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Go Nagaï
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 14/09/15 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

A la décharge du traducteur, la version française d'origine de Goldorak n'était pas cohérente, avec des noms changeant entre la série et les moyen-métrages, voire entre deux épisodes. Mais ce n'est pas non plus une excuse : la logique aurait été de faire un choix pour chaque terme, et de s'y tenir jusqu'au bout, quitte à refuser de s'en tenir aux noms japonais. Là, sur les pages 156-157 : sur celle de droite, Hydargos évoque les Mycéniens, tandis que sur celle de gauche, Minos parle de Mykéniens ! A ce niveau, c'est de l'incompétence.

PS : L'Empire de Mykène est évoquée dans Goldorak contre Great Mazinger. Si traduction française officielle il y a, c'est celle-là.
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 14/09/15 22:37    Sujet du message: Répondre en citant

J'avoue que la Divine comédie attise ma curiosité. Je sais que Devilman est le titre culte de Nagai, mais ça ne m'attire pas du tout Embarassé c'est un peu honteux mon manque de curiosité pour ce mangaka pourtant culte.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais Très content
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 15/11/15 09:12    Sujet du message: Répondre en citant



Amon est le démon absorbé par Akira Fûdo pour devenir Devilman. Dans ces 6 tomes, Yu Kinutani reprend le concept et met en valeur le démon plus que l'homme, même si celui-ci n'est pas ignoré. On est en fait dans un manga un peu bâtard puisque, selon les tomes et sans transition (ce qui rend les choses un peu confuses), on peut être dans une préquelle, dans un remake, dans une histoire se situant dans les ellipses du manga original ou à sa suite. C'est assez déroutant parfois et c'est le principal inconvénient de ce manga.

Heureusement, il comporte aussi bien des qualités : les dessins du mangaka sont superbes et, via leur noirceur et leur cruauté, on retrouve l'ambiance de Devilman. Ce sont les histoires du présent que j'ai le plus appréciées, notamment tout ce qui concerne la confrontation avec Satan ou les relations d'Akira avec les humains. Maintenant, je suis curieux de découvrir Violence Jack, histoire de clore le cycle. J'espère que Black Box réussira à avoir les droits.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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kent
Mangaversien·ne


Inscrit le : 24 Jan 2003
Localisation : in ze kenthouse

Message Posté le : 25/11/15 09:52    Sujet du message: Répondre en citant

Violence Jack a un lien avec Amon et Devilman?
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 25/11/15 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

Gros spoiler :

Citation:
Sur un forum, on m'a dit que Jack était la réincarnation de Devilman.

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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 25/11/15 20:04    Sujet du message: Répondre en citant

Cyril >> Je confirme, Go Nagai l'a dit lors de sa conférence public à Japan Expo.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 12/12/15 18:59    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, après 6 mois d'attente et plusieurs boutiques faites (parce que le volume n'était pas disponible partout), j'ai finalement réussi à me procurer ce tome de Cutie Honey. Alors bilan :



Côté éditorial alors : sans aller jusqu'à justifier le prix, on a plutôt une bonne édition, avec des pages couleur au début et surtout du contenu éditorial intéressant à la fin, ce qui n'est pas le cas dans les mangas Black Box. On a une biographie de Nagaï et surtout une histoire du manga et de ses adaptations jusqu'à nos jours. D'ailleurs, au-delà du film et des vieilles VHS de Dybex, j'aimerais bien qu'un éditeur se décide à sortir une des adaptations un jour ou l'autre.

Point négatif : une coquille p. 174.


Sur le fond maintenant : et bien, le manga est excellent, avec tout de même un point faible important puisqu'il n'y a pas de véritable fin. Ceci mis à part : le manga nous conte l'histoire de Honey, une androïde de forme (et avec des formes) féminine. Créée par le professeur Kisaragi, elle va s'opposer à Panther Claw, une organisation maléfique qui a tué le professeur pour s'emparer d'une arme invincible, le catalyseur d'éléments aéroportés. Celui-ci est intégré au corps de Honey qui peut ainsi se transformer et devenir une combattante redoutable. Elle va désormais chercher à le venger.

Le manga comporte donc pas mal de combats. Mais s'il a connu le succès, ce n'est pas que grâce à ça : outre le cultissime générique de son adaptation animée, les formes généreuses de son héroïne ont ravi beaucoup de lecteurs (mais les lectrices ont également apprécié la personnalité de l'héroïne, d'après la postface). Elles sont mis en valeur par un humour égrillard assez fréquent : en effet, Honey est envoyée par le professeur dans un pensionnat pour jeunes filles mais où toutes sont lesbiennes. On retrouve donc des personnalités complètement décalées, avec une mention spéciale pour la prof qui se caresse en pleine classe en pensait à Honey ou à la chef sado-maso du dortoir. Autres personnages délirants : la famille de Seiji, un journaliste ami de Honey (que celle-ci doit souvent secourir), aussi perverse que les filles de l'école et qui s'en donne à coeur joie lorsque Honey vient habiter chez elle. Le père, notamment, est tordant.

Enfin, comme d'habitude avec Nagaï, on n'échappe pas au gore et à des scènes violentes, et parfois touchantes : je pense notamment à
Citation:
la mort de Nacchan qui se sacrifie pour sauver Honey alors que Panthère Claw massacre tout le dortoir.
Les combats sont intenses et dynamiques et varient en fonction des capacités des adversaires et des lieux, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas du tout. C'est vraiment dommage que Go Nagaï ne soit pas allé jusqu'au bout de son manga.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 24/01/16 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

La Divine Comédie : Dans le documentaire Suck my Geek, Rafik Djoumi évoquait des ressemblances frappantes entre le Devilman de Go Nagai et les illustrations de Gustave Doré, signifiant pour lui une filiation évidente. Ce n'est donc pas forcément une surprise de le voir adapter La Divine Comédie de Dante, même si cela pourrait paraitre saugrenu. Entre la patte du mangaka et l'opportunité de découvrir ce classique de la littérature que je n'ai toujours pas pris la peine de lire, me plonger dans ce manga était pour moi une évidence.
L'histoire suit donc Dante, poète et homme politique florentin, guidé par Virgile à travers les 10 Cercles de l'Enfer, les 7 Paliers du Purgatoire, et les 7 Cieux du Paradis, dans le but de les décrire le plus fidèlement possible lors de son retour chez les vivants, et ainsi expliquer à ses semblables comment éviter de finir en Enfer. Lâ??Å?uvre me parait toutefois plus morale et politique que réellement religieuse, puisque l'auteur critique régulièrement la présence en Enfer de tel ou tel pécheur, et car les rencontres qu'il y fait tournent essentiellement autour de Florence et des figures de l'époque. Il est d'ailleurs intéressant de constater que des tortures spéciales attendent ceux qui se sont détournés de la "véritable foi" (y compris des représentants des "religions du Sud"), mais que tout cela tourne quand même énormément autour de la représentation mythologique des Enfers, avec notamment les présences de Pluton et Minos. Toujours est-il que cette histoire, en particulier son versant infernal, impressionne par sa noirceur, son bestiaire démoniaque, et le sadisme dont sont victimes les pécheurs, condamnés à une éternité de tortures toutes plus infâmes les unes que les autres. En cela, Go Nagai était sans doute l'auteur rêvé pour accomplir cette transposition, et son trait - qui va jusqu'à reprendre des illustrations entières de Gustave Doré - retranscrit cette ambiance sombre et malsaine à merveille. Le revers de la médaille, c'est qu'il a beaucoup moins d'inspiration concernant le Purgatoire et le Paradis, ce qui fait que si l'Enfer occupe deux tomes à lui-seul, les autres lieux doivent se contenter d'un dernier volume plus expéditif. J'ignore si cela provient des écrits d'origine, eux-aussi bâtis de cette façon, ou si c'est juste le mangaka qui aura manqué d'inspiration. Quoi qu'il en soit, c'est effectivement moins prenant, moins marquant, avec même une fin précipitée qui fait que le manga se referme sur une mauvaise note. Autre petit reproche, adaptation oblige, nous sentons moins la patte de l'auteur que d'habitude (il est où Danbei ?), qui semble s'abstenir de tout commentaire sur lâ??Å?uvre ; c'est un choix plus que valable, il ne cherche pas à éclipser le travail de Dante et y reste fidèle, mais cela donne forcément un manga qui donne l'impression de manquer de personnalité. Paradoxalement, si il en avait eu à revendre, nous aurions pu lui reprocher de ne pas s'en tenir aux écrits d'origine. Quoi qu'il en soit, La Divine Comédie souffre nécessairement des défauts inhérents aux adaptations. Cela n'en demeure pas moins un titre des plus recommandables, qui permet de découvrir ce classique à travers le trait puissant d'un des plus grands maitres du manga.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 24/01/16 16:55    Sujet du message: Répondre en citant

Cutie Honey : Il n'y a pas si longtemps, vous m'auriez annoncé que je pourrais lire autant de Go Nagai en langue française, je ne vous aurais pas cru. Et ce n'est pas fini !
J'avais adoré l'anime, qui malgré son format TV disposait d'une authentique liberté qui paraitrait aujourd'hui impossible, mélangée à une bonne dose d'action, des personnages charismatiques, et une ambiance seventies qui n'aura jamais été aussi bien retranscrite dans l'animation japonaise. Le manga, publié en parallèle, se présente quant à lui comme une sorte de quintessence de l'aspect le plus outrancier du mangaka, à la croisée entre humour grivois voire scatologique et ultra-violence, le tout mâtiné d'une bonne dose de libertinage.
Il faut dire que Go Nagai ose tout, ce qui lui permet d'accoucher d'idées toutes plus farfelues et potentiellement jouissives les unes que les autres. Comme lorsqu'il applique le concept des bandes loubards à des personnages uniquement féminins, en se contentant de prendre des caricatures du genre mais en leur greffant les attributs de leur nouveau sexe ; il en résulte des antagonistes grotesques, monstrueuses, mais foncièrement drôles. L'auteur se montre ainsi capable d'alterner les scènes à l'humour ravageur et d'autres à la cruauté digne de son Devilman, charcutant largement un casting d'individus difformes ou transformant un combat capital en blague lorsque l'adversaire se prend d'amour pour les formes généreuses de l'héroïne. Cutie Honey est un manga de son temps, celui où la petite culotte ne servait pas uniquement à aguicher le lecteur, mais aussi à apporter une touche d'humour aujourd'hui révolu. Si vous êtes sensible à cette débauche de bon mauvais goût, où un détective souffrant d'hémorroïdes se promène en laissant derrière lui des trainées de sang, ce manga est fait pour vous.
Si j'avais un reproche à faire, ce serait dans sa structure. Non seulement il ne dispose pas d'une véritable fin, mais il propose une séquence d'une telle gravité aux deux tiers de son récit qu'il aboutit à un climax émotionnel, rendant la suite forcément moins épique malgré ses grandes qualités (et malgré le minou de l'héroïne).

Sinon, toujours aussi impressionné de constater à quel point le travail de l'auteur aura marqué Masami Kurumada.
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EdenA
Mangaversien·ne


Inscrit le : 07 Nov 2007

Message Posté le : 25/01/16 19:02    Sujet du message: Répondre en citant

D'autres personnes ont lu la Divine Comédie ? J'hésite à prendre la série...
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 26/05/16 21:40    Sujet du message: Répondre en citant



J'ai reçu les volumes de Mazinger Z et le volume unique de Great Mazinger, plutôt en avance par rapport à la date prévue, et je viens d'en finir la lecture. Avant de commencer ma critique, je précise qu'il y aura des comparaisons, et donc des spoils, avec le manga d'Ota sur Goldorak (ce qui n'est pas trop dramatique vu la mauvaise qualité de l'oeuvre) et surtout avec l'excellente série animée, Shin Mazinger Z, sortie cette année par Kaze (et là, ça serait vraiment dommage de se gâcher certaines surprises pour ceux qui veulent la voir).

L'histoire : Kôji Kabuto est un lycéen orphelin qui vit avec son petit frère, Shiro, et son grand-père, le génial Juzo Kabuto. Quand une armée de kikaijûs (des monstres mécaniques) attaque le Japon, celui-ci confie à son petit-fils le pilotage de Mazinger Z, un robot géant qui lui permettra de devenir un dieu protégeant le monde ou un démon capable de le détruire.

Mazinger Z est un bon shônen : Kôji est un héros au sang chaud, surmotivé et prêt à risquer sa vie pour sauver le monde. Il forme un bon couple avec Sayaka et, même s'il est un peu tourmenté par ses hormones (mais pas plus que les autres héros de shônen et même plutôt moins que sa petite amie), on est loin du pervers obsédé sexuel que l'on retrouve dans le médiocre Grendizer d'Ota.

L'intrigue n'est pas très originale, avec une succession d'adversaires qui s'attaquent au laboratoire photon et que Mazinger doit éliminer. Elle est un peu décousue, notamment à partir du volume 5, puisque la fin n'a été dessinée par Nagaï que tardivement et que des chapitres plus indépendants s'intercalent dans l'histoire globale, un peu à la façon de Devilman. Black Box précise aussi sur son Facebook qu'on n'a pas tous les chapitres. Ca n'empêche cependant pas de prendre du plaisir à la lecture.

Je dois dire que je préfère quand même le dessin animé récent, qui a pour lui des Seiyus qui lui apportaient un punch énorme, avec une mention spéciale pour le baron Ashura et le narrateur. Il a aussi une intrigue bien plus complexe et mieux connectée avec Shin Mazinger là où le manga, par exemple, ne traite pas des relations entre la famille Kabuto et le Dr Hell ni du passé du baron Ashura. Si Brooken est aussi présent, le vicomte Pigman n'apparaît que dans un chapitre. En revanche, le manga est plus fort sur le côté "tranche de vie" grâce à ses chapitres indépendants qui mettent en valeur le couple Koji-Sayaka ou le côté comique de Boss. L'humour est également régulièrement présent, avec aussi quelques tranches de fanservice plutôt amusantes.

Le manga n'est pas plus gore que ça, même s'il y a quelques passages assez violents : on le voit notamment à la fin du volume 4 avec un ennemi qui combat un peu de la même façon que Barendos à la fin du Goldorak de Nagaï mais de façon bien moins sadique.

Les personnages sont réussis, même si très clichés (mais ils sont aussi devenus des clichés suite aux mangas de Nagaï) : Sayaka se bat mais ne sert au final pas à grand chose avec les seins de son robot qui lancent des missiles. Chez les méchants, Ashura bénéficie du charisme acquis dans Shin Mazinger mais, même sans ça, est un personnage intéressant en raison de sa détermination et de son physique pour le moins atypique. J'aime bien la façon dont Go Nagaï le met en valeur, alternant entre les deux moitiés de son visage (ou de son corps, avec une scène de douche vraiment zarb). Brooken est assez marrant également.

Avec Tetsuya et Jun, Great Mazinger prend des personnages un peu plus âgés mais qui, au final, ressemblent beaucoup à Koji et à Sayaka, Boss restant pour le côté comique. Le titre apparaît donc surtout comme un remake de Mazinger mais il n'est pas pour autant désagréable à lire et il a le mérite d'apporter une conclusion à toute l'histoire, en faisant le lien entre Mykènes et le Dr Hell.

Au final, encore une bonne lecture, vraiment divertissante et une édition plutôt réussie, avec notamment des pages couleurs pour conclure la saga dans le dernier volume.
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kent
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Inscrit le : 24 Jan 2003
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Message Posté le : 18/10/16 10:14    Sujet du message: Répondre en citant

Aniki a écrit:
Houlà ! Je lis actuellement la réédition de Devilman et ces histoires supplémentaires brisent totalement la cohérence des personnages ! Au début du tome 3 (ou même dans l'intro du tome 4), Akira et Ryo ont des comportements parfois radicalement opposés à ce qu'ils sont dans les chapitres se trouvant juste avant et après la phase des voyages dans le temps. Ne parlons pas du dessin, qui ne me semble pas réalisé par Nagai, du moins pas à la même époque.
Pour le reste, c'est comme avant : les tomes 4 et 5 sont cultes pour moi, mais tout ce qui se passe avant est assez dispensable, sauf peut-être le tome 1.


Je viens de finir la lecture de Devilman via Blackbox et si le 1er et le dernier tome m'ont bien plu, le reste m'a beaucoup déçu tout comme Aniki. J'attendais qq chose de violent, de sombre, de réfléchi, je me retrouve avec une histoire qui mélange les genres, qui change la psycho des personnages dans plusieurs chapitres et leurs importances à tout bout de champ. Enfin, entre le tome 1 et le tome 5,"il y a un monde" que les tomes 2 à 4 ne remplissent absolument pas puisque la pression ne monte pas, puisque les side-stories se multiplient pour rien. Le tome 2 par exemple fait état de 2 combats qui pourraient avoir un intérêt si reprises/citées plus tard mais...non. le pouvoir des sourcils de Devilman est du gros nanar assumé a priori. la relation avec Akira devient un mini yaoi dans un chapitre....bref, de quoi en perdre la tête. Reste le dernier tome qui est intéressant mais trop rapide et assez baclé.

On est devant une oeuvre culte certes mais qui a ses gros défauts. Doit-on mettre cela sur le compte de son âge? je ne pense pas.
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shun
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Message Posté le : 18/10/16 13:11    Sujet du message: Répondre en citant

il me semble que l'édition black box a rajouté des chapitres "inédit" dans la version reliée, mais qui découse le récit avec idées contradictoire.
ce qui accentue forcement ce ressenti
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Cyril
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Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 10/01/17 05:39    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai reçu les deux tomes de Grendizer Giga.

Sur la forme, on a 2 volumes avec quelques pages couleur au début, sans notice. La traduction garde les noms japonais, contrairement au manga d'origine ; mais c'est bizarre d'avoir Luke Fleed au lieu de Duke Fleed par exemple.

Ce remake, scénarisé et dessiné par Nagaï, n'est pas mauvais, avec à la fois assez de références à la série d'origine pour plaire aux nostalgiques et assez de nouveautés, au niveau du scénario et des personnages comme du design, pour intriguer. Certaines de ses nouveautés sont discutables, comme la cape de Grendizer ou l'identité de Maria. Hikaru m'a davantage plus, avec un toutéliage qui lui donne un rôle assez conséquent. Il y a de l'humour, quelques doses de fanservice (forcément, vu la véritable identité d'Hikaru), les combats sont dynamiques et les adversaires bien détestables, même si on n'atteint pas le niveau de gore du volume d'origine de Nagaï. On aimerait en voir davantage d'ailleurs et le manga s'arrête trop vite (d'autant plus qu'il se lit très rapidement : une demi-heure pour les deux volumes), apparaissant plus comme une grosse introduction que comme une oeuvre complète.

Pas aussi bon que le vieux volume de Nagaï, loin d'être mauvais cependant (contrairement au manga d'Ota), le volume est une réinterprétation intéressante et se laisse lire sans déplaisir si on n'a pas de trop grosses attentes.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 01/04/17 10:31    Sujet du message: Répondre en citant

Tomes 1 à 3 de l'école impudique : un gros foutoir. Ca part dans tous les sens, les personnages sont complètement barrés et aussi impudiques les uns (et les unes) que les autres, tous se liguent contre tous et se font des coups de pute en pagaille.

Bref, c'est excellent et l'auteur va au bout de son propos dans le tome ... avant des dernières pages qui annoncent qu'on n'en a pas fini

Le héros de l'histoire est donc Yasohachi qui, avec son ami Ikidomari, fait sa rentrée des classes à l'école impudique. il s'y amourache assez rapidement de la jolie Jubei mais ça ne l'empêche pas de reluquer voire de tenter de peloter les autres filles. Il n'est d'ailleurs pas le seul et les autres professeurs, dont Sayuri plus généralement appelé Godzilla à barbe, ne sont pas en reste.



On a droit à des successions de chapitres, ou parfois d'histoires composées de 2-3 chapitres, dans lesquels les élèves tentent de ne pas travailler, de mettre les filles à poil, où les profs cherchent à exploiter leurs élèves et où des camps se forment avec souvent des trahisons dans tous les sens. Le quatrième mur est fréquemment brisé, l'auteur commentant son manga de temps en temps et les personnages l'interpellant, notamment sur la fin.


Parmi mes histoires préférées, je noterai :

La visite médicale : les filles doivent aller voir l'infirmière, et les garçons comme les profs vont évidemment tout faire pour en voir le plus possible. Tous font des têtes de pervers assez énormes et les filles en rajoutent quelques couches pour gêner les garçons.

La randonnée avec les profs qui partent en voyage et rencontrent par hasard leurs élèves. La solidarité n'est pas vraiment de mise et les profs en prennent pour leur grade.

Les cours reprennent : à l'occasion du passage en CM2, le professeur Marugoshi séquestre toutes les jolies filles pour les avoir dans sa classe. Les filles qui en profitent pour ne rien faire ne sont d'ailleurs pas trop gênées, contrairement aux garçons exclus de la classe qui organisent une révolte.

Les jupes des filles : les garçons s'amusent à soulever les jupes des filles. Mais, à cause d'une mauvaise farce de son petit frère, Jubeï part à l'école sans culotte. Evidemment, tous les garçons vont tenter le coup. Mais, en bon chevalier servant, Yasohashi va la protéger. Jusqu'à la chute, prévisible mais rigolote.

Gloire à Maurgoshi : retour du prof qui n'est pas content et va vouloir se venger de ses élèves en crucifiant littéralement (sans les clous, certes) ses élèves, en tenue d'Adam ou d'Eve bien évidemment. Beaucoup de violence et de situations graveleuses et une fin qui n'est évidemment pas à l'avantage des profs.

Et il faut évidemment citer tout le tome 3 durant laquelle une association organise une véritable guerre (avec samouraïs, fusils, bombardiers et tout et tout...) pour exterminer l'école impudique et tous ceux qui y vivent, élèves comme professeurs. C'est un immense bordel, ça pète (dans les deux sens du terme) et ça explose de partout, l'hypocrisie des critiques est montrée, notamment au travers du chef de l'association, Nagaï utilise un style graphique parfois comique, parfois plus réaliste dans les scènes dramatiques, les personnages interpellent et insultent l'auteur (excellent passage avec Ikidomari)... Bref, un énorme bordel.

On signalera aussi, à la fin de chaque volume, les épisodes spéciaux consacrés à Godzilla à barbe et notamment à sa jeunesse. Ils sont également hilarants, le personnage étant aussi pervers comme enfant que comme adulte.

Vivement les tomes 4 à 6, prévus pour septembre.
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