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Flore
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Mars 2008
Localisation : Strasbourg

Message Posté le : 24/10/18 11:40    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu Solitude d'un autre genre suite à une critique de quelqu'un d'ici sur la version anglaise il y a quelques mois et... je n'ai pas du tout aimé. De la même manière que Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka, je pense que ce titre ne parlera qu'aux gens qui ont vécu un tant soit peu quelque chose de similaire à l'héroïne. Au final, quand on a jamais été déprimé, qu'on est pas anxieux et qu'on a confiance en soi, c'est très très dur de s'identifier au personnage principal et de se soucier de ses réflexions sans fin. J'ai passé le tome à attendre qu'il se passe quelque chose, mais du fait de son caractère/sa maladie (je pense qu'on peut parler de maladie), ben il se passe rarement quelque chose. Et quand enfin l'héroïne fait quelque chose, le manga passe dessus très vite.
Je ne peux pas dire que le manga est mauvais pour autant, mais il n'est très clairement pas pour moi !
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 24/10/18 19:22    Sujet du message: Répondre en citant

Flore a écrit:
J'ai lu Solitude d'un autre genre suite à une critique de quelqu'un d'ici sur la version anglaise il y a quelques mois


Je voulais le tester aussi mais... sens de lecture français = pas d'achat, on n'est plus dans les années 90. J'essaierai quand même de le parcourir à la Fnac.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 24/10/18 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril >> ou alors tu prends l'édition américaine.
_________________
- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 25/10/18 05:24    Sujet du message: Répondre en citant

Mon niveau d'anglais est trop moyen et le manga ne m'intéresse pas au point que je veuille faire de gros efforts pour le lire.

Et je dois dire aussi que la critique de Flore m'a assez refroidi :

Citation:
Au final, quand on a jamais été déprimé, qu'on est pas anxieux et qu'on a confiance en soi, c'est très très dur de s'identifier au personnage principal et de se soucier de ses réflexions sans fin.


C'est aussi quelque chose qui a fortement tendance à m'agacer dans les oeuvres de fiction.
_________________
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yakutake83
Mangaversien·ne


Inscrit le : 28 Mars 2006
Localisation : Saint Denis (93)

Message Posté le : 25/10/18 09:39    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril a écrit:
C'est aussi quelque chose qui a fortement tendance à m'agacer dans les oeuvres de fiction.


A ceci près que cet ouvrage n'est pas une fiction, mais plutôt une auto-biographie... Au même titre que "Mon père alcoolique et moi" chez Akata...

Je n'ai pas encore lu ce titre (je l'ai sorti de la pile hier soir mais pas eu le courage de le lire ^^' je le ferai probablement ce soir).
En revanche oui, le sens de lecture français est un peu rebutant.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 25/10/18 10:17    Sujet du message: Répondre en citant

yakutake83 a écrit:
En revanche oui, le sens de lecture français est un peu rebutant.

L'éditeur américain avait fait le choix de vendre ce titre aux lecteurs de manga, en le proposant au format et prix habituels des manga aux US ; quitte à se priver d'un public plus issu de la BD traditionnelle / indépendante, et par la même occasion de la reconnaissance de certaines institutions comme les Eisner Awards. Mais c'est à mon sens ce qui en a fait un succès commercial.
Pika a fait absolument tous les choix inverses, je suppose que l'éditeur vise un petit quelque chose au FIBD.
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Therru
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Avr 2007
Localisation : Liège

Message Posté le : 26/10/18 17:50    Sujet du message: Répondre en citant

Flore a écrit:
Au final, quand on a jamais été déprimé, qu'on est pas anxieux et qu'on a confiance en soi, c'est très très dur de s'identifier au personnage principal et de se soucier de ses réflexions sans fin.


Mais faut-il vraiment être capable de s'identifier à quelqu'un pour ressentir de l'empathie envers lui/elle, pour comprendre son cheminement de pensées et ce qui l'amène à ce blocage ?

Quand je lis "Vertical" (ma lecture la plus récente), je ne m'identifie pas du tout à Sanpo, je n'ai jamais escaladé de montagnes, je n'ai jamais vu personne mourir dans mes bras, je ne suis pas cette boule de positivité non plus... Mais je trouve le personnage éminent sympathique et j'apprécie sa façon de prendre les choses dans beaucoup de situations, et ses réflexions.

Maintenant, c'est une fiction, et il y a un recul de l'esprit qui est différent de "Solitude d'un autre genre", puisque l'auteure déverse tout son mal-être dans son oeuvre, et on est forcément mal à l'aise puisqu'on sait que c'est vrai, on n'est pas là pour être diverti.

Je comprendrais si tu disais que le sujet t'avait mis mal à l'aise (c'est normal, c'est la même chose pour l'artiste), ou que le dessin ou la narration ne te plaisait pas, mais de là à dire qu'il faut être dans le même état d'esprit ou avoir vécu la même chose pour apprécier... (et même, quelqu'un qui a vécu ce genre de situations n'aura pas forcément envie de la revivre en histoire, même si c'est arrivé à quelqu'un d'autre).

Puis il s'est passé quelque chose au final, puisque tout ce cheminement à mené à la publication de ce titre.

Désolée, je trouve la réflexion bizarre, parce que je ne lirais pas grand chose si je devais absolument m'identifier aux personnages pour apprécier un titre.^^ Et ça me fait un peu de la peine aussi parce que je sais bien que beaucoup de gens réagissent comme ça avec les gens en dépression, que ce soit des inconnus ou des personnes de leur entourage...
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Flore
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Mars 2008
Localisation : Strasbourg

Message Posté le : 29/10/18 12:32    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne connais pas de fiction où 95% de ce qui se passe sont les réflexions du personnage principal, du coup je ne vois pas comment on pourrait comparer.
Je ne lis pas Vertical, mais par exemple, Ascension, le héros est quasi-autiste, est en soi très différent de moi, mais il se passe quelque chose dans le manga. On n'est pas juste dans sa tête où la même chose serait décrite en boucle.
Personnellement j'ai trouvé le titre inintéressant.
Pourtant des gens comme l'héroïne, j'en ai des tas dans mon entourage (peut-être pas à un niveau aussi grave, j'admets) et je compatis à leur sort. Mais déjà eux, ça les saoule d'être dans leur tête, alors je vois pas pourquoi moi ça devrait me plaire.
Puis en disant que la publication du tome c'est quelque chose qui arrive... il y a très très peu de détails dessus. Sur son processus créatif, sur son temps sur pixiv, sur la réaction de ses parents,... sur ce qui pourrait être positif, sur ce qui pourrait engendrer un changement dans sa vie...

J'ai peut-être été trop rapide en disant qu'il fallait ressentir la même chose pour apprécier, mais je peux dire que moi, je me suis ennuyée : trop de répétitions, aucun focus sur l'action (3 chapitres pour expliquer son état d'esprit sur son rdv avec la prostituée, pour consacrer quelques pages au rdv en lui-même, de mémoire), le changement qu'on pourrait voir dans la protagoniste principal au cours de ce tome unique n'apparaît pas du tout,...
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 07/11/18 06:19    Sujet du message: Répondre en citant



On est dans une catégorie de manhwa comparable à du seinen. Il raconte l'histoire de deux amies, Hong-Yeon et Congju, qui se sont connues grâce au blog de la seconde. La narration est assez originale, avec 2 chapitres, consacrés chacun principalement à une des deux femmes mais avec le second qui explique la manière dont elles se sont rencontrées. Chaque chapitre se concentre principalement sur l'une des deux héroïnes : dans la première, nous suivons surtout Hong-Yeon, auteur de manhwa (c'est-à-dire manhwaga) qui, après être tombée enceinte, s'est mariée avec son petit ami. Cette première partie montre surtout la force des traditions familiales coréennes et la pression exercée sur les femmes, Hong-Yeon travaillant toujours mais se faisant régulièrement reprocher par son mari et sa belle-mère de ne pas s'occuper assez de la maison et de son fils.

J'ai trouvé la deuxième partie plus réussie, notamment parce qu'on voit plus de tendresse entre Gongju et sa famille (déjà entrevue dans la première partie : lorsqu'on commence la seconde, on sait que sa mère mourra d'un cancer). Il y a une tension certaine entre celle-ci et sa mère et ou entre cette dernière et sa belle-mère, hébergée à la maison et atteinte d'une sorte d'Alzheimer. Mais, malgré des difficultés à l'exprimer et à le ressentir et plusieurs non-dits, on ressent aussi de l'attachement entre les personnages, comme lorsque Gongju se promène avec sa grand-mère à un moment où elle a retrouvé sa tête. C'est aussi intéressant de voir cette dernière évoluer professionnellement, entre ses rêves d'être écrivain lorsqu'elle monte à Séoul et la réalité de ses différents métiers - c'est peut-être un point qui manque dans la première partie, qui se concentre trop sur l'aspect familial de la vie de Hong-Yeon - et la naissance de l'amitié des deux femmes. Le côté "tranche de vie" - en partie autobiographique d'ailleurs - laisse un petit goût d'inachevé inévitable mais la lecture reste très agréable.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 21/11/18 06:50    Sujet du message: Répondre en citant



Ce tome est le dernier de ce manga consacré à la deuxième guerre punique, et plus précisément à l'affrontement entre 2 généraux de génie, Hannibal pour Carthage et Scipion l'Africain pour Rome. Il se conclut donc avec la défaite de Carthage après la bataille de Zama, avec, en fin de volume, un épilogue insistant sur le parallèle entre les deux hommes de façon assez touchante.

La bataille de Zama est assez intéressante à suivre, malgré l'absence de suspens dû au fait qu'on connaît l'histoire, à la disproportion des forces depuis déjà plusieurs tomes et à l'échec de la stratégie initiale d'Hannibal, bien anticipée par Scipion et qui ne lui laisse guère de chances pour la suite. Mihachi Kagano arrive quand même à faire ressentir de la tension en suivant les différents points de rencontre du champ de bataille et en mettant en avant les motivations et la psychologie de certains personnages particuliers (Magon, par exemple).

L'affrontement stratégique entre Hannibal et Scipion est bien sûr au coeur de la bataille et il est vraiment intéressant de voir comment ce dernier a pu déjouer les plans de son "professeur", en les anticipant à partir des batailles précédentes (notamment Cannes). Le rapport entre les deux adversaires est vraiment une des réussites de ce manga.

Et bien sûr, édition impeccable de Ki-oon, avec un grand format, un papier de qualité, une bonne traduction et les propos de l'auteur conservés en fin de volume.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 06/12/18 06:28    Sujet du message: Répondre en citant



Ce nouveau manga édité par Le lézard noir sort, comme La cantine de minuit, du cadre habituel de l'éditeur et j'en suis bien content tant celui-ci fait un travail de qualité. Ici, on a donc une édition grand format, avec des pages couleur et une préface (qui spoiler un peu d'ailleurs) pour un total de 3 volumes prévus.

Stop !! Hibari-kun ! est un shônen manga du début des années 80, paru dans le shônen jump et oeuvre d'Hisashi Eguchi (interviewé dans le dernier Atom). C'est un mélange de gag manga et de comédie romantique. Dans ce rôle, il a cependant souffert de la comparaison avec Dr Slump, qui était publié en même temps et, s'il a rencontré un certain succès au Japon, était jusque là totalement inconnu en France.

Kôsaku Sakamoto est un jeune homme orphelin que samère a confié aux bons soins d'un ami d'enfance, Ibari Ozôra, lequel a 2 caractéristiques : c'est un yakuza et il a 4 filles fort jolies, dont l'une, Hibari, lui tape immédiatement dans l'oeil. Sauf qu'il découvre très vite qu'il s'agit d'un garçon qui aime se travestir en fille, à la grande fureur de son père qui voudrait le voir lui succéder.

Avec ce pitch, on pourrait évoluer vers une histoire d'amour ou un manga plus tragique. Ce n'est clairement pas le cas et le manga est très drôle.. Si Hibari se fait régulièrement traiter de pervers pour son goût pour le travestissement et ses emprunts de sous-vêtements à ses soeurs, il ne s'en laisse pas compter, fait régulièrement des avances à Kôsaku qui, une fois la vérité apprise, n'en demande pas tant et est régulièrement la source de quiproquos et de situations comiques et/ou coquines (quand, par exemple, il va prendre un bain avec une fille dont Kôsaku est amoureux).

On est clairement dans un registre comique, avec de nombreux gags autour du travestissement mais aussi du clan yakuza, les membres de celui-ci (en particulier celui qui vient régulièrement réveiller Hikari) ayant de sales tronches mais n'étant jamais vraiment méchants. On trouve aussi un humour nippon très typique de cette époque, avec des personnages qui tombent régulièrement dans des situations inattendues, des engueulades régulières mais sans conséquences entre les personnages et de bons délires, comme lorsque la professeur présente Kôsaku à ses nouveaux camarades en fantasmant sur son passé - je regrette d'ailleurs qu'on ne la revoie plus ensuite.

Ce premier tome constitue donc une découverte très agréable, qui m'a souvent fait rire à sa lecture. Une bonne pioche de la part du Lézard noir.
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Corti
Mangaversien·ne


Inscrit le : 31 Mai 2006
Localisation : Sous la pluie... C'est pas dur de trouver où.

Message Posté le : 06/12/18 17:41    Sujet du message: Répondre en citant

Ca me fait très pensé à Family Compo dans le concept (même si finalement, ça serait plutôt Hôjo qui a copié le concept que l'inverse).

Il y a des similitudes entre les deux oeuvres ?
_________________
(ou pas ?)
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 06/12/18 20:01    Sujet du message: Répondre en citant

Corti a écrit:
Il y a des similitudes entre les deux oeuvres ?

Moui, dans le sens où les auteurs respectifs ne maitrisent pas franchement leur sujet Cool

Plus sérieusement, Hibari n'est qu'un prétexte pour créer une situation de départ, et voir comment son entourage - en particulier son père et Kôsaku - va y répondre. Le mangaka ne semble pas savoir si son personnage est un homme travesti ou une femme trans, si tant est qu'il voit la différence. Et lorsque Hibari s'exprime sur le sujet, comme il est entendu que le personnage aime faire tourner les gens en bourrique, il n'est jamais possible de déterminer si celui-ci est sérieux ou se moque de son interlocuteur.
Pour en avoir parler avec le traducteur, Hibari s'exprime de façon plutôt féminine, mais utilise régulièrement des pronoms masculins dans le cadre familial.

Donc contrairement à Family Compo, le genre n'est pas le sujet, il s'agit avant tout d'une comédie à tendance romantique où Hibari sert de grain de sable, d'élément perturbateur. Par contre, le mangaka n'émet pas de jugement moral quant au comportement de son personnage titre. Plusieurs protagonistes le traitent de pervers et de désaxé, mais le mangaka ne semble avoir que de la sympathie pour Hibari. Pour un shônen du début des années 80, difficile d'en demander plus Mort de rire
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 06/12/18 20:32    Sujet du message: Répondre en citant

A peu près le même avis que Gemini : les thématiques et les polémiques sur le genre étaient bien moins développées et bien moins sensibles que maintenant - ou même qu'au moment de la parution de Family compo. Du coup, un humour ou des personnages que l'on pourrait considérer comme homophobes passent très bien dans le contexte du manga et le fait qu'Hibari se fasse régulièrement traiter de pervers n'est pas dérangeant, d'autant plus qu'il ne s'en laisse pas compter Et tous les gags ne tournent pas autour de lui, on a une belle galerie de personnages idiots, drôles et au final attachants.

Même s'il s'agit aussi d'une comédie, Family compo traitait de problématiques liées à l'homosexualité de façon plus sérieuse et complexe. Stop !! Hib ari-Kun ! reste avant tout une comédie potache dans ce premier tome, et je ne pense pas que ça changera. Même l'aspect romantique reste limité : Kôsaku, une fois qu'il est révélé qu'Hibari est un homme (et ça arrive dès la fin du premier chapitre) cesse de s'intéresser à lui comme amoureuse potentielle. Alors que la relation entre Shion et Masahiko est au coeur de Family compo jusqu'au bout du manga.
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XaV
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Mai 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 06/12/18 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Pour en avoir parler avec le traducteur, Hibari s'exprime de façon plutôt féminine, mais utilise régulièrement des pronoms masculins dans le cadre familial.

Au passage, chapeau bas à Aurélien Estanger pour cette traduction du haut vol. Il y a un certain nombre de gags qui n'ont pas dû être facile à retranscrire, mais le résultat est magistral (avec une ou deux contrepèteries de derrière les fagots).
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