[KIMI WA PET]

[kynoo]

Mention spéciale au Bruxelles de carte postale distillé tout au long du tome : la Grand Place, Manneken Pis, 't Serclaes, l'hôtel mort cher juste à côté de la Grand Place

[cosmos]

Il est trop bien ce tome 13 ^^ Effectivement le triangle (carré ?) est dénoué et pourtant l'histoire continue, mais surtout on en revient à ce qui faisait le charme des débuts de la série. A savoir des chapitres souvent centrés sur une thématique particulière (un questionnement de l'héroïne par exemple) et qui font tout de même avancer l'histoire. Et surtout surtout le grand retour de Yuri, de ses répliques cinglantes et de manière générale de l'humour (mélol le passage avec Viggo Mortensen et Orlando Bloom ).

Ca m'avait manqué dans les derniers tomes qui donnaient un peu trop dans le mélo et les grands questionnements amoureux un peu niais ("mais pourquoi est-ce que je pense à machin alors que j'aime bidule ? est-ce qu'en réalité je serais amoureuse de machin ? non non, c'est impossible") en oubliant de tourner en dérision son héroïne quand même pas très dégourdie. Ca restait bien ceci dit, mais un peu en-dessous du début
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[skizyk]

"Moins de 0.1 %"

Nan mais elle est géniale Yuri ! Comme le mange en entier d'ailleurs. C'est dommage que ce soit deja presque fini. En tout cas, la romance passe toujours aussi bien quand câ??est dilué dans de lâ??humour efficace ! Je me demande bien ce que nous réserve le dernier tome. Je vais regretter cette série et ses personnages hauts en couleur !
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Bakaworld

[Yureka]

[Kali]

Même avis très positif pour ces deux derniers tomes avec effectivement beaucoup d'humour et de légèreté sur ce tome 13.
Mais contrairement à beaucoup, je suis contente que le série se termine car je pense que c'est la longueur juste qui a permis de développer les personnages, d'avancer sans jamais faire du surplace avec un dénouement que j'apprécie.
Je suis bien sur impatiente de lire le dernier tome et je pense que la fin sera à mon goût.
Kimi wa pet est vraiment une de mes séries chouchoute...

[Cyril]

Je viens de finir ma relecture du manga et, en lisant le tout d'une traite (en 2-3 jours), je l'ai plus apprécié qu'en la lisant tome après tome, avec 2 mois d'écart ; c'est notamment vrai pour le dernier volume, dont la lecture compte beaucoup dans la vision d'ensemble d'une série.

Le gros point positif de la série, ce sont les caractères des personnages, très humains avec leurs forces et leurs faiblesses.

Sumiré tout d'abord : belle, forte et intelligente, elle ne se laisse pas faire lorsqu'elle est agressée physiquement mais est complètement incapable de réagir lorsqu'on la critique et de s'affirmer, face à ces amoureux comme au travail. Elle se fait aussi des films au moindre petit problème, ce qui l'empêche souvent de savourer les moments heureux, notamment avec Hasumi. Heureusement, la présence de Momo lui permet d'évoluer même si ce n'est pas évident : elle parvient ainsi à se faire des amis au travail alors que sa réserve passait pour de l'indifférence ou de l'hostilité.

Momo justement : s'il apparaît comme un remède parfait pour Sumiré, lui aussi montre ses faiblesses et une vraie personnalité, qui le pousse à parfois montrer à sa "maîtresse" qu'il n'est pas un véritable animal de compagnie.

Hasumi est aussi très attachant : sincèrement amoureux de Sumiré, il a souvent du mal à la comprendre (il faut dire que ce n'est pas très facile). Sa rencontre avec Shiori à Hong Kong fait vraiment évoluer le personnage, cette dernière lui apportant un soutien dont il avait probablement besoin.

Shiori apparaît d'abord comme une garce classique, qui ne vise qu'un mariage d'intérêt et une vie facile mais apparaît vite plus complexe, en raison de son passé familial et des sentiments réels qu'elle éprouve pour Hasumi. Sa ténacité, grande différence avec une Sumiré qui ne sait pas toujours ce qu'elle veut, en fait également un personnage fort.

Last but not least, n'oublions pas Yuri, meilleure amie de Sumiré, toujours là pour l'aider mais qui n'hésite pas à lui dire ses 4 vérités pour la faire évoluer. Un personnage qui, comme les autres, a aussi ses faiblesses et en est consciente.

L'histoire aurait pu être plus courte et certaines hésitations de Sumiré sont assez redondantes. Toutefois, les 14 tomes permettent bien de mesurer l'évolution des personnages et le dernier, bien qu'un peu confus sur la fin (entre les rêves et les sauts vers le futur), donne une conclusion intéressante à leurs rapports.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[purple velvet]

et voila.. enfin une série que j'ai réussi à finir. et c'était pas gagné, par 2 fois, j'ai bloqué au volume 13, sans pouvoir me décider à lire la 14. Parce que j'avais la sensation que c'était plié, et que le dernier volume n'allar pas apporter grand chose de neuf..

Et c'est le cas, en tout cas à mon point de vue. Je l'ai trouvé décevant, par rapport à la dinguerie générale du reste de la série, et de son point de départ bien loufoque.

Donc , le volume 14: quelques bonnes choses :
la crise de panique de Rumi, par exemple, isolée dans une ville qu'elle ne connait pas bien, en butte à l'incompréhension et aux difficultés linguistiques, c'est assez bien vu.
ou la crise d'angoisse de Yuri ( j'ai vécu un peu la même chose lors du mariage de ma meilleure amie, ça me parle).

Les soeur de Momo, toutes ravagées, c'est pas mal mais ça sent le réchauffé ( on avait déjà les soeurs fêlées de Sumiré... Ceci dit, j'ai quand même bien rigolé en voyant " l'intense surprise de Shinobu", toujours impassible). Le grand père de Sumiré et la mise en scène façon cat' eyes/jeu vidéo: je sais pas, je trouve ça un peu trop facile, bref ça n'a pas marché sur moi

Et globalement, a part la narration très particulière du dernier chapitre, je trouve vraiment dommage d'avoir essayé d'apporter quelque chose d'un peu nouveau au manga, pour finir sur une image de shojo de base, mariage, robe à fleur de princesse etc

Mais globablement c'est ce que j'avais ressenti sur les derniers volumes, le délayage dans l'eau de rose et le passage au premier plan de l'histoire d'amour , finalement pas si originale (1 femme, 2 gars, c'est vieux comme le mode cette histoire) au détriment de tout ce qui pouvait vraiment me plaire.
Et comme toujours, je garde une meilleure impression de tous les à côtés: la galerie de personnages secondaires tous plus ou moins attachants: emma et son petit cochon, Eddy l'otaku barjot à lunettes.. ( y compris Shiori la peste, qui évolue bien, même si je trouve là encore que le recours à l'enfance difficile est une facilité de scénario qui commence sérieusement à me bassiner).

et surtout Yuri, peut être le personnage le plus marquant finalement. Et en définitive ce que je retirerai de ces 14 volumes, c'est surtout ça: l'histoire d'une belle amitié, simple, solide, avec cette constatation tellement évidente " dans le fond on ne sais pas trop pourquoi on est ami avec telle ou telle personne, mais tout ce qu'on sait ce que quoi qu'il arrive, elle sera là et sera la seule personne qui ne nous causera jamais de problèmes".
Ca, ça me parle plus que tout, plus que l'histoire d'amour, plus que les hésitations...( pour des raisons personnelles aussi, je ne compte plus les moment ou la relation de Yuri et Sumiré m'a fait penser à celle, inestimable, que j'ai avec ma meilleure amie). Sur fond de problèmes au travail, de difficultés relationnelles avec les collègues, ce qui me parle aussi.

Voila, Kimi wa Pet serait bien l'un des manga que je conseillerai à qui veut lire une jolie histoire d'amitié un peu barrée ( et c'est assez révélateur, j'ai adoré le chapitre sur le concept EN, avec tous les personnages qui se sont déjà croisés dans le parc. C'est un peu le genre de construction du film " Short cuts" d'Altman, bref.. j'adore!)

En tout cas un titre assez complet pour que chacun y trouve son compte, je pense.

Mais cependant pas suffisamment renversant/novateur pour que je le garde très longtemps dans ma bibliothèque trop étroite.
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I love mankind... It's people I can't stand. ( Linus Van Pelt)
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