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Angoulême 2018
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 29/01/18 17:19    Sujet du message: Répondre en citant

Ne t'inquiète pas Sushi, j'ai souvent dit pendant le festival que Moto Hagio devrait avoir une expo de cette ampleur. Et si ce n'est pas Moto Hagio, ce serait bien de faire AU MOINS l'an 24!!!! Car bien que plusieurs pans du manga (shônen, seinen, patrimoine) étaient bel et bien représentés (et je respecte profondément le travail apporté dessus dans cette édition d'ailleurs), il manquait un grand pan du manga! Mais ceci ne m'a pas empêché de vouloir poser une question sur le shôjo pendant la table ronde sur les 30 ans de manga, sauf que j'ai été devancée par une autre personne Mort de rire

@herbv: En 2049, faut la cryogéniser maintenant alors Très content

L'expo Tezuka fut l'une des meilleures que j'ai dû voir toutes éditions du festival confondues (j'ai acheté le catalogue, chose que je ne fais jamais).

L'expo Cosey était également un joli sommet à ne pas rater. J'ai pu découvrir son trait merveilleux et surtout j'ai eu envie de lire un jour Jonathan. Je ne connaissais absolument pas Cosey avant cela.

Quant à l'expo Urasawa, je l'aimais sans grand plus jusqu'au moment où j'ai regardé la vidé en fin d'expo, dans laquelle il parle de celle-ci et pourquoi il l'a voulue ainsi. Cela a changé mon regard et je suis donc revenue dessus pour mieux la voir. Sa volonté était de montrer ses planches, mais aussi l'expérience de lecture différente sur des originaux dû au format mais aussi par ses corrections. De plus, il dit mettre toute son âme dans chacune des planches. Au début je trouvais que ça faisait trop "murs de planches" surtout avec des chapitres entiers, et ensuite, j'ai mieux compris les intentions de Urasawa. Malgré tout, je n'ai pas regardé les planches de 20th Century Boys (dont je n'ai jamais terminé la lecture) surtout qu'elles révèlent l'identité de... Ami.

L'expo Sonny Liew était vraiment bien aussi, alors qu'elle était petite (et au théâtre, là où je trouve les expo moins bonnes), bourrée d'originaux. Le travail de l'auteur est bien présenté, surtout qu'on le connaît beaucoup moins ici, de même que son pays, Singapour.

L'expo de Gilles Rochier m'a beaucoup plu aussi.

Quant aux rencontres, elles furent très nombreuses et j'ai eu du mal à réussir à tout caser, forcément. Surtout, beaucoup se sont chevauchées. J'essaierai de redonner mes impressions, mais elles seront moins détaillées que celle d'Urasawa, qui fut la dernière rencontre donc la plus fraîche dans ma mémoire.

Et chose qui a tendance à être oubliée (parce que j'ai plutôt tendance à parler de Moto Hagio et d'autres mangaka femmes), je suis une SUPER FAN de Taiyou Matsumoto. Donc oui je me réjouis, surtout que j'en rêve depuis plus de 10 ans ^__^ !!!!! J'ai failli pousser des cris en voyant le petit encart dans la Charente Libre... (hum)
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais Très content
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 29/01/18 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

L'An 24 ? T'as pas trouvé plus vieux ? Autant commencer par Sazae-san, alors ! Mort de rire Mort de rire

Blague à part, ça me pose un vrai problème ce blocage passéiste dans le domaine du manga. Vraiment. Qu'on en soit encore à exposer Tezuka mort depuis 30 ans (à titre d'exemple, pour rappel, Manga 10 000 images n°2 est sorti y a 9 ans) et qu'on ignore totalement les centaines d'auteurs qui ont percé depuis 20 ans et qui sont bourrés de talent, ça me dépasse. J'ai vraiment l'impression qu'on se traine. Que la mentalité générale est plus au suivisme qu'aux pionniers. Et c'est un constat général : dans les conventions, ce sont régulièrement les mêmes invités qui reviennent. Dans l'édition, on peine souvent à avoir un auteur, et quand ça se débloque, on a tout d'un coup (Urasawa, Adachi, Shigeru Mizuki et, récemment, Gô Nagai ou (peut-être) Umezu). Côté livres sur le manga, on reste majoritairement centré sur l'aspect historique et les guides de lectures (hormis quelques ouvrages audacieux et ambitieux - les entretiens de Taniguchi par Peeters et la bio de Toriyama par Olivier Richard, ainsi que l'inclassable Mangapolis). "Innovation" et "prise de risques" ne semblent pas vraiment faire partie du vocabulaire du milieu. De même qu'il a fallu attendre cette année pour avoir un prix récompensant le travail des traducteurs.

C'est pareil : Tayou Matsumoto l'an prochain. Chouette. Mérité. Mais Amer Beton est sorti y a 20 ans chez Tonkam (wikipedia me dit même 22).

On est à la bourre. Méchamment à la bourre.
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XaV
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Mai 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 29/01/18 18:09    Sujet du message: Répondre en citant

sushikouli a écrit:
XaV : Excuse-moi d'avoir tiqué. J'avais pas vu que c'était ta conférence, j'ai réagi dans la foulée de la lecture des messages de Taliesin et d'Hervé (rien de personnel, donc). Du coup, merci pour les précisions.

Par curiosité : quelle était la composition de ton public ?

Sur scène, on avait Dominique Véret (ex Tonkam, Akata), Cristel Hoolans (Kana), Stéphane Duval (Lézard Noir) et Laurent Lefebvre (Coyote Mag) qui suppléait Thomas Sirdet (Japan Expo) qui n'avait pas pu être présent.
Dans la salle, c'était blindé (bien plus que les deux autres rencontres que j'ai pu animer dans le lieu), avec des gens partout. Donc très large panel.

J'ai dû par contre couper court aux questions parce que j'avais un truc juste après -- mais en même temps, je trouvais que ça tournait un peu en rond sur la question des shôjo (la question était légitime, l'échange n'avançait pas beaucoup). La discussion le soir même lors du dîner ATOM avec notamment Bruno Pham était bien plus stimulante et enrichissante (mais c'est un avis tout personnel).
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XaV
Mangaversien·ne


Inscrit le : 30 Mai 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 29/01/18 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

sushikouli a écrit:
Blague à part, ça me pose un vrai problème ce blocage passéiste dans le domaine du manga. Vraiment. Qu'on en soit encore à exposer Tezuka mort depuis 30 ans (à titre d'exemple, pour rappel, Manga 10 000 images n°2 est sorti y a 9 ans) et qu'on ignore totalement les centaines d'auteurs qui ont percé depuis 20 ans et qui sont bourrés de talent, ça me dépasse. J'ai vraiment l'impression qu'on se traine.

Mouais, c'est un peu gonflé de dire ça quand on voit le trio d'expos de cette année. Au contraire, il y avait un bon équilibre sur l'offre en manga, même s'il est vrai qu'explorer le pan féminin aurait vraiment proposé quelque chose de complet. Pour Tezuka, c'était une rétrospective, comme il y en avait d'autres sur le Festival.

Mais il y avait aussi de jeunes auteurs présents, dans des rencontres (Shinzô Keigo, par exemple, pour ne parler que des japonais). Le Festival laisse au contraire une large place aux jeunes, mais choisit les modalités dans lesquelles on les met en avant. Une exposition n'est pas forcément le meilleur moyen, tout simplement parce que c'est un dispositif coûteux (en temps et en argent) et que cela ne s'y prête pas forcément non plus.

sushikouli a écrit:
Dans l'édition, on peine souvent à avoir un auteur, et quand ça se débloque, on a tout d'un coup (Urasawa, Adachi, Shigeru Mizuki et, récemment, Gô Nagai ou (peut-être) Umezu).

Ce n'est pas surprenant non plus: les éditeurs cherchent le gros coup, et ensuite ils l'exploitent. On a ensuite des fixettes qui se mettent en place (Taniguchi ou Hirata, par exemple, ou même Kamimura en sont de bons exemples), et puis certains éditeurs qui se montrent plus aventuriers: oui, le Lézard Noir traduit Umezu, mais non seulement il le fait bien (comparez leurs éditions avec les Glénat, il n'y a pas photo), et de plus il continue de chercher autour en dénichant des trucs vraiment surprenants.
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 29/01/18 19:10    Sujet du message: Répondre en citant

Concernant ton public, ma question n'était pas claire. Désolé. Le public : plutôt jeune, vieux, masculin, féminin, mixte ? Tu parles des questions : elles étaient plutôt néophytes ou spécialisées ?
Citation:
Mouais, c'est un peu gonflé de dire ça quand on voit le trio d'expos de cette année.

Pas convaincu plus que ça. Urasawa et Mashima étaient déjà passés par Japan Expo. C'est donc partiellement de la resucée. Je grossis le trait parce que, pareil, pour ce que j'ai pu voir de l'expo 2018 d'Urasawa via les réseaux sociaux, ça me paraît bien plus ambitieux que ce qui avait été fait en 2012. Reste que voilà : eux en sont déjà à 2 chances quand d'autres (à talent, réputation et chiffres de ventes similaires) n'en ont eu aucune.
Citation:
il y avait un bon équilibre sur l'offre en manga

Ce point est incontestable (même remarque positive sur le sommaire d'ATOM n°5 d'ailleurs).
Citation:
Pour Tezuka, c'était une rétrospective, comme il y en avait d'autres sur le Festival.

Je plaide pour rétrospecter les gens qui peuvent encore se déplacer pour interagir avec leur public au lieu d'attendre qu'ils soient morts pour leur dérouler le tapis rouge Sourire
Citation:
Une exposition n'est pas forcément le meilleur moyen, tout simplement parce que c'est un dispositif coûteux (en temps et en argent) et que cela ne s'y prête pas forcément non plus.

Certes. Mais à mes yeux, la vraie problématique est du côté japonais. Lorsqu'un auteur gagne en notoriété et en succès, les éditeurs devraient reconsidérer son planning pour aménager des espaces qui permettent de mettre son travail en valeur quand il est populaire (et non pas après). A ce titre, j'espère que Togashi, Arakawa et Oda vont servir d'exemple à l'avenir.

Idéalement, on aurait dû avoir des expos choisies parmi L'Attaque des titans (pourquoi pas celle de la tour Skytree l'an dernier ?), Dans un recoin de ce monde, My Hero Academia, One Punch Man, Seven Deadly Sins, Perfect World, Golden Kamui... Les titres qui sont au cÅ?ur de l'actu 2017/2018. C'est de ça que je parle quand je dis qu'on est en retard. Fairy Tail, la série est finie.

Et mes propos ne remettent absolument pas en cause la qualité du travail effectué cette année. (Et oui, l'audace d'éditeurs comme le Lézard Noir ou Ki-oon sont salutaires... mais c'est dommage qu'ils représentent les exceptions et non la norme)
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 29/01/18 20:32    Sujet du message: Répondre en citant

sushikouli a écrit:
Je plaide pour rétrospecter les gens qui peuvent encore se déplacer pour interagir avec leur public au lieu d'attendre qu'ils soient morts pour leur dérouler le tapis rouge Sourire

Moto Hagio ?
_________________
- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 29/01/18 20:34    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour le compte-rendu, Taliesin.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 29/01/18 20:43    Sujet du message: Répondre en citant

Gemini_ a écrit:
Moto Hagio ?

Elle est venue trois années de suite il me semble... Keiko Takemiya, Rumiko Takahashi, Fumiyo Kôno ou Moyoco Anno, en revanche, n'ont pas eu de mise en lumière de leurs travaux pourtant conséquents et variés.
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 29/01/18 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Moto Hagio, elle est effectivement venue 2 fois (pour s'exprimer, je ne parle pas de la Japan Expo du coup), en 2012 (elle n'est pas venue 3 années de suite non): au Centre Pompidou lors de Planète Manga, et puis au Salon du Livre pour 2 rencontres de mémoire (une avec Mézières sur la SF, une autre sur elle et ses travaux). Après, j'aimerais quand même que justement une reconnaissance du type Angoulême pour elle (et je sais oui, c'est vieux etc...). Keiko Takemiya est également venue lors de Planète Manga (et c'est de cette manière que j'ai découvert son manga en Mongolie d'ailleurs), de même Fuyumi Kôno. Pour les deux auteures aussi, leur travaux ont été longuement présentés.

Pour Rumiko Takahashi, on peut penser que c'est difficile de l'inviter (vu la bête de travail O_O). Je ne sais pas si elle s'est déjà déplacée aux Etats-Unis ou en Allemagne. Quant à Moyoco Anno, j'aimerais beaucoup la voir aussi!

Après Sushi, je ne nie pas ce que tu as dit plus haut pour inviter des mangaka plus actuels. Quant à Taiyou Matsumoto, ça fait 20 ans que Amer Béton est sorti mais ce n'est que maintenant qu'il est plus ou moins institutionnalisé/adoubé (?). Je suis contente, car cela sert clairement mes propres intérêts...

Pour la table ronde sur les 30 ans de manga, il y avait vraiment de tout. Des filles, des garçons, des gens de ma génération, mais aussi des adolescents (j'étais de ce côté d'ailleurs). Bref, ça a permis à Dominique de montrer que le public était quand même très divers.

(Et sinon, je vais acheter Atom 5 aussi)

@Cyril @melvin: merci de m'avoir lue surtout!

[EDIT] Pour en revenir au shôjo, ce serait bien qu'on puisse par exemple avoir quelque chose sur Io Sakisaka qui a aujourd'hui du succès. C'est une bonne manière d'aborder les choses aussi!
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Dernière édition : Taliesin le 29/01/18 23:19; Edité 3 fois
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Aniki
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Nov 2003

Message Posté le : 29/01/18 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai manqué la conf des 30 ans car j'étais occupé ailleurs. On m'a +/- raconté ce qui s'est dit mais j'aimerais bien la voir.

Un coucou à toutes les personnes d'ici que j'ai pu croiser, au passage, ça fait plaisir !
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 29/01/18 22:00    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

J'ai un enregistrement de la table ronde, une retranscription sera proposée dans le cadre du reportage que je ferais du festival.

Je vais la convertire en Wav et je vais te l'envoyer, Aniki, ainsi que quelques photos, pour visualiser tout ça Sourire

Il est prévu aussi les retranscriptions de la conférence au Conservatoire "Les Maîtres du manga : Naoki Urasawa" et la rencontre avec Takayuki Matsutani, le président de Tezuka Productions.
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Aniki
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Inscrit le : 23 Nov 2003

Message Posté le : 29/01/18 22:01    Sujet du message: Répondre en citant

Super, merci à toi !
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 29/01/18 22:15    Sujet du message: Une guest star inattendue Répondre en citant

[troll]
Le seul chien badgé du FIBD 2018, proche d'un certain Dominique, est devenu une star
Il a même participé à la table ronde sur les 30 ans de manga Mort de rire
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herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 29/01/18 22:51    Sujet du message: Réaction Répondre en citant

La photo du chien de Dom' que tu as faite est bien, elle aussi, meilleure que mes propres tentatives. Mais bon, il nâ??y a pas Urasawa Sourire

Voici, en appetizer, huit photos brossant rapidement mon festival :


(cliquer sur la vignette pour voir la photo)

Admirez au passage la superbe doudoune bleue de Taliesin, très pratique pour la retrouver dans la foule, la foule pour la dédicace de Mashima et Urasawa en train de re-visiter son expo (il ne devait pas s'en lasser, ha ha). Je n'ai pas acheté grand' chose à l'arrivée, n'ayant pas eu le temps de trainer dans les bulles...
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 30/01/18 02:13    Sujet du message: Rencontre internationale: Sonny Liew animée par Paul Gravet Répondre en citant

La rencontre internationale de Sonny Liew, animée par Paul Gravett, était programmée pour 13h le samedi. Elle a commencé en retard, car ni Sonny Liew ni Paul Gravett n'étaient là. Moi qui craignais d'être en retard Mort de rire .

Encore une fois, ceci est totalement raconté de mémoire. Il est possible que mes souvenirs soient flous (encore plus que pour Urasawa qui fut ma dernière rencontre du festival, donc récente) et que des incompréhensions se soient glissées entre temps. On a surtout pu découvrir un auteur très humble et bourré de talent (voir son expo et Charlie Chan Hok Chye où il adopte plein de styles différents!).

Paul Gravett nous montre de vieilles photos avec des enfants. Il s'agit de Sonny Liew et sa grande soeur.
Sonny Liew naît en Malaysie et c'est vers l'âge de 5-6 ans qu'il est envoyé avec sa soeur à Singapour où le système éducatif est bien plus performant. Surtout, les Singapouriens qui avaient de bonnes notes pouvaient prétendre à des facs comme Oxbridge (Oxford et Cambridge) ou celles de l'Ivy League (si ma mémoire ne me fait défaut). De plus, il y avait aussi un bon apprentissage de l'anglais.

Photo d'un vieux dessin d'enfant de Sonny Liew. Est-ce une guerre? Paul Gravett se remémore d'ailleurs une expo (oublié si c'était Angoulême) où on voit les dessins d'enfants de différents auteurs de comics, très intéressante au demeurant.
Sonny Liew a toujours aimé dessiner. Seulement, il n'a jamais pensé à embrasser une carrière de dessinateur. L'important, c'était d'étudier et d'avoir de bonnes notes. Il était donc bon élève. Et sinon, c'était de la SF, pas un champ de bataille! Il y a des vaisseaux et une planète un peu vide.

Paul rebondit et lui demande quelles étaient ses matières préférées.
L'histoire-géographie, l'anglais surtout, Sonny Liew est plutôt littéraire. Mais il avait de bonnes notes partout, même en mathématiques et en physique. D'ailleurs, il aimait bien les concepts en mathématiques. Il ne lisait, à cette époque, pas sérieusement les bandes dessinées. Il lisait surtout la bande dessinée de presse locale, des comics de super héros type Marvel ou 2000 AD.

Des photos de bateaux et de rivière. Il s'agit du campus de Cambridge. Alors un peu d'ambiance: Sonny Liew a-t-il essayé les espèces de gondoles?
Retour sur le parcours universitaire de Sonny Liew qui comme Paul Gravett a fait Cambridge (le monde est petit: la soeur de l'interprète - dont je n'ai pas le nom - a elle aussi fait Cambridge. Je me sens gênée d'être aussi... quelconque)! En tant que très bon élève, avec d'excellents résultats au A Level (le bac), les portes lui sont donc ouvertes. Sa soeur ayant été aux Etats-Unis à Trinity Hall, son choix se porte sur Cambridge. Sonny Liew parle donc de ses années universitaires à Cambridge où il étudie la philosophie (anglaise surtout, pas française surtout pas!). Pourquoi? Sûrement parce qu'il ne savait pas trop quoi faire et qu'il se posait des questions, pensant que la philosophie l'y aiderait à voir plus clair (pas sûr que ce fut le cas, dit-il en plaisantant, car on se pose plus de questions ensuite!). Mais surtout, la philosophie lui a permis de mieux se poser des questions. C'est aussi l'époque à laquelle il a lu plus sérieusement du comics, en découvrant notamment Daniel Clowes, Chester Brown et d'autres auteurs de comics indé, grâce à une librairie qui se trouvait près du campus.

Digression complète de Paul Gravett: avec quel "degree" a-t-il eu son diplôme (3 ans je crois de mémoire)?
Apparemment, 2. De ce que nous explique l'interprète, Cambridge et les facs anglaises ont des notations différentes et des degree 1 ou 2 c'est vraiment très bien (merci pour l'info, oui je me sens bien minable Mort de rire mais j'apprends aussi que ma cousine a brillamment eu le sien aussi...).

On y voit les premiers travaux de Sonny Liew publiés. Il s'agit d'un strip paru à Singapour intitulé Frankie and Poo où on voit deux personnages: l'un étant une sorte de monstre de Frankenstein et l'autre un ours. Tous deux ont d'ailleurs une cicatrice horizontale au front, laissant supposer qu'ils ont été lobotomisés (si le mot est juste?). Paul demande à Sonny de raconter cela surtout qu'il était encore étudiant à cette époque!
Au milieu de son cursus, Sonny Liew est retourné à Singapour pendant les congés. Il en a aussi profité pour montrer des dessins à la presse locale, et un journal (The New Paper) lui a proposé de publier un strip. Visiblement, Sonny Liew veut parler de politique singapourienne (ce que nous montre d'ailleurs le strip avec les deux lobotomisés).

La publication a pris fin, pourquoi? Et puis aussi, a-t-il rencontré des problèmes de censure?
La publication a surtout pris fin pour un problème d'incompatibilité d'emploi du temps, surtout que les examens approchaient. Finalement, il n'a eu des problèmes qu'avec quelques strips qu'il a finalement pu mettre dans les recueils regroupant l'intégrale de Frankie and Poo.

Paul Gravett rebondit sur la couverture où il est indiqué "Uncomplete and abridged" (soit le contraire de "Complete and Unabridged" soit texte intégral)
Non, il y a bien l'intégralité dans ce recueil mais il a surtout voulu faire de l'humour! (quel farceur Mort de rire )

Paul Gravett revient sur la fin de Cambridge et sur le RISD (Rhode Island School of Design). Il explique d'ailleurs que cette école d'art est vraiment excellente.
A la fin de ses études, une fois diplômé de philosophie, Sonny Liew est retourné à Singapour chez ses parents. Son expérience de strip lui a plu et il pense de plus en plus à la bande dessinée comme carrière. Seulement, il a appris la philosophie, et il sent des lacunes dans l'art, la création. Aussi, il décide de s'inscrire à un cursus pour apprendre à dessiner, les techniques. C'est sa soeur, de retour des Etats-Unis, qui lui rapporte tout plein de prospectus d'écoles. Son choix se porte sur Rhode Island. Il y apprendra de nombreuses choses comme la peinture. Mais surtout, là-bas, il y avait un professeur de renom ayant travaillé à la fois dans l'industrie des comics de super héros mais aussi dans le comics indépendant: David Mazucchelli. De ce que j'ai compris, son cours était particulièrement populaire et ne devait avoir lieu qu'une fois dans le cursus, mais il a dû revenir plusieurs fois. Sonny a beaucoup appris avec lui d'ailleurs. Dans cette école, on parlait donc de comics, et on ne mettait pas les élèves dans des cases, contrairement à ce qui se faisait parfois ailleurs (Clowes en premier a raconté d'ailleurs son horreur de la fac d'art, petit commentaire personnel).

Paul revient sur des autoportraits de Sonny lors de ses années d'école d'art.
Sonny explique qu'en tant qu'étudiant, on n'a pas d'argent pour se payer des modèles. Alors il se mettait devant sa glace, se prenait en photo, pour pouvoir s'entraîner à dessiner des corps humains Mort de rire .

On voit des photos de la fameuse Comic Con de San Diego. Paul revient sur les débuts de carrière de Sonny Liew.
Sonny raconte que c'est Mazzuchelli qui lui a conseillé de faire un portfolio et de se rendre à la Comic Con de San Diego afin de démarcher les professionnels, se présenter et surtout présenter son travail. Il suit les conseils de son professeur et se rend à San Diego, convention assez impressionnante avec des stands à perte de vue. Il montre son travail partout. Par un coup du sort, il tombe sur un monsieur appelé Chris Claremont qui en avait marre de dédicacer à la pelle et voulait prendre une pause. Suite à quoi il a immédiatement regardé les travaux de Sonny puis présenté celui-ci à plein de personnes chez Marvel. Anecdote: des années plus tard, quand il a revu Claremont, Sonny lui a dit "hey Chris, comment ça va?" mais il ne se souvenait plus de lui Mort de rire .

Sonny Liew adapte Sense and Sensibility (Raison et sentiments de Jane Austen) chez Marvel.

Sonny Liew chez Vertigo avec Mike Carey et Mark Hempel sur My Faith in Frankie
Débuts chez Vertigo avec My Faith in Frankie (qui préfigure, commentaire personnel, les débuts de la ligne Minx plus axée ado et féminin aussi). Sur cette série, il a commencé à dessiner et à encrer ses planches. Les éditeurs trouvaient son encrage pas assez bon, il n'a donc pu encrer lui-même ses planches. (souvenirs qui s'évanouissent ensuite T-T). De ce que j'ai compris, la série n'a pas duré très longtemps, faute de succès (pour info, ceci est trouvable en TPB. Et il a retravaillé avec cette même équipe sur Re-gifters dont le titre m'échappait pendant toute la rencontre >_<).

Couverture de Wonderland
Il explique que des choses ayant rapport avec l'encrage. Je n'ai pas tout compris ou suivi (j'étais quand même bien crevée aussi...). Il aurait évité l'encrage en se servant du pinceau??? et de la couleur... Il parlera aussi d'un projet qu'il a refusé, car ressemblant trop à Blade Runner - en moins bien, selon lui - dont il est fan, et qui donnera lieu à un film avec Bruce Willis. Il s'agit de Surrogates.

Couverture de Malinky Robot
Il a réalisé seul Malinky Robot, un travail qui lui a permis de se faire remarquer. Pour info, on trouve ce livre chez Paquet, collection Bao. Il a d'ailleurs remporté un prix en France. Au départ du titre, Sonny Liew pensait inventer un mot: malinky. Jusqu'au moment où une connaissance venant d'un pays slave lui dira que malinky est un mot qui existe, du russe! Cela veut aussi dire travail... ce qui va bien avec robot finalement! Il trouvait juste le mot très cool...

Couvertures de Doctor Fate chez DC Comics
Il travaille avec Paul Levitz sur le revamp d'un personnage maison: Doctor Fate. Les couvertures sont très jolies, et le tout mise sur un personnage ayant des origines égyptiennes. On a pensé à lui pour dessiner un personnage ayant des origines autres que Caucasienne (j'ai oublié pourquoi. Sûrement parce qu'il a lui-même des origines autres...? La série n'a hélas pas fonctionné et cela malgré les très belles couvertures.

Couverture de The Shadow Hero. Paul se demande si il est bien sorti en France. J'interviens pour dire que oui, chez Urban China (pas comics)
Sonny Liew parle de cette collaboration avec Gene Luen Yang (commentaire: auteur de comics d'origine chinoise, il s'est fait connaître sur ABC - American Born Chinese, très actif sur la visibilité des Asiatiques d'Amérique par ailleurs et travaillant sur le Superman chinois). L'idée était de rendre hommage à un vieux super héros de l'âge d'or, The Green Turtle, création de Chu Hing. Il a voulu en faire le premier super héros chinois mais cela n'a pas été possible: l'éditeur ne voulait pas, il voulait que ce soit un Caucasien. Ainsi, lorsqu'il ne porte pas de masque, son visage sera toujours caché pour ne pas voir ses traits asiatiques! (commentaire personnel: même sa peau est... rose). Le projet de Gene Luen Yang était de rendre hommage à ce super héros et lui redonner des traits asiatiques.

Couverture de Charlie Chan Hok Chye: "finally" disait Paul. On revient sur le pourquoi de la genèse de ce livre (et mes souvenirs se perdent)
Charlie Chan est la biographie d'un auteur de BD fictif. Mais c'est surtout l'occasion pour Sonny Liew de parler de son pays: Singapour, depuis sa fondation lorsque l'ancienne colonie prend son indépendance. A travers l'histoire de la bande dessinée, il parle donc de l'histoire de son pays, et cela lui permet aussi de parler de politique, chose difficile à Singapour (qui n'est pas une république). Mais surtout, Charlie Chan est le mentor qu'il n'a jamais eu, le mentor dont il aurait rêvé et qu'il s'est donc fabriqué! Surtout, il revient sur les fondations de Singapour avec la figure du leader

Paul revient sur le buzz autour du livre, et surtout des histoires de financement (il dira au passage combien l'édition d'Urban Comics est réussie, combien nous Français avons de la chance)
Déjà, le livre n'est pas "de Sonny Liew" mais "présenté par Sonny Liew" en VO. Le livre est publié chez un éditeur singapourien, Epigram. Sonny Liew arrive avec ce projet à un moment où le gouvernement veut mettre en avant la bande dessinée et injecte donc de l'argent (150 000 dollars, soit 5 livres de 30 000 dollars). Son projet est accepté avec les subventions, mais au fur et à mesure de sa réalisation, son projet a pris beaucoup d'ampleur. Il lui restait des pages pour finir son livre, mais les subventions n'étaient pas étendues. Il a dû en trouver d'autres. C'est à ce moment que la NCA lui accorde 8000 dollars pour continuer son travail. Seulement, par son contenu politique, l'argent lui sera retiré. Car il y parle de Lim Chin Siong, leader charismatique ethniquement chinois, syndicaliste, très à gauche (mais pas communiste, bien que l'amalgame ait eu lieu justement, car d'origine chinoise). Cela vaut donc du buzz et fait plus de pub qu'autre chose à son livre! Le livre se vend et obtient multiples récompenses. il est même connu à l'étranger, participant au rayonnement international de son travail! Il reçoit ainsi 3 Eisner Awards. A partir de là, le livre est même traduit et il est... nominé en 2018 pour devenir Singapourien de l'année Mort de rire

Paul revient justement sur la recherche d'information sur le personnage de Lim Chin Siong. Est-ce que cela a été difficile d'avoir des livres sur ce personnage?
En fait, la réalisation de son livre lui a aussi permis de faire plus de recherches sur son pays, Singapour. Car il n'y a qu'un seul parti dans le pays. Et qui dit un parti, dit réécriture de l'histoire. L'histoire qu'il a découverte par ses propres recherches n'est pas tout à fait la même que celle racontée par le gouvernement à l'école... Mais non, il n'a pas eu de mal car les livres existent bel et bien. Il n'y a limite pas besoin de censure car le gouvernement inonde tellement avec sa version de l'histoire qu'il ne reste plus de place pour le reste.

En conclusion, Paul Gravett dit que finalement, le chemin de la philosophie vers la bande dessinée n'a pas dû être inutile
En effet, Sonny Liew reconnaît que la philosophie lui a aidé à mieux poser ses idées, l'aidant à écrire des récits.

Dans mes souvenirs, c'est la fin de la rencontre. Les souvenirs s'estompent malheureusement. D'ailleurs, côté questions du public, je suis navrée mais je me souviens surtout des miennes.

Une personne du public demande si ce n'est pas un peu paradoxal et une sorte de consécration des autorités de se faire adouber Singapourien de l'année alors que les subventions ont été retirées!
Sonny Liew nous explique que les organes s'occupant de la NCA et celle du Singapourien de l'année ne sont pas du tout une même entité. Sinon, il dit qu'il n'aura sûrement jamais le prix: un autre candidat a été marine, il a été blessé des deux jambes, amputé, devenu athlète aux paralympiques, bref un héros. Non, c'est un adversaire beaucoup trop grand Mort de rire .

Je demande à Sonny Liew si comme Hong Kong ou Taïwan à partir des années 60-70, Singapour a été influencée fortement par les manga, notamment Doraemon. Car pour moi, son influence est visiblement surtout comics, et il a pas mal parlé des bandes dessinées locales également, mais pas des manga.
Sonny Liew dit surtout avoir lu de la bande dessinée en anglais, et puis quelques bandes dessinées de Hong Kong, en particulier Old Master Q (dont il dit en premier le titre en cantonais ^__^ ). Il m'explique que les manga étaient avant tout traduites en chinois et comme le sien n'était pas assez bon, il n'en lisait donc pas. (je rappelle en aparté que Old Master Q est une bande dessinée humoristique SOUVENT muette, et que j'ai moi-même beaucoup "lue" à Tang Frères pendant que mes parents faisaient les courses à une époque où je ne lisais absolument pas le chinois).

Je rebondis ainsi sur Old Master Q. En effet, dans une page du Shadow Hero, le père du héros se change et revêt des vêtements identiques à Old Master Q. Est-ce un clin-d'oeil?
Oui, c'est bien un clin-d'oeil. Il me dit aussi que peu de personnes lui en font la remarque!

Encore sur Shadow Hero, je lui pose la question de comment Gene Luen Yang et lui se sont mis à travailler ensemble. Car je connaissais effectivement le travail de ce dernier pour ABC, et le fait qu'il est très militant sur les Asiatiques dans le comics, sur leur visibilité. Je lui demandais surtout si c'est une collaboration et un projet commun, si c'est le projet de Gene Luen Yang, et si c'est un éditeur qui les a mis en contact parce que Asiatiques tous les deux.
En fait, c'est surtout le projet de Gene et c'est lui-même qui est venu le chercher pour les dessins, prétextant qu'il le ferait mieux que Gene. Cela s'est passé ainsi. Il disait aussi qu'une séquelle a failli voir le jour. Il a dit avoir aimé travailler avec Gene Luen Yang, et surtout, que leurs styles fonctionnaient très bien en fait. (je suis d'ailleurs vraiment d'accord avec cela, ayant lu Shadow Hero).

Je repose une question sur le comics sur lequel il a travaillé, après My Faith In Frankie, toujours avec la même équipe créative (Mike Carey et Mark Hempel), sur la ligne Minx de Vertigo qui avait pour but conquérir le public du manga: des ado et aussi des filles. Est-ce que l'éditeur a choisi de mettre un personnage coréen (et non chinois) en héroïne pour concurrencer les manga? (je n'arrivais pas à me souvenir du titre, il s'agissait en fait de Re-Gifters, dont j'en ai parlé ici)
Il m'a dit aimer mettre des personnages asiatiques lui-même dans les comics qu'il dessine. La raison est qu'il n'avait jamais compris ni subi le racisme en ayant grandi dans un pays où être Asiatique était la norme, et même l'ethnie dominante. Ce n'est qu'en Angleterre et aux Etats-Unis qu'il a subi du racisme ordinaire des Tching Tchong et a voulu du coup, inclure un peu de diversité. (chose que j'ai immédiatement comprise, forcément...).


Sinon, je ne sais quand Paul Gravett a fait de l'auto-promo pour son livre Mangasia qui regroupe toute la bande dessinée d'Asie, au-delà du Japon (et surtout celle du Sud Est de l'Asie, très peu connue).

Quand il évoque Old Master Q, il dit aussi que Alphonse Wong lui a permis d'avoir une représentation dessinée de personnages de type asiatique. Ce n'était peut-être pas dit ainsi.


Enfin!!! Pour ceux qui se posaient la question (c'est suite à la dédicace ça): Roachman n'est PAS un clin-d'oeil à Cicak Man (super héros malaisien, j'y ai cru à sa manière de grimper les murs). Non, c'est un clin-d'oeil à Spider-man.
_________________
Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais Très content


Dernière édition : Taliesin le 30/01/18 16:59; Edité 4 fois
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