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[Simple comme l'amour]
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 07/09/17 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

SHK a écrit:
Sushikouli : je comprends ce que tu dis mais� Honnêtement, il y a 10 ans, un magazine comme "ATOM" n'aurait jamais pu voir le jour. Les lecteurs n'étaient pas prêts, les éditeurs français n'étaient pas prêts, les éditeurs japonais n'étaient pas prêts. C'est pas parce que ça n'est pas sorti avant que ce n'était pas le bon moment pour le faire. L'argument "c'était pas là avant, donc pourquoi maintenant ?" est quand même bizarre. Peut-être justement parce que "maintenant est le bon moment ?" Mais ça, on ne le saura jamais.

Melvin : ou j'ai dit que tu es nul ? J'ai dit que c'est nul de ressortir ça ici, ce n'est pas la même chose (et de toute façon, ça ne visait pas toi spécifiquement pour l'aspect acharnement). Quoiqu'il en soit, il y a une grosse différence entre débattre/discuter pour comprendre et essayer d'avancer, et procrastiner (pour rejoindre ce que peut dire Taliesin). Là, j'ai vraiment pas compris l'intérêt. Ca faisait charge gratuite, presque personnelle, genre "ah ah, vous avez vu !!!" (ce qui, au demeurant, m'échappe toujours, car je ne vois aucune contradiction fondamentale). Le truc, c'est qu'il y a beaucoup de gens plein d'envies et de bonne volonté, mais doit-on se construire dans l'opposition ou le dialogue ? Doit-on voir le verre à moitié rempli ou à moitié vide ? Globalement, je lis des propos trop caricaturaux et extrêmes. C'est ça qui me gêne. Et d'une certaine manière, c'est toujours ceux qui sont le plus disponibles, qui sont prêts à discuter, qui en prennent plein la gueule. C'est épuisant. Je vais juste re-citer mon message de l'époque, d'ailleurs :

Mais la voie du milieu, le véritable équilibre, il est quasi-inexistant. Et cet équilibre est mis de plus en plus à mal par la société, par ce monde de plus en plus fou. Pourtant, sans lui, c'est la misère sociale assurée. Il est plus que temps de reconstruire le dialogue, avec nos voisins, avec les gens qui vivent simplement autour de nous, de repenser le monde sur des bases différentes.

C'est ce que j'essaie de défendre, autant avec les mangas qu'on publie, que dans les prises de position sur ATOM. Je radote : comprendre, écouter, discuter. Mais la tendance aujourd'hui, c'est la "vomissure de propos à sens unique", sans plus aucun dialogue. Ca m'attriste profondément. En l'occurence, j'avais déjà répondu sur de nombreux points soulevés, et tu avais même concédé "OK, c'est encourageant". Pour ressortir ça ensuite ? "Manque de critique", etc etc� Un pas en avant, trois pas en arrière ? Moi, j'arrive plus à comprendre ce genre de chose, ça me rend schyzophrène.

Namtrac : on a fait sans aucun doute beaucoup d'erreurs sur "Simple comme l'amour", et le titre était probablement voué à l'échec. On ne m'y reprendra plus (enfin, on fera d'autres erreurs, c'est certain, mais ça fait partie du métier). Mais le but de la presse, ce n'est pas forcément de "vendre" un livre, de toute façon. Que le destin de "Simple comme l'amour" ait été de faire un échec ou pas, une certaine presse aurait dû mettre en avant le travail de Fusako Kuramochi, c'est une certitude. Ca n'a pas été fait. Cela aurait été le cas, ça n'aurait probablement pas changé les ventes de la série. Après, hélas, je ne suis pas sûr que l'époque actuelle soit plus propice à publier ce genre de manga, et je me méfie profondément de la "hype réseaux sociaux" : je ne suis absolument pas certain de l'impact sur les ventes.



@SHK: A propos de réseaux sociaux, toi qui es dessus justement: pour toi, quel titre buzz le plus et ne reflète pas les ventes? J'ai beaucoup de mal à m'en rendre compte aussi, surtout sur Twitter où ça tweete et retweete tellement à tout va que j'ai forcément une fausse impression.

(après de ma lucarne j'ai quand même eu l'impression que cela a refait découvrir Dorohedoro, titre qui existe depuis plus de 10 ans aujourd'hui mais qui était carrément hyper discret lorsque je l'ai commencé par exemple)

(arf, désolée pour le haut de page je re-quote SHK)
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Saishû Heiki Kareshi
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Déc 2002

Message Posté le : 07/09/17 16:28    Sujet du message: Répondre en citant

Difficile de répondre� Le compte Akata est un compte promo, je ne suis pas vraiment des gens d'une manière assidue (même si j'en suis un certain nombre, de fait). Je fais des recherches "automatiques" etc� Je ne sais pas forcément ce qui fait parler en dehors des moments des annonces. Ce qui est certain, c'est que l'annonce de "Tu seras un saumon, mon fils�" a beaucoup fait parler. Mais bon. Je pense pas forcément être le mieux placé pour savoir ce qui fait parler les gens entre eux (qui ne mentionnent pas forcément Akata). Par exemple, tu parles de "Dorohedoro", mais j'ai jamais rien vu passer sur ce titre sur Twitter, tout simplement parce que je surveille rien à ce sujet. Donc, que dire ? De toute façon, tout le monde suit plutôt des gens "qui lui ressemblent" ou "dont les propos lui plaisent". Donc, le monde qu'on observe via Twitter ressemble déjà au nôtre, d'une certaine manière. Ca fait le buzz "dans notre sphère individuelle". Mais ailleurs ?
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 07/09/17 18:03    Sujet du message: Répondre en citant

Je parlais de Dorohedoro car egil parlait d'une réimpression (la deuxième) plausible (c'est quand même un miracle).

Côté Akata, le titre qui a sans doute le plus buzzé chez moi c'était Dans l'intimité de Marie, Moving Forward, Perfect World et évidemment Orange (mais lui est un de vos hits).
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melvin
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Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 25/01/18 21:32    Sujet du message: Répondre en citant

Ce kiff quand 2 auteurs qui n'ont rien à voir se rencontrent pour un résultat surprenant et très réussi.
J'ai passé 5 minutes à admirer et à retrouver les différents personnages, Morita qui dessine Simple comme l'amour quoi !!!
Même minette est là !

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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 31/01/18 16:39    Sujet du message: Répondre en citant

Merci melvin pour ton illustration, elle est superbe ^^ !!!! C'est assez inattendu de voir Morita s'approprier cet univers Sourire
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Gemini_
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Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 08/06/20 23:22    Sujet du message: Répondre en citant

Dernièrement, j'ai découvert une chaine tenue par deux auteurs de comics, eux-mêmes passionnés par le médium. Dotés d'un carnet d'adresses bien rempli, ils ont profité du confinement pour réaliser des entretiens passionnants avec Chris Claremont, Frederik L. Schodt, Dave Gibbons, ou encore Gary Groth (Fantagraphics). Celui m'intéressant ici fût consacré à Howard Chaykin.
Ce scénariste et dessinateur, volontiers provocateur (nous ne parlerons pas de Divided States of Hysteria), reste pour moi l'auteur du génial American Flagg, comics injustement oublié (et à ma connaissance inédit en France).
Dans cet entretien, il souligne le rôle des responsables éditoriaux, et fustige ceux de Marvel et DC. Selon lui, ces-derniers ne jureraient plus que par le script, le travail du scénariste, au détriment du dessin. Or, l'essence même de la bande-dessinée, sa spécificité - ce que le montage est au cinéma - c'est justement la narration par le dessin, comment l'enchainement des cases est porteur de sens en lui-même. Je ne me prononcerai pas sur le travail de Marvel et DC, mais concernant la narration, il a totalement raison.

D'Howard Chaykin à Fusako Kuramochi, il n'y a qu'un pas. Simple comme l'amour m'attendait depuis bien longtemps, le confinement m'a donné l'occasion de lire la série. Un shôjo de plus de dix tomes, une chose qui allait tellement de soi il y a seulement quelques années, mais qui parait aujourd'hui appartenir à une autre époque. Mais je m'égare.
Le parallèle entre un auteur américain énervé et une mangaka de shôjo évoquant le quotidien d'une bourgade de la campagne nippone ne parait pas évident au premier abord. Pourtant, Simple comme l'amour constitue un parfait exemple de ce que Chaykin évoque à propos de la narration par l'image, par la mise-en-scène. Aussi simple que la série de Kuramochi peut paraitre au premier abord, elle s'avère en réalité extrêmement travaillée, pensée, et porteuse de sens.

Puisque l'enchainement des cases, leur agencement, les cadrages, racontent une histoire, cela signifie que l'autrice peut se passer de mots. Fondamental pour un shôjo, les relations entre les protagonistes reposant souvent sur des non-dits, les personnages féminins refusant de verbaliser leurs sentiments, de les exprimer autrement que par le geste et la parole. Le travail de la mangaka n'en devient que plus important.
Cette logique poussée dans ses derniers retranchements, cela signifie qu'elle peut écrire un chapitre entièrement muet. Ce qu'elle fait. Pourtant, le récit est limpide, de même que les sentiments des personnages. �videmment, cela fonctionne car nous avons appris à les connaitre, à les apprécier, à anticiper leurs réactions. Preuve qu'elle a réussi sa mission de nous rendre vivante cette communauté. Il n'en s'agit pas moins d'une prouesse.
De la même façon, lorsqu'elle nous fait vivre une journée du point de vue d'un chat, alors qu'il s'y déroule des événements importants - nous nous rapprochons alors de la fin - cela fonctionne. Ou quand la différence entre deux sandales nous en dit plus sur la relation entre deux individus que tout ce qu'ils pourraient maladroitement raconter.

Toutefois, il serait injuste de réduire Simple comme l'amour à la technique de son autrice. Celle-ci n'est qu'un outil au service de son histoire, du quotidien d'un village dont l'école va fermer faute de renouvellement des générations, de jeunes tiraillés par leurs sentiments, amoureux mais pas uniquement. Cela a l'air simple, mais c'est comme l'amour : ce n'est pas si simple que ça.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !
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melvin
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 16/06/20 15:38    Sujet du message: Répondre en citant

Un titre que l'on apprécie en effet de lire et de relire, dans mon top 5 shôjô pour ses personnages variés, jeunes, vieux et l'originalité dont fait preuve Fusako Kuramochi pour son découpage. Simple comme l'amour peut paraître classique dans son synopsis mais en fait il ne ressemble à aucun autre shôjô et ça fait bien plaisir !
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Shuichi
Mangaversien·ne


Inscrit le : 05 Mars 2009

Message Posté le : 25/10/20 19:07    Sujet du message: Répondre en citant

Je m'y suis enfin mis, fin-septembre, avec la lecture des 3 premiers tomes trouvés d'occas' dans un pack "découverte". Et quel regret de m'y mettre que maintenant, même si je pense que je n'aurais pu su apprécier le titre par le passé.

J'ai donc enchainé la lecture des trois premiers tomes comme lors d'une crise de boulimie. Quel plaisir de découvrir cette tranche de vie atypique qui dégage un charme fou. Comme le titre le dit : c'est simple et doux comme un premier émoi amoureux.

J'aime beaucoup le format et la façon spéciale qu'ont les chapitres de se terminer avec une conclusion qui n'en est pas spécialement une.

J'ai pu mettre la main sur les tomes 4 à 8, hier et ai donc continué ma lecture aujourd'hui avec le tome 4.

J'ai eu un peu de mal à me remettre dans l'univers, surtout vu ce que j'ai lu juste avant (En proie au silence, Moi aussi, ...) mais ça reste frais. Et je me réjouis de lire la suite !!!

D'ailleurs, j'en profite, si quelqu'un a un bon tuyau pour que je puisse trouver les tomes 9, 10 et 12, c'est avec plaisir (ce sont les trois seuls qu'il me manque).
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