Le Site

 FAQ -  Recherche -  Membres  -  Inscription 
 Profil -  Se connecter pour vérifier ses messages privés -  Connexion 
Les reportages

[20th CENTURY BOYS] Qui est AMI ? (2)
Se rendre à la page : Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forums -> L'Agora Manga
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Kaibara
Mangaversien·ne


Inscrit le : 17 Déc 2002
Localisation : Asnières-sur-Seine (92)

Message Posté le : 23/09/08 18:29    Sujet du message: Répondre en citant

Olivier Hague a écrit:
alors qu'à côté, il y aurait des trucs autrement plus méritoires qui...

Selon tes critères...

Personnellement, une bonne narration est aussi importante à mes yeux qu'une histoire supra bien construite. C'est pourquoi je continue de suivre des séries fantaisistes, mais passionnantes. Et pourquoi j'ai stoppé d'autres séries certainement mieux écrites, mais chiantes. Selon mes critères évidemment... Sourire

Parce que, au-delà des invraisemblances de l'histoire, c'est bien par la force de sa narration et sa capacité à rendre la lecture captivante que Naoki Urasawa a su me plaire. Aussi bien pour Monster que pour 20th Century Boys, et ce malgré des ficelles scénaristiques grosses comme des anguilles ! Clin d'oeil
_________________
"Il y a des gens pour qui réussir à tout les coups est une véritable obsession, comme les parachutistes."

Mon Blog : Shin. Who else ?
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Olivier Hague
Mangaversien·ne


Inscrit le : 09 Juil 2007

Message Posté le : 23/09/08 18:43    Sujet du message: Répondre en citant

Kaibara a écrit:
Personnellement, une bonne narration est aussi importante à mes yeux qu'une histoire supra bien construite.

Eh, mais je ne dis pas que ce n'est pas important! Je dis juste que le premier ne compense pas l'absence du deuxième.

D'ailleurs, si tu trouves les deux aussi importants l'un que l'autre, comment tu fais avec Lost? ^_^;
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
melvin
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Jan 2004
Localisation : Paris

Message Posté le : 23/09/08 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

Je comprends mieux pourquoi tu as été aussi déçu, le degré de réalisme que tu attendais pour cette série était sûrement bien trop élevé! De quoi en effet tomber de haut dès le premier volume d'ailleurs...
Je ne sais pas si on peut vraiment imputer à Urasawa la volonté d'avoir cherché à être crédible dans son histoire au début de celle-ci, je trouve que ce qu'il raconte est tellement gros que c'est dur d'amener le lecteur à rester sur une base un minimum réaliste en commençant ce manga.

C'est très intéressant que tu cites la secte Aum dont il s'est clairement inspiré pour Ami et ses actions, maintenant que tu trouves que cette ressemblance n'est pas "si" fantaisiste, mouais...
Une histoire dont le postulat de base est la "secte Aum - puissance 10", semble très difficile à prendre au sérieux, le gros robot qui détruit Tokyo, la secte internationale dirigée par un mec avec un masque de personnage de manga (sic), les adaptes fanatisés qui sont pliés de rire devant les sketchs au Budokan, le décalage complet entre les époques 1960 et 2018 vécus en une seule vie, Kanna qui est douée de dons de divination dans les 1er chapitres...
Je n'ai jamais pensé à un seul moment en lisant 20th : "Voilà une histoire qui pourrait vraiment arriver ou presque"
Si tu trouves que les intentions d'Urasawa n'était pas clair à ce niveau, je ne sais pas trop quoi dire parce que bon...
Je t'accorde bien volontier qu'avec la réalité virtuelle du volume 8, on bascule à un degré supérieur dans le n'importe quoi. Là il ne s'embarrasse même plus du côté potentiellement invraisemblable de ce qu'il raconte.

Quand au côté série à mystère qui n'est pas cohérente, c'est effectivement
un gros rattage mais il reste un plaisir de lecture malgré tout, je crois n'avoir jamais dévoré une bd comme j'ai pu dévorer certains volumes de 20th, en tournant les pages 4 à 4 pour connaître la suite la bave aux lèvres... C'est bien là l'essentiel.
Dommage qu'il n'ai pas mieux réfléchi aux ramifications de son scénario mais bon il reste tout de même un je-ne-sais-quoi qui fait que la série reste sympathique à lire et à relire.
Alors aller pinailler sur le fait que quand il se fait passer pour mort il ne peut pas aller faire pipi...
Je suis bien d'accord avec toi, mais quand même quoi, j'appelle ça pinailler pour pas grand chose Mort de rire et ça n'a pas de rapport avec la cohérence nécessaire pour démasquer Ami !

Sinon qui a compris ce qui s'est passé dans la salle de science le soir où Ami fait semblant de se pendre et qu'il "né" soi-disant en tant qu'Ami, je n'ai jamais compris ce passage. Il s'étouffe vraiment et puis ? Encore une invraisemblance de plus ?
_________________
"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kaibara
Mangaversien·ne


Inscrit le : 17 Déc 2002
Localisation : Asnières-sur-Seine (92)

Message Posté le : 23/09/08 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

Olivier Hague a écrit:
D'ailleurs, si tu trouves les deux aussi importants l'un que l'autre, comment tu fais avec Lost? ^_^;

Exactement pareil qu'avec 20th Century Boys ! Moqueur
_________________
"Il y a des gens pour qui réussir à tout les coups est une véritable obsession, comme les parachutistes."

Mon Blog : Shin. Who else ?
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Olivier Hague
Mangaversien·ne


Inscrit le : 09 Juil 2007

Message Posté le : 23/09/08 20:38    Sujet du message: Répondre en citant

melvin a écrit:
Une histoire dont le postulat de base est la "secte Aum - puissance 10", semble très difficile à prendre au sérieux

"Puissance 10", je ne sais pas... Ils avaient l'air pas mal ambitieux, chez Aum, quand même. ^^;;

Citation:
le gros robot qui détruit Tokyo

Dans l'histoire des gamins, oui, mais dans les faits, il ne fait que rouler poussivement, non? C'est plutôt le virus qui...

Citation:
la secte internationale dirigée par un mec avec un masque de personnage de manga (sic)

Ah, ça, le masque...
Entre le coup du monde entier qui suit un mec masqué en permanence (sûr que ça inspire immédiatement confiance) et celui des gamins qui passent leur scolarité avec un masque sur la tête... Urasawa tirait méchamment sur la corde. Oui, forcément, c'est pratique, un masque, dans un titre à mystère... mais bon, 'faudrait peut-être voir à se poser deux secondes pour réfléchir aux limites du dispositif. ^^;
Moi, c'est plutôt comme ça que je l'ai pris, ce masque: pas tant comme une marque de fantaisie pour indiquer que, bon, c'est un manga pour de rire, mais plutôt comme un dispositif bien commode pour conserver le mystère (tout en "plantant" au passage un indice sur l'identité d'Ami) et dont Urasawa aura pas mal abusé...
D'ailleurs, il me semble bien que la toute première fois qu'on "voit" l'Ami, il ne porte pas de masque, alors qu'il est devant ses fidèles. J'ai l'impression qu'il y a eu assez tôt un gros changement de direction à ce niveau-là de la part d'Urasawa, comme s'il avait décidé que non, il ne pourrait pas se passer de masque...

Citation:
les adaptes fanatisés qui sont pliés de rire devant les sketchs au Budokan

Bon, on va sûrement m'accuser de chercher à tout prix à casser Urasawa, mais je vois plus ça comme une sincère tentative de critique du fanatisme... C'est très naïf, mais dans la même scène, j'ai aussi trouvé la critique musicale de Kenji vachement "gentillette"...

Citation:
le décalage complet entre les époques 1960 et 2018 vécus en une seule vie

Non, mais le Japon de 2018 était juste... *soupir*
Plus Urasawa se projetait dans l'avenir, plus ça devenait n'importe quoi...

Mais pour ce qui est de la première partie (1997/2000), je trouve au contraire que le décalage qu'Urasawa mettait en avant allait plutôt dans mon sens: Kenji rêvait d'être un héros, il rêvait d'être une rockstar... et maintenant, il est vendeur dans une supérette et ne sait même plus très bien pourquoi il a arrêté la guitare. "Parce que c'est ça, la vraie vie."
On peut argumenter que la série donne justement à Kenji l'occasion de réaliser ses rêves, par la suite... mais bon, pas vraiment dans des circonstances rêvées, et ça se passe de toute façon plutôt mal.

Citation:
Kanna qui est douée de dons de divination dans les 1er chapitres...

Comme la réalité virtuelle, la parachutage de pouvoirs surnaturels (ou pas! le doute est entretenu pendant longtemps...) au bout de pas mal de volumes, c'est quand même...
Surtout quand on présente à côté l'Ami comme un tricheur qui fait de simples tours de passe-passe. Ca donne l'impression qu'Urasawa essayait surtout de se garder un maximum d'options, ne sachant pas trop lui-même s'il allait vraiment verser dans le surnaturel ou non...

Citation:
Je n'ai jamais pensé à un seul moment en lisant 20th : "Voilà une histoire qui pourrait vraiment arriver ou presque"

Non, moi non plus, mais je pense que c'était l'intention (naïve) de l'auteur.

Citation:
Je t'accorde bien volontier qu'avec la réalité virtuelle du volume 8, on bascule à un degré supérieur dans le n'importe quoi. Là il ne s'embarrasse même plus du côté potentiellement invraisemblable de ce qu'il raconte.

Ah, merci. Après Drucci, je commençais à me sentir seul, là. ^_^;

Citation:
Quand au côté série à mystère qui n'est pas cohérente, c'est effectivement un gros rattage mais il reste un plaisir de lecture malgré tout, je crois n'avoir jamais dévoré une bd comme j'ai pu dévorer certains volumes de 20th, en tournant les pages 4 à 4 pour connaître la suite la bave aux lèvres... C'est bien là l'essentiel.

Sur le coup, je comprends... Mais a posteriori, ça ne t'énerve pas de t'être fait rouler dans la farine pour l'intrigue? Même pas un peu? ^^;

Citation:
aller pinailler sur le fait que quand il se fait passer pour mort il ne peut pas aller faire pipi...
Je suis bien d'accord avec toi, mais quand même quoi, j'appelle ça pinailler pour pas grand chose Mort de rire et ça n'a pas de rapport avec la cohérence nécessaire pour démasquer Ami !

Euuuuh... Un peu quand même, non? Quand la série te demande d'accepter des développements aussi insensés sans sourciller, est-ce que tu peux encore espérer une intrigue démêlable logiquement?

Citation:
Sinon qui a compris ce qui s'est passé dans la salle de science le soir où Ami fait semblant de se pendre et qu'il "né" soi-disant en tant qu'Ami, je n'ai jamais compris ce passage. Il s'étouffe vraiment et puis ? Encore une invraisemblance de plus ?

Effectivement, on n'aura jamais eu le fin mot de l'histoire sur ce passage. Juste des phrases cryptiques comme quoi c'est cette nuit-là que l'Ami est né/mort. Donc il a bien dû se passer quelque chose d'assez méchant, mais quoi exactement, beeen... 'Faut croire qu'Urasawa ne sait pas non plus.

D'alleurs, ça me rappelle...

Quand je dis qu'une bonne mise en scène ne peut pas compenser l'absence d'une intrigue qui tiendrait la route, je ne parle pas en général... Il y a pas mal de titres au scénario plus que mince que j'apprécie en très majeure partie pour la mise en scène. Et si en plus c'est complètement assumé par les auteurs, alors...
Mais pour ce qui est de 20th Century Boys, d'une part, la mise en scène n'est pas non plus franchement révolutionnaire (elle est efficace, ce qui est déjà beaucoup), et d'autre part, l'auteur a tout de suite clairement affiché ses ambitions pour l'intrigue.

Outre les interviews au début de la série où il disait déjà connaître la fin et expliquait que "vous allez voir, ça va être terrible!" et les bonds dans le temps (qui laissent supposer qu'on a affaire à une saga, forcément!), on a tout de suite (volume 1, je crois?) eu droit à une scène où la narration donnait quelque chose du genre: "à l'époque, on ne se doutait pas de l'importance de cette histoire... et quand on a fini par apprendre ce qui s'était vraiment passé cette nuit-là... il était déjà trop tard!" (tan-tan-taaaan!).
Quand tu fais du foreshadowing comme ça d'entrée de jeu, il faut un peu assurer derrière, quoi...

D'autant plus que ça faisait justement référence à cette histoire de la salle de science dont nous n'avons jamais eu le fin mot (d'où ma parenthèse).
Et sauf erreur de ma part, Kenji & co. non plus, donc la narration du volume 1 tombe complètement à plat... ^^;

C'est en ça que je trouve la série particulièrement damnable... Des titres dont le scénario n'est vraiment pas en béton armé, il y en a un paquet d'autres. Mais Urasawa aura vraiment bien insisté pour la vendre, son intrigue, et ce jusque dans les derniers épisodes. Pour moi, c'est ce qu'on appelle un escroc.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Drucci
Mangaversien·ne


Inscrit le : 15 Fév 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 23/09/08 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Je réagis juste à l'histoire de la salle de sciences et à la narration qui sous entend dans le volume 1 qu'on finira par savoir ce qui s'est passé : la phrase est réutilisée dans le tome 14 juste avant que Donkey & cie se rendent à l'école dans la simulation. "C'est plus tard qu'on a su ce que Donkey avait vu ce soir-là. Mais quand on l'a su, il était déjà trop tard."

Donc il y a bien un fin mot à l'histoire. Quand les personnages disent qu'Ami est mort/né ce soir là il faut comprendre que c'est à partir de cet instant qu'il a véritablement commencé à mettre en place ses tours de passe-passe et ses mensonges, d'où la naissance d'Ami tel qu'on le connaît en même temps que sa "mort" puisqu'il se fait passer pour un pendu qui ressuscite.
Yoshitsune assiste à la scène avec Kanna donc toute la bande sera ensuite au courant, d'où la fameuse phrase du tome 1.

Cependant c'est vrai qu'on a malgré tout l'impression que tout n'est pas dit sur cette fameuse nuit au final...

Enfin, Olivier, j'espère que les messages de Kaibara, de melvin et de Key t'auront fait comprendre pourquoi beaucoup apprécient la série malgré ses défauts. Je ne démords pas de mes positions et je reconnais plusieurs défauts au manga mais en ce qui concerne les détails que tu cites je reste en désaccord, c'est se montrer beaucoup trop pinailleur et exigeant sur le scénario.

P-S : intéressantes tes infos sur Aum et l'inspiration d'Urasawa à ce sujet, je savais pas qu'il avait reproduit si fidèlement des événements réels (comme l'assassinat d'un des membres d'Aum).
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Olivier Hague
Mangaversien·ne


Inscrit le : 09 Juil 2007

Message Posté le : 23/09/08 21:38    Sujet du message: Répondre en citant

Drucci a écrit:
il y a bien un fin mot à l'histoire. Quand les personnages disent qu'Ami est mort/né ce soir là il faut comprendre que c'est à partir de cet instant qu'il a véritablement commencé à mettre en place ses tours de passe-passe et ses mensonges, d'où la naissance d'Ami tel qu'on le connaît en même temps que sa "mort" puisqu'il se fait passer pour un pendu qui ressuscite.

Tu oublies un peu vite le passage où le truc de Fukubê foire et il commence à s'étrangler...

Citation:
Cependant c'est vrai qu'on a malgré tout l'impression que tout n'est pas dit sur cette fameuse nuit au final...

C'est plus qu'une "impression", eh! ^_^;;

Citation:
Enfin, Olivier, j'espère que les messages de Kaibara, de melvin et de Key t'auront fait comprendre pourquoi beaucoup apprécient la série malgré ses défauts.

C'est pas comme si c'était une révélation pour moi, non plus, hein? ^^;
Je me doute bien que si tu ne t'attends pas quelque chose de trop réaliste, ça passe mieux.
Je me doute bien que si l'absence de résolution ne t'écoeure pas trop, tu peux toujours garder un bon souvenir de l'époque où tu croyais encore aux cliffhangers.
Je me doute bien que si tu es facilement "pris" par les séquences Emotion, les problèmes de l'intrigue passent au second plan.

Citation:
Je ne démords pas de mes positions et je reconnais plusieurs défauts au manga mais en ce qui concerne les détails que tu cites je reste en désaccord, c'est se montrer beaucoup trop pinailleur et exigeant sur le scénario.

A mon tour: excuser autant de conneries à l'auteur dans une série de ce genre, c'est être beaucoup trop "bon public".
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Drucci
Mangaversien·ne


Inscrit le : 15 Fév 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 23/09/08 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Tu oublies un peu vite le passage où le truc de Fukubê foire et il commence à s'étrangler...


Ce passage c'est peut être qu'une hallucination de la part du second Ami dans la simulation/dans ses souvenirs mais c'est vrai que ça laisse supposer autre chose (d'où l'idée qu'on sait pas tout de la scène).

Citation:
A mon tour: excuser autant de conneries à l'auteur dans une série de ce genre, c'est être beaucoup trop "bon public".


Quand il y a quelques conneries/erreurs/cafouillages dans une intrigue aussi riche et fouillée, et que tout le reste de la série est vraiment excellent (personnages, dessins, mise en page, rebondissements, etc), c'est pas être bon public mais savoir apprécier la qualité globale de la série. Bien sûr, on peut ne pas aimer et ne pas accrocher à l'ambiance mais là tu ne fais que relever des détails et chercher la petite bête dans chaque case ou dans chaque bulle.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Olivier Hague
Mangaversien·ne


Inscrit le : 09 Juil 2007

Message Posté le : 23/09/08 21:54    Sujet du message: Répondre en citant

Drucci a écrit:
Ce passage c'est peut être qu'une hallucination de la part du second Ami dans la simulation/dans ses souvenirs mais c'est vrai que ça laisse supposer autre chose (d'où l'idée qu'on sait pas tout de la scène).

Ben euh... Oui. Sinon, je ne vois pas pourquoi Manjûme (si je ne me trompe) parlerait de cette nuit comme de celle où l'Ami est "mort".
Et il me semble que la scène où on voit Fukubê en train d'étouffer, on y a droit deux fois, dans deux volumes (et contextes) différents, non?

Citation:
Quand il y a quelques conneries/erreurs/cafouillages dans une intrigue aussi riche et fouillée et que tout le reste de la série est vraiment excellent (personnages, dessins, mise en page, rebondissements, etc)

On n'a pas lu la même série.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
herbv
Modérateur


Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 23/09/08 22:08    Sujet du message: Remarque Répondre en citant

Ce que je m'amuse à lire votre querelle Sourire.

Je viens d'aller relire les chroniques de MangaVoraces et je me suis remémoré ainsi que j'avais commencé à décrocher de la série à partir du volume 15 pour ne plus la supporter 3 ou 4 volumes plus tard. D'ailleurs, il faudrait que je fasse une chronique du tome 21 mais ça me forcerait à le relire partiellement, chose qui ne me motive pas trop.

Ceci dit, d'autres comme Miky, Rei_II ou Le Graou avait mieux vu venir le coup que moi...

Inutile de dire que je n'ai jamais acheté, ni ouvert, l'un des deux volumes de 21St CB, c'est bon, je me suis assez fait pigeonner comme ça. D'ailleurs, Laotzi, pourtant un grand fan de la série, a superbement confirmé mon a priori négatif Mort de rire
_________________
Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web de l'utilisateur
clash
Mangaversien·ne


Inscrit le : 28 Sept 2005
Localisation : Genève

Message Posté le : 11/10/08 15:37    Sujet du message: Répondre en citant

Si je peux me permettre d'ajouter mes 2 francs au débat, je comprends assez bien l'agacement d'Olivier Hague.

Des séries au scénario mal ficelé, il y en a des tas, mais des séries aussi populaires, c'est rare. Or, il est toujours extrêment frustrant et pénible de voir une série/film/produit culturel qu'on considère mauvais sur la base de critères qu'on pense objectifs avoir du succès. D'où une tendance à s'enflammer... D'autant plus quand on a perdu son temps à lire 2-3 fois une série qui nous a déçu, juste pour être sûr d'avoir été objectivement déçu !
Dieu merci, j'ai arrêté ma lecture de Death Note après le tome 2, sans quoi je serais certainement en train de croiser férocement le fer avec les afficionados de cette triste série ^ ^

Là où je suis entièrement d'accord avec Olivier, et où se fait la différence avec les personnes qui ont apprécié la série, c'est que pour moi, la principale qualité d'Urasawa est de proposer des scénarios superbes et complexes, aux thématiques multiples et intéressantes. Il ouvre un champ des possibles énorme et injecte une dose de suspense colossale dans ses récits. Par conséquent, lorsque l'on part de ce point de vue là, tout l'intérêt de la série réside entièrement dans le scénario. La moindre anicroche ou invraisemblance fait chuter le suspense et provoque la frustration. Et lorsque les invraisemblances atteignent un certain seuil, tout l'édifice s'effondre, le suspense disparait et l'histoire devient une suite de péripéties lointaines qui paraissent complètement vaines et ridicules pour le lecteur qui avait été appâté précisément par le scénario, par l'intrigue. C'est exactement mon sentiment sur, disons, les 10 derniers tomes (XXI compris).

Personnellement, le "style Urasawa" (que j'ai qualifié il y a déjà 2-3 ans d'"Hollywood du Manga") m'agace énormément. Sa mise en scène qui fait penser au storyboard d'un blockbuster en pré-production (storyboard, c'est exactement ça, comme quelqu'un l'a évoqué plus haut), son suspense facile (masques, personnages de dos, etc etc) qui tombe à plat dès que le scénario ne suit plus, ses symphonies de violon tire-larmes venant comme sous-titrer les "séquences émotion" me donnent rapidement des boutons.
Je fais donc partie des lecteurs qui ne sont attirés QUE par ses intrigues. Et forcément, dès que ça coince, il ne reste plus rien.

C'est exactement comme si vous lisiez un Agatha Christie, en supprimant les 20 dernières pages. Quel est l'intérêt? La frustration est immense, non? Quand la finalité principale (et revendiquée) disparait, que reste-t-il?
Alors évidemment, si le scénario n'est pas le seul point d'intérêt dans votre lecture (ce qui semble être le cas chez pas mal de lecteurs d'Urasawa), vous aurez toujours assez de positif pour ne pas regretter votre lecture. Tout dépend des attentes, qui peuvent être déterminées dès le début de la lecture d'une série, je pense.
Par exemple, quand j'ai commencé à lire Galaxy Express 999, le scénario n'avait qu'un attrait mineur pour moi, raison pour laquelle le flou scénaristique de Matsumoto ne m'apparait pas comme un foutage de gueule, au contraire de beaucoup d'autres lecteurs... Parce que j'y cherchais autre chose.


Pour terminer sur autre chose, la raison de ces incohérences me semble malheureusement venir du processus d'édition du manga... Le rythme de parution et son saucissonnage en chapitres ne donne pas, je pense, la possibilité au mangaka de traiter une histoire aussi complexe que celle qu'avait entammée Urasawa. Je pense qu'il est impossible de garder une vision globale sur une oeuvre aussi compliquée en cours de parution, à moins d'avoir entièrement détaillé tout le script avant de commencer le tome 1 (ce qui n'est manifestement pas le cas ici).
Le résultat, oh combien dommageable, est que l'oeuvre avance au jour le jour, au détriment de la cohérence d'ensemble. Nombre d'oeuvres ont souffert du même syndrôme...
L'une des seules méthodes possibles est de commencer avec un scénario le plus ouvert possible, et de le complexifier au fur et à mesure du prolongement de la série. Ainsi, tous les ajouts peuvent se faire sans contradiction avec les éléments posés au début. Un exemple lumineux (avec, certes, un niveau de complexité de moins, on est d'accord) est pour moi Dragon Ball, avec au tome 17 la révélation des origines de Sangoku, qui ouvre un potentiel scénaristique énorme n'entrant jamais en contraduction avec les 16 premiers tomes. Evidemment, une fois ce virage entamé, la plus grande précision du scénario diminue les possibilités future d'extension de la série, ce qui se répercute par la suite avec quelques petites incohérences de scénario sur la fin de la série, qui deviennent ensuite problématiques sur la plupart des OAV et films réalisés plus tard.

Urasawa, avec un tome aussi démentiellement dense que le n°1 de XX Century Boys, courrait droit à la catastrophe, à moins d'avoir scénarisé à l'avance ses 24 tomes... Ce qu'il n'a absoluement pas fait, il doit bien l'avouer à la fin. C'est vrai qu'il aurait été un peu prétentieux de miser sur un succès aussi durable d'une série pas encore lancée...
_________________
Les gens mettent beaucoup de temps à changer, mais le temps, lui, passe inexorablement...
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Olivier Hague
Mangaversien·ne


Inscrit le : 09 Juil 2007

Message Posté le : 12/10/08 03:25    Sujet du message: Répondre en citant

clash a écrit:
Dieu merci, j'ai arrêté ma lecture de Death Note après le tome 2, sans quoi je serais certainement en train de croiser férocement le fer avec les afficionados de cette triste série ^ ^

Et comme j'en suis, ç'aurait pu durer longtemps, je crois. ^_^;

Citation:
L'une des seules méthodes possibles est de commencer avec un scénario le plus ouvert possible, et de le complexifier au fur et à mesure du prolongement de la série. Ainsi, tous les ajouts peuvent se faire sans contradiction avec les éléments posés au début. Un exemple lumineux (avec, certes, un niveau de complexité de moins, on est d'accord) est pour moi Dragon Ball, avec au tome 17 la révélation des origines de Sangoku, qui ouvre un potentiel scénaristique énorme n'entrant jamais en contraduction avec les 16 premiers tomes.

Je trouve que Kishiro, par exemple, s'en sort pas mal avec Gunnm, de ce côté-là. De son propre aveu (et ce n'est pas honteux de le reconnaître), il ne savait quasiment rien de son univers quand il a commencé à dessiner la série, mais il a réussi à l'étoffer progressivement (et de façon assez exponentielle ^^;) sans se contredire. Et au final, il aura établi une chronologie vachement plus costaude que celle d'Urasawa sur 20th Century Boys, ce qui est quand même un comble, vu les types de récit respectifs des deux séries.

Citation:
Urasawa, avec un tome aussi démentiellement dense que le n°1 de XX Century Boys, courrait droit à la catastrophe, à moins d'avoir scénarisé à l'avance ses 24 tomes... Ce qu'il n'a absoluement pas fait

Bah, encore, il aurait pu se contenter de "grandes lignes"... Genre, combien d'Amis, et leur identité. Oh, et leur motivation, aussi, au passage (rires). Etablir une mini-chronologie des événements majeurs, et l'étoffer au cours de la série en prenant soin de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. Et les fausses pistes, ça peut s'improviser.
Le plus compliqué, je pense, serait surtout d'enchaîner les péripéties tout en cachant son jeu quant au fin mot de l'histoire. Sur le long terme, ça ne me paraît vraiment pas simple, ça.

Il y aurait aussi le problème de l'influence de l'éditeur, mais je n'ai pas vraiment l'impression qu'Urasawa souffre trop de ce côté-là...? Difficile à dire...

Citation:
il doit bien l'avouer à la fin.

Même pô. Il a trouvé le moyen de foutre ça sur le dos des lecteurs, en prétextant que l'identité de l'Ami n'a jamais été au coeur de l'intrigue.
Vouais, c'est nous qui lisons mal.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Gally
Modératrice


Inscrit le : 04 Nov 2002
Localisation : Là où l'herbe est moins verte

Message Posté le : 21/10/08 10:17    Sujet du message: Répondre en citant

Bon je viens enfin de lire le dernier tome et je n'aurai qu'un mot : bof !
_________________
http://www.voguemagalere.com
Découvrez les aventures vraies de Pasd'Bol au pays des galères. C'est bon, c'est drôle...c'est Pasd'Bol !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Drucci
Mangaversien·ne


Inscrit le : 15 Fév 2006
Localisation : Paris

Message Posté le : 15/01/09 01:04    Sujet du message: Répondre en citant



Comme vous le savez sans doute, le film 20th Century Boys est sorti hier dans les salles françaises.

A cette occasion, La Base Secrète s'associe à Kaze pour vous proposer un jeu concours qui vous permettra peut-être de gagner une des 20 affiches grand format du film mises en jeu!

Pour ce faire, il faut répondre au questionnaire disponible sur le site et l'envoyer, avant le samedi 28 février 2009 à minuit à l'adresse suivante : labasesecrete@gmail.com

Un tirage au sort effectué parmi les participants ayant correctement répondu au QCM permettra de désigner les 20 gagnants, qui seront dévoilés le lundi 2 mars 2009.

Tentez votre chance en cliquant ici!

N'hésitez pas à vous inscrire sur le forum pour débattre du manga comme du film!
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
taikun
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Fév 2003
Localisation : entre les monts kun lun et la porte des enfers

Message Posté le : 15/01/09 22:13    Sujet du message: Répondre en citant

En tant que grand fan du manga, je m'apprete donc a aller voir le film dans quelques minutes. J'espere qu'il sera bien.
_________________
Le (Re)retour de Ryu Fujisaki, auteur de Hoshin et Shi Ki , Stray Souls chez Pika Edition en 8 tomes Très content

Fondateur www.tokyo-hajime.fr
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Montrer les messages depuis :   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forums -> L'Agora Manga Les heures sont au format GMT + 2 heures
Se rendre à la page : Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivante
Page 6 sur 10

 
Aller vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Site francophone - Support utilisation