livre ne m'est pas tombé des mains comme pour Flore, ce ne fut donc pas difficile ni rebutant, juste sans grand intérêt pour moi. Ce que j'ai aussi beaucoup vu dans ce livre, c'est une charge mentale pour la mère... Et de ce côté-là, Unita ne m'a pas du tout donné envie d'avoir des enfants! Alors que je trouve qu'elle a un point de vue très "pro-famille", que ce soit dans ce titre ou dans Un drôle de père.
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Taliesin
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Message Posté le : 21/07/20 12:14    Sujet du message: Slumbering Beauty vol 1 (US) Répondre en citant

Slumbering Beauty est une série complète en 2 volumes de Yumi Unita sortie chez l'éditeur américain Seven Seas. Il s'agit d'une série fantastique, ce qui m'a rendu curieuse. ça fait quelque temps que le manga est sorti (avec mes super retards...), mais j'ai vu assez peu de choses dessus sur Twitter (idem, mais en bien plus fort, pour Tales of Genji, shôjo vintage culte des années 80 de Waki Yamato qui plus est... ça a dû être une véritable catastrophe chez Kodansha Comics, uniquement dispo en numérique... mais je m'égare). Je l'ai donc gardé dans un coin de ma tête, de très loin, et j'ai fini par m'en souvenir en relisant Un drôle de père.

Yoneko est une lycéenne qui aime par-dessus tout dormir. Elle n'a pas de vie sociale, ne fait partie d'aucun club. Elle dort bien, mais surtout, elle a un mal fou pour se réveiller le matin (je suis du même genre...), rehaussant sa couette et réclamant sans cesse 5 petites dernières minutes (même chose T-T). Pourtant, un matin comme un autre, elle voit un type dans sa chambre, qui essaie de la réveiller. Il s'agit en réalité d'un esprit du sommeil, qui reste normalement invisible aux yeux des humains. Dés lors, par un concours de circonstance, elle devient l'assistance de cet esprit nommé Nemuri, l'aidant dans ses tâches: réveiller mais aussi aider les humains - et les chats - à s'endormir. Car le rôle d'un esprit du sommeil, c'est surtout que tout le monde fasse bien ses nuits! Ainsi, le monde de Yoneko s'ouvre petit à petit.

Après le volume 1 de Une drôle de famille (il me reste le volume 2 à lire dans 1 ou 2 mois je dirais), j'ai été refroidie par Yumi Unita. Encore une fois, j'insiste, ce n'est même pas la fin de Un drôle de père qui m'a refroidie, mais j'ai déjà acheté la série... Alors je dois la lire. Au moins, le dessin allait me plaire: cette série date d'après Un drôle de père, et puis c'est court. Traînant un peu des pieds, je me retrouve pourtant à adorer ce manga. C'est beau, c'est frais, c'est drôle, c'est léger. Et puis le côté esprit du sommeil me parle beaucoup, surtout que Unita nous montre la journée de ce genre d'esprit, ses tâches et le manque recrutement dans le milieu! C'est donc super intéressant. Petit à petit, Yoneko s'ouvre aussi aux autres grâce à Nemuri. Son monde s'étoffe un peu. La lecture fut vraiment très agréable, et j'ai désormais hâte de lire le volume 2! Yoneko va-t-elle aussi devenir un esprit du sommeil? Et sa vie de lycéenne? Et même d'humaine? Une série mineure de Unita que Delcourt-Tonkam aurait bien mieux fait de sortir pour nous refaire découvrir l'autrice, plutôt que par Une drôle de famille! Je me demande par ailleurs si ce dernier s'est un minimum vendu et quelle population était visée Surpris ! Enfin, je signale que ça râle pas mal sur Twitter car Un drôle de père a été réimprimé et les personnes ayant fait l'acquisition des tomes manquants ont vu des tranches très différentes! Je ne savais même pas que Delcourt-Tonkam maintenait encore cette série ^^; .
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melvin
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Message Posté le : 22/07/20 10:19    Sujet du message: Répondre en citant

Taliesin a écrit:
Je me demande par ailleurs si ce dernier s'est un minimum vendu et quelle population était visée

Pour une drôle de famille, les chiffres de vente ne sont pas extraordinaires environ 700 exemplaires pour le 1er et 400 pour le 2ème...
Bien en dessous d'un drôle de père qui vendait plusieurs milliers d'exemplaires.
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Taliesin
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Message Posté le : 22/07/20 11:15    Sujet du message: Répondre en citant

J'aurais même pensé encore moins pour le volume 1. Mais sincèrement, à quoi pensait Delcourt en sortant ce titre? Parfois, je ne comprends juste pas certaines sorties... Alors qu'on te dit que tel titre, c'est no way car risque trop grand et tout (alors même que le titre est un minimum reconnu) et là, on te sort un truc de nulle part, qui n'est même pas intéressant o_O
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melvin
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Message Posté le : 22/07/20 14:31    Sujet du message: Répondre en citant

Je suppose qu'il y a une volonté de piocher dans les anciens auteurs du catalogue Akata / Delcourt ou Tonkam en fonction du succès rencontré par leurs séries précédentes. Ici, un drôle de père avait bien marché donc on refait du Yumi Unita, en seulement 2 gros volumes pas de risques !
Sauf que Saishû devait mieux connaître / apprécier Yumi Unita et le public visé que Pascal Laffine, d'où le choix d'une série pas intéressante.
De toute façon, je pense que l'éditeur a complètement changé depuis la fusion, poursuivre avec quelques auteurs historiques c'est juste du trompe-lâ??Å?il. Je vois que personnellement je n'achète plus de Delcourt / Tonkam depuis plusieurs années, je suis indifférent à leurs nouveautés et cela être le cas de pas mal d'anciens lecteurs.
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Taliesin
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Message Posté le : 22/07/20 14:40    Sujet du message: Répondre en citant

Oh, je suis pareille que toi sur cet éditeur. ça fait mal au coeur de voir ce que Tonkam est devenu, et ensuite Delcourt. Le point commun des 2: ils ont tous deux vu Dominque Véret passer Mort de rire (bon, pas vraiment chez Delcourt, mais en tant qu'Akata). Chez cet éditeur, je n'ai plus que RiN (auteur effectivement déjà présent via Beck) et Le pacte des yôkai (ancienne série de l'équipe Akata). Puis pour la partie Tonkam, je continue Jojolion... mais oui les nouveautés chez cet éditeur donnent plus envie de fuir que d'acheter ^^;
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais Très content
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